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Posté : 19 avr.05, 10:09
par zemmoura
Alors je ne sais vraiment pas par où commencer... alors je me lance tout simplement.

Alors toi tu te range du coté de l incroyance malgré tout le mal qu elle a pu faire sur l humanité et qu elle continue de faire sur l humanité. Mais ce qui est bizzarre c est qu on condamne toujours l islam des pires horreus ( si je parle de l Islam c est parceque quand on parle de religion qui détruit en ce moment c est l Islam) Paradoxalement donc tu condamne la religion et tu la rejette parceque selon toi elle a fait plus de mal que de bien, mais a ce moment la pourquoi ne condamne tu pas l'incroyance qui en a fait encore plus.
Apres quand tu me dis que l Islam a fait du mal j aimerais que tu me donnes des exemples concrets, et ne me tire pas les exemple de l afganistan ca en deviendrait pathétique. D autant plus que certains salissent l honnuer justement de la religion pour le pouvoir a ce moment la ce qui est a condamné ce n est aps la religion mais la nature humaine.... Et la religion ne nous demande t elle justement pas de lutter contre nous meme??? (c est la définition du djihad). En ce sens la justement l Islam nous demande de nous controler et de ne pas laisser notre nature prendre le dessous, d ou les recommandations faites aux croyants.
Je ne vois d ailleurs pas en quoi une ligne de conduite serait mauvaise pour l homme bien au contraire c est ce qu il faut vu le comportement inaccetable de beaucoup d etres humains. Je te donne des exemples: l islam me demande par exemple de ne pas boire, ceci par conséquent évite que l homme ne se soule, qu ils ne fassent des accidents de la route ou il pourrait y laisser sa vie et celle d autres gens innoncents.... la est le bien... c ets une exemple simple... et pourtant...
Apres on nous demande de ne pas voler, de respecter son voisin, d aider l orphelin de bien traiter les animaux, de ne aps tuer, de ne pas commettre l inceste d etre hoispitalier, d etre propre.... voila le mal est vu seulement apr les gens qui veulent le voir.
Ensuite si pour toi par exemple prendre les armes pour combattre une cause juste, donc se défendre c est mal, pour moi ca ne l ai pas, car on se doit de se défendre en cas de menace... (je fais illusion al Imam dont tu parles)
Enfin soit...

Posté : 19 avr.05, 13:26
par scotch
Zemoura ta réponse me laisse sans voix. Je te poste cet extrait d’un texte de Salman Rushdie, un grand écrivain de renommée mondiale qui a dû subir une persécution religieuse effroyable au nom de l’Islam. Texte publié dans le journal Libération le 22 mars 2005. Lis-le, il sait de quoi il parle.

Salman Rushdie LIBERATION - 22/03/05



Je ne me suis jamais considéré comme un écrivain particulièrement porté sur la religion, jusqu'à ce que celle-ci me rattrape. La religion faisait bien sûr partie de mon univers littéraire ­ en tant que romancier originaire du sous-continent indien, comment aurait-il pu en être autrement ? Mais je m'imaginais alors goûtant à des perspectives plus vastes et plus savoureuses. Quoi qu'il en soit, lorsque cette «cabale» s'est déclenchée à mon encontre, j'ai dû me décider à faire face au spectre vociférant et répressif qui se dressait devant moi.

Aujourd'hui, seize ans plus tard, la religion s'en prend à nous tous et, même si chacun a, comme ce fut mon cas à l'époque, le sentiment qu'il a d'autres chats à fouetter, il va nous falloir relever ce défi : si l'on échoue, cet ombrageux spectre finira par nous engloutir.Ceux qui ont grandi en Inde après les émeutes de la Partition de 1946-1947, précédant la création des Etats indépendants de l'Inde et du Pakistan, savent combien l'ombre de ces tueries a continué à planer ­ rappel chronique et pénible de ce que les hommes sont capables d'accomplir au nom de Dieu.

