À la base et dans son esprit une confession n'est pas inclusive mais exclusive ce qui constitue déjà une bonne pierre d'achoppement pour le vivre ensemble. Dénoncer les incongruités contenues dans certains textes religieux est avisé. Mais je ne pense pas qu'une approche dictatoriale soit réaliste dans le contexte des mosaïques sociales déjà en place. Des étapes et des prises de positions claires sur l'intégration aux valeurs ou la contestations des valeurs communes sont nécessaires. Donner la primauté aux valeurs citoyennes communes et non pas à des cultes religieux particuliers. Par exemple burkini.et bikini sur une même plage sans espace réservé ni aménagements particuliers. Tous égaux devant l'océan.vic a écrit :C'est parce que sous couvert de nom religion l'islam ne peut pas faire l'objet d'évaluation que le bas blesse , mais je ne vois pas en quoi une religion qui incite ouvertement à la haine des chrétiens , des mécréants et des juiifs dans les textes et à la mise à mort de tout musulmans qui quitte sa religion ne serait pas inconstitutionnelle .
Le conseil d'état a parlé
Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:52.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:59Exactement , il faut de plus en plus soulever les incongruités de l'islam , surtout ses dangers , à ce titre beaucoup de spécialistes de l'islam apostats comme Majid Oukacha le font très bien, il suffit d'abondamment les faire connaitre .Inti a dit : Dénoncer les incongruités contenues dans certains textes religieux est avisé
Modifié en dernier par vic le 26 août16, 04:00, modifié 1 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:59vic a écrit : Exactement , il faut de plus en plus soulever les incongruités de l'islam , surtout ses dangers , à ce titre beaucoup de spécialistes de l'islam apostats comme Majid Oukacha le font très bien .
et ses bons coups? on les écarte?
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 04:03Je rappelle que l'islam via le coran incite à la mise à mort de tout musulman qui quitte sa religion et qu'on appelle cela l'apostasie , l'apostasie est toujours pratiquée dans beaucoup de pays musulmans du reste .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 04:05La réaction vive que peut susciter la saga du burkini vient du manque de constance et de fermeté devant les accommodements particuliers. Une sorte d'effet de balancier entre la tolérance molle et l'intolérance dure à défaut d'avoir une politique citoyenne claire et limpide.vic a écrit :Exactement , il faut de plus en plus soulever les incongruités de l'islam , surtout ses dangers , à ce titre beaucoup de spécialistes de l'islam apostats comme Majid Oukacha le font très bien
.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 04:12Excellente décision du Conseil d'Etat. C'était plus que probable qu'il casse ces arrêtés. Félicitations à ces juges !
« Il est plus facile de tromper les gens, que de les convaincre qu'ils ont été trompés. » - Mark Twain
« Certains ont de Dieu une vision si large et si souple qu'ils ne peuvent que le trouver partout où ils le cherchent. [...] Si vous voulez dire que « Dieu est l'énergie », vous pouvez le trouver dans un morceau de charbon. » - Steven Weinberg
« Certains ont de Dieu une vision si large et si souple qu'ils ne peuvent que le trouver partout où ils le cherchent. [...] Si vous voulez dire que « Dieu est l'énergie », vous pouvez le trouver dans un morceau de charbon. » - Steven Weinberg
Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 04:14MAIS...Luxus a écrit :Excellente décision du Conseil d'Etat. C'était plus que probable qu'il casse ces arrêtés. Félicitations à ces juges !
Pour les "traditionnalistes", cette permutation des valeurs religieuses versus civiques (laïcité) est une dérive; c'est reléguer au second rang un principe social (la culture religieuse) qu'on a de tout temps estimé comme philosophiquement supérieur à tout autre sentiment. Il est transcendant, sacré et identitaire, communautaire. C'est une vision avec un modus vivendi.
La laïcité n'est pas une profession de foi ni un creux philosophique. C'est un pragmatisme qui sépare la société civile et politique dans sa gouverne des dogmes religieux, un choix de société qui est devenu une politique d'État informelle dans le monde occidental. Cette distanciation de la conscience sociale des diktats religieux, a permis de faire évoluer et élargir le sens moral des sociétés avec un impact marquant sur la philosophie sociale. L'esprit social, au travers la culture générale et son développement, a dépassé le cadre de la culture religieuse et l'esprit de ses lois.
Donc il.faut souligner le fait que ce jugement est fait au nom de.la laïcité comme principe premier et non au nom de la liberté de religion ou du culte religieux