Nietzche a tenté ce travail dans son œuvre "Au delà du bien et du mal". Il y réfute la transcendance de la morale :Boemboy a écrit : Je manque de culture philosophique pour répondre à cette question: qui a proposé des notions de bien et de mal basées exclusivement sur la société humaine et totalement étrangères aux sources religieuses ?
"Les idéaux moraux ne sont pourtant pas descendus du ciel, ils n’existent pas comme le “Bien en soi” platonicien.
Selon lui, l’origine véritable de la morale n'est pas d'ordre suprasensible, intellectuelle, ontologique, absolue, métaphysique... L'idée "absolue" de bien et de mal est envisagée comme un "travestissement de nos pulsions".
J'ai trouvé une très bonne analyse fragmentée de son œuvre, une retranscription d’un cours oral d'Eric Blondel (Sorbonne) : http://www.philopsis.fr/IMG/pdf_nietzsc ... et_mal.pdf
Comme le disait Boemboy, une définition simplifiée couramment acceptée du mal serait : "Ce qui nuit à la vie". En ce sens, oui, j'ai déjà fait le mal. Bon, il s'agissait essentiellement de fourmis et de moustiques. Mais tout de même !uzzi21 a écrit : Toi, n'as tu jamais fais de mal ?
Certains prétendent que "des voix" leur ont ordonné de tuer... Que doit-on en penser ?MonstreLePuissant a écrit : Est-il libre ? Oui ! Rien ne l'oblige, ni à faire le bien, ni à faire le mal.
Dans l'absolu, je suis d'accord. Sans l'humanité, les notions de bien et de mal n'existeraient tout simplement pas. Le bien et le mal sont des représentations. Encore que certaines actions animales semblent revêtir une intentionnalité tantôt bienveillante, tantôt malveillante. Un travestissement de nos pulsions disait Nietzsche ? Cela semble faire sens...MonstreLePuissant a écrit : En réalité, il n'y a ni bien, ni mal.