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Re: Lorsque l'enfant devient adulte, tout est mort en lui.

Posté : 17 juil.16, 07:41
par jipe
kaboo a écrit :Je parle de la simplicité lorsqu'on l'a perdue. :)
Comment la retrouver ?
On ne la retrouve plus jamais. Cette innocence est liée par l'éducation et la vie qui nous entoure . Même si nous vivons comme des ermites cette vie externe de la notre nous forgera d'une manière ou d'une autre .
Et donc quand c'est perdu c'est pour le reste de notre existence . :(

Re: Lorsque l'enfant devient adulte, tout est mort en lui.

Posté : 17 juil.16, 08:10
par vic
kerridween a dit : Quand on se dit: "je dois vivre dans le présent", c'est que déjà on y est pas.
C'est pour ça qu'essayer de vivre dans le présent ça ne veut rien dire , plus tu veux vivre au présent et plus tu affirmes en toi même ne pas t'y trouver .
D'autres part le présent n'a pas de durée , donc vivre au présent ça ne veut rien dire .
C'est un truc new age .

Re: Lorsque l'enfant devient adulte, tout est mort en lui.

Posté : 17 juil.16, 08:10
par kaboo
Salut jipe et les autres. :D
kaboo a écrit :Je parle de la simplicité lorsqu'on l'a perdue. :)
Comment la retrouver ?
jipe a écrit :On ne la retrouve plus jamais. Cette innocence est liée par l'éducation et la vie qui nous entoure .
Même si nous vivons comme des ermites cette vie externe de la notre nous forgera d'une manière ou d'une autre .
Et donc quand c'est perdu c'est pour le reste de notre existence . :(
Pas si sur. :)

Un enfant n'est rien d'autre qu'un adulte potentiel (en devenir).
La simplicité qu'il perd n'est rien d'autre que la confiance en autrui donc, indirectement, en lui-même.
En ce qui ce qui concerne les rêves (contes de fées), il est normal qu'il s'en détache puisque ce n'est pas réel. Ca appartient au monde des rêves.

Ce que je voulais mettre en avant quand j'ai abordé ce sujet, c'est que les dieux terrifiants auxquels croient les hommes sont des dieux morts depuis longtemps.
C'est pourquoi j'ai fait le parallèle avec ce livre, les dialogues avec l'ange" qui dit entre autre qu'il n'y a pas pire prisonnier que celui qui à forgé sa propre prison.
G. Je me sens souvent submergée par des brumes épaisses.
Comment lutter contre cela ?
-Brumes épaisses, brouillard dense,
ils descendent sur la terre, si le soleil faiblit.
Si tu flambes et brûles devant le Seigneur
A chaque instant, où sont alors les brumes ?
Demande !
G. Comment pourrais-je détruire le mur qui se trouve entre
moi et les autres, et qui me rend insensible ?
-Le mur n’est pas là où tu le crois.
Ma réponse est étrange :
Tu es insensible envers toi-même.

G. Envers moi-même ?
-Envers toi-même. Chaque outil est sacré.
A nouveau, une brume me sépare de ce que je viens d’entendre.
Brume ?
G. Je ne comprends pas bien.
-TU T’ES DETRUITE TOI-MEME.
Même maintenant, tu ne le comprends pas.
G. Je comprends…mais comment pourrais-je réparer ce péché ?
-En protégeant les autres. Il n’y a pas d’autre moyen.
Le mur est en toi-même,
Tu l’as élevé de tes propres mains

Et tu t’y es cachée devant le Seigneur.
Presque tous les hommes se cachent
De cette manière devant LUI.
Ainsi, tu en as du travail ! Quelles prisons terribles !
Toutes les prisons s’ouvriront un jour,
Mais la prison de celui
qui est prisonnier de lui-même ne s’ouvre pas.
Ténèbres éternelles, ténèbres désolées.
Etre sans lumière, c’est terrible !

Aide donc à démolir les murs !
Ici, nous ne pouvons pas aider.
Toi, mon serviteur, tu sais ce qu’est la prison…
Si tu brûles, le Ciel est en toi.
Il n’y a donc rien d’impossible pour toi.
POUR LE FORT, LE PECHE EST ENSEIGNEMENT.
POUR LE FAIBLE, DAMNATION.
Je comprends que, se sentir responsable, efface l’interprétation traditionnelle du péché et de la culpabilité.
Demande !
G. Je ne me rends pas compte quand je me force. Comment pourrais-je le voir tout de suite ?
-Ne regarde pas l’effort, mais la force.
Tu le sais bien, si la force rayonne de toi.
G. Oui.
-Elle doit toujours rayonner.
SI tu l’arrêtes, alors tu te forces.
G. Je l’arrête, mais par quel péché ?
-Question absurde ! Comprends-tu pourquoi ?
G. Non.
-IL N’Y A QU’UN SEUL PECHE : SE DETOURNER DE LUI.
@+ :)

Re: Lorsque l'enfant devient adulte, tout est mort en lui.

Posté : 17 juil.16, 08:13
par Gérard C. Endrifel
vic a écrit :C'est pour ça qu'essayer de vivre dans le présent ça ne veut strictement rien dire .
C'est un truc new age .
En fait si, ça veut strictement dire quelque chose. Suffit d'enlever le "je dois" et de le faire.

Vraiment.

Re: Lorsque l'enfant devient adulte, tout est mort en lui.

Posté : 17 juil.16, 08:19
par vic
Kerridweena dit : En fait si, ça veut strictement dire quelque chose. Suffit d'enlever le "je dois" et de le faire.

Vraiment.
Le présent n'a pas de durée voyons , on ne peut pas vraiment vivre au présent , c'est un non sens .
Le "je " survivrait il sans durée d'existence ?
Qui vie au présent ?
Qui le fait ?

Re: Lorsque l'enfant devient adulte, tout est mort en lui.

Posté : 17 juil.16, 11:18
par Gérard C. Endrifel
Pourquoi chercher à compliquer une chose simple ?

Vivre l'instant présent, c'est concrètement possible. Ça consiste à arrêter de se prendre la tête à outrance sur les choses du passé et de cesser de s'inquiéter outre mesure du lendemain pour pouvoir jouir pleinement de chaque minute qui passe.

Ça consiste à arrêter de chercher des réponses pour la moindre petite chose, ça consiste à simplifier et non à complexifier. Tout n'est pas philosophie dans la vie. Vivre l'instant présent, c'est aussi laisser le rationnel et l'intellectuel au placard pour laisser l'esprit s'amuser et aller où il veut.

Re: Lorsque l'enfant devient adulte, tout est mort en lui.

Posté : 17 juil.16, 21:24
par vic
Kerridween a écrit :Pourquoi chercher à compliquer une chose simple ?

Vivre l'instant présent, c'est concrètement possible. Ça consiste à arrêter de se prendre la tête à outrance sur les choses du passé et de cesser de s'inquiéter outre mesure du lendemain pour pouvoir jouir pleinement de chaque minute qui passe.

Ça consiste à arrêter de chercher des réponses pour la moindre petite chose, ça consiste à simplifier et non à complexifier. Tout n'est pas philosophie dans la vie. Vivre l'instant présent, c'est aussi laisser le rationnel et l'intellectuel au placard pour laisser l'esprit s'amuser et aller où il veut.
Le présent n'a pas de durée , au moment même où on cherche à le saisir il n'est déjà plus là .
Ce que nous percevons sont déjà des objets disparus car il y a décalage entre le fait de voir et de percevoir .
On ne peut pas vivre ou saisir un instant du présent puisque le présent n'existe pas dans un absolu mais seulement d'un point de vue relatif .
Vivre au présent je le répète est quelque chose qui ne veut rien dire , le présent est relatif , il n'a pas d'existence autonome , il n'existe que relativement au passé et au futur , en interdépendance .
Vivre au présent c'est une invention new age .
Kerridween a dit : Vivre l'instant présent, c'est aussi laisser le rationnel et l'intellectuel au placard pour laisser l'esprit s'amuser et aller où il veut.
Votre réflexion me fait penser qu'on doit être étroitement attaché à être au présent , j'ai l'impression justement que ça en devient une affaire très conceptuelle justement , même figée .Il ne suffit pas de déclarer qu'on ne veut pas du conceptuel pour être certain de ne pas en faire , au contraire le concept du non concept est toujours un concept non ? Le sujet pourrait se résumer à cela , peut on se libérer du concept ? Je ne pense pas , on peut simplement prendre conscience de son caractère relatif , en le remettant en perspective , c'est le sens du détachement du bouddhisme .
L'enfant à mon sens ne vie pas dans l'absence du monde conceptuel , il n'a pas encore collé des images absolues sur les choses conceptuellement c'est tout , ça reste encore flou , mais la capacité inhérente à conceptualiser est présente en lui en germe , elle n'est pas absente au sens stricto senso .