L'Inde a connu trop d'épisodes récurrents de ce type ­ à Meerut, dans l'Assam et plus récemment dans le Gujarat. L'histoire de l'Europe aussi est émaillée de méfaits imputables à une religion politisée : les guerres de religion françaises, les conflits aigus qui ont secoué l'Irlande, le «nationalisme catholique» du dictateur espagnol Franco et les armées rivales au sein de la guerre civile anglaise... chantent tous le même hymne.

De tout temps, les êtres humains se sont tournés vers la religion pour répondre à deux grandes questions existentielles : «D'où venons-nous ?», et «Comment coexister ?» Mais sur la question des origines, les religions ont simplement tout faux. L'univers ne fut pas créé en six jours par une force supérieure qui s'est reposée le septième. Il n'est pas non plus sorti d'un chaudron géant agité par un dieu céleste. Et sur un plan social, la vérité est que partout où la religion est aux commandes, c'est la tyrannie qui s'installe, l'inquisition, ou bien encore les talibans.

Pourtant, les religions font toujours miroiter un accès aux vérités éthiques, prodiguant par-là même bienfaits et protection. Et invariablement, ces croyances débordent du cercle privé dans lequel elles s'inscrivent (au même titre que tant d'autres pratiques, acceptables dès lors qu'elles prennent place entre adultes consentants), et à convoiter le pouvoir. Je ne reviendrai pas ici sur l'émergence d'un islamisme radical, car la résurgence de la foi est un sujet qui dépasse largement cette question.

Dans l'Amérique d'aujourd'hui, tout citoyen ­ femme, homosexuel, Afro-Américain, juif ne peut quasiment prétendre accéder aux fonctions les plus élevées. Mais un impie déclaré n'aurait strictement aucune chance d'être élu. J'en veux pour preuve le caractère toujours plus «sacralisant» du discours politique américain : l'actuel président, si l'on en croit Bob Woodward, se perçoit comme «un messager» chargé d'exécuter «la volonté divine», et l'expression «valeurs morales» est devenue le code de ralliement de toute la bigoterie antigay et antiavortement. Fort de leur défaite électorale, les démocrates eux-mêmes semblent se ruer vers ce genre d'arguments au ras des pâquerettes, désespérant sans doute de se faire élire s'ils persistent à omettre cette dimension.

Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne, l'avait prédit : «Dans les années à venir, l'opposition entre croyants et athées sera l'un des aspects dominants des relations entre les Etats-Unis et l'Europe.»

En Europe, l'attentat à la bombe contre une gare à Madrid et le meurtre du cinéaste hollandais Theo Van Gogh commencent à être envisagés comme des sonnettes d'alarme indiquant qu'il est grand temps de sauvegarder et de renforcer les principes laïques qui président à toute démocratie humaniste digne de ce nom.

Avant même que ces atrocités n'aient lieu, la décision française de bannir tout signe extérieur religieux ­ tel que le foulard islamique ­ avait reçu l'assentiment de toute la classe politique. De même, les demandes de «classes ségrégatives» et de «pauses consacrées à la prière» émanant des islamistes ont-elles été rejetées.

Peu d'Européens aujourd'hui se définissent comme «religieux» : 21 % seulement, selon de récentes évaluations, contre 59 % d'Américains.


En Europe, les Lumières ont constitué une échappatoire à l'emprise de la religion, en posant des points de repère sur la pensée. Tandis qu'en Amérique, elles ont occasionné au contraire une fuite vers la liberté religieuse du Nouveau Monde ­ en bref un élan vers la foi, plutôt que son rejet. Partant, de nombreux Européens considèrent l'alliance américaine de la religion et du nationalisme comme effrayante. (...)

Posté : 20 avr.05, 10:37
par zemmoura
Salman Rushdie a une sale réputation. Je ne suis encore pas d accord avec ses opinions...

Posté : 20 avr.05, 22:40
par scotch
As tu au moins lu un de ses livres au lieu de te baser sur sa soi-disant mauvaise réputation ?