Re: Fusillade en cours dans un centre commercial de Munich
Posté : 23 juil.16, 02:48
Tuerie de Munich : un forcené fasciné par les tueries de masse
Selon la police, le tueur de 18 ans souffrait de dépression. Sans lien avec Daech, il a, semble-t-il, répliqué la tuerie de Breivik 5 ans après.
L'attaque a fait neuf morts. L'assaillant s'est suicidé. Ses motivations sont encore "totalement inconnues" selon la police.
L'attaque a fait neuf morts. L'assaillant s'est suicidé. Ses motivations sont encore "totalement inconnues" selon la police.
Après la tuerie qui s'est déroulée vendredi soir dans un centre commercial très fréquenté à Munich, et qui a fait 10 morts et 16 blessés, la police penche ce samedi pour l'acte "classique" d'un forcené, fasciné par les tueries de masse et qui a agi "sans motivations politiques". Lors d'une nouvelle conférence de presse qui a débuté peu avant midi, la police bavaroise a livré plus de détails sur la personnalité du tireur sur la foi des éléments retrouvés sur lui et lors de la perquisition du domicile des parents du jeune homme, non loin du lieu du massacre. Dans son sac à dos, les enquêteurs ont ainsi trouvé pas moins de 300 munitions, indiquant que selui-ci avait l'intention de commettre un véritable carnage.
Des documents sur la tuerie d'Utoya en Norvège
Il a été identifié comme un Germano-Iranien, né en Allemagne il y a 18 ans, David Ali Sonboly, confirmant une information de Bild. Le tabloïd a publié sur son site une photo du jeune homme. Selon la police, il souffrait d'une "forme de dépression".
La police a confirmé que le jeune garçon n'avait aucun lien avec Daech. Plusieurs livres sur la folie meurtrière ont par contre été retrouvés chez lui. La police estime qu'un lien peut être fait entre l'attaque qui a frappé la nuit dernière Munich et le cinquième anniversaire du massacre d'Utoya près d'Oslo lorsque Anders Behring Breivik a tué 77 personnes. Le jeune homme, qui s'est suicidé, possédait en effet dans son appartement des documents liés à cette tuerie. Toutefois, les enquêteurs précisent que rien n'indique qu'il partageait l'idéologie raciste de Breivik.
La Police a également confirmé les informations de Bild selon lesquelles le tueur a tendu un véritable piège à ses victimes, en piratant le compte Facebook d'une femme, "Selina Akim", où il invitait des jeunes dans le McDonald's du centre commercial. La plupart des victimes sont en effet très jeunes, des adolescents et de jeunes adultes, avec qui il a pu être en contact avant les faits. Parmi elles figurent trois Kosovars, trois Turcs et un Grec.
Selon Bild, le jeune homme possédait un calibre 9 millimètres apparemment volé puisque le numéro de série avait été gratté.
"Je ne l'ai jamais vu en colère"
On savait depuis vendredi soir qu'il a agi seul et qu'il n'était pas connu des services de police. Dans son quartier, les voisins tombaient des nues, selon les témoignages recueillis par l'AFP. Certains des élèves fréquentant la même école située près de son domicile parlent d'un jeune calme et discret. Une voisine, sur les lieux, a affirmé connaître le jeune homme, "une bonne personne (...) qui riait comme toute personne normale". "Je ne l'ai jamais vu en colère, je n'ai jamais entendu de problème avec la police ou avec les voisins", a témoigné Delfye Dalbi, 40 ans, qui habite le même immeuble que le tireur.
Sur une courte vidéo amateur largement diffusée sur les réseaux sociaux vendredi soir peu après la tuerie, un riverain agonit d'injures un homme vêtu de noir, un pistolet à la main, qui se trouve sur le toit du centre commercial et qui, selon la police, pourrait bien être l'auteur des tirs. "Sale métèque", lui lance-t-il. Une voix qui pourrait être celle de l'assaillant lui répond : "Je suis allemand, je suis né ici. Dans un quartier de Hartz IV", (le nom de l'allocation chômage longue durée, synonyme en allemand de quartier défavorisé, NDLR), avant de lancer : "Je suis en traitement hospitalier. Je n'ai rien fait."
Selon la police, le tueur de 18 ans souffrait de dépression. Sans lien avec Daech, il a, semble-t-il, répliqué la tuerie de Breivik 5 ans après.
L'attaque a fait neuf morts. L'assaillant s'est suicidé. Ses motivations sont encore "totalement inconnues" selon la police.
L'attaque a fait neuf morts. L'assaillant s'est suicidé. Ses motivations sont encore "totalement inconnues" selon la police.
Après la tuerie qui s'est déroulée vendredi soir dans un centre commercial très fréquenté à Munich, et qui a fait 10 morts et 16 blessés, la police penche ce samedi pour l'acte "classique" d'un forcené, fasciné par les tueries de masse et qui a agi "sans motivations politiques". Lors d'une nouvelle conférence de presse qui a débuté peu avant midi, la police bavaroise a livré plus de détails sur la personnalité du tireur sur la foi des éléments retrouvés sur lui et lors de la perquisition du domicile des parents du jeune homme, non loin du lieu du massacre. Dans son sac à dos, les enquêteurs ont ainsi trouvé pas moins de 300 munitions, indiquant que selui-ci avait l'intention de commettre un véritable carnage.
Des documents sur la tuerie d'Utoya en Norvège
Il a été identifié comme un Germano-Iranien, né en Allemagne il y a 18 ans, David Ali Sonboly, confirmant une information de Bild. Le tabloïd a publié sur son site une photo du jeune homme. Selon la police, il souffrait d'une "forme de dépression".
La police a confirmé que le jeune garçon n'avait aucun lien avec Daech. Plusieurs livres sur la folie meurtrière ont par contre été retrouvés chez lui. La police estime qu'un lien peut être fait entre l'attaque qui a frappé la nuit dernière Munich et le cinquième anniversaire du massacre d'Utoya près d'Oslo lorsque Anders Behring Breivik a tué 77 personnes. Le jeune homme, qui s'est suicidé, possédait en effet dans son appartement des documents liés à cette tuerie. Toutefois, les enquêteurs précisent que rien n'indique qu'il partageait l'idéologie raciste de Breivik.
La Police a également confirmé les informations de Bild selon lesquelles le tueur a tendu un véritable piège à ses victimes, en piratant le compte Facebook d'une femme, "Selina Akim", où il invitait des jeunes dans le McDonald's du centre commercial. La plupart des victimes sont en effet très jeunes, des adolescents et de jeunes adultes, avec qui il a pu être en contact avant les faits. Parmi elles figurent trois Kosovars, trois Turcs et un Grec.
Selon Bild, le jeune homme possédait un calibre 9 millimètres apparemment volé puisque le numéro de série avait été gratté.
"Je ne l'ai jamais vu en colère"
On savait depuis vendredi soir qu'il a agi seul et qu'il n'était pas connu des services de police. Dans son quartier, les voisins tombaient des nues, selon les témoignages recueillis par l'AFP. Certains des élèves fréquentant la même école située près de son domicile parlent d'un jeune calme et discret. Une voisine, sur les lieux, a affirmé connaître le jeune homme, "une bonne personne (...) qui riait comme toute personne normale". "Je ne l'ai jamais vu en colère, je n'ai jamais entendu de problème avec la police ou avec les voisins", a témoigné Delfye Dalbi, 40 ans, qui habite le même immeuble que le tireur.
Sur une courte vidéo amateur largement diffusée sur les réseaux sociaux vendredi soir peu après la tuerie, un riverain agonit d'injures un homme vêtu de noir, un pistolet à la main, qui se trouve sur le toit du centre commercial et qui, selon la police, pourrait bien être l'auteur des tirs. "Sale métèque", lui lance-t-il. Une voix qui pourrait être celle de l'assaillant lui répond : "Je suis allemand, je suis né ici. Dans un quartier de Hartz IV", (le nom de l'allocation chômage longue durée, synonyme en allemand de quartier défavorisé, NDLR), avant de lancer : "Je suis en traitement hospitalier. Je n'ai rien fait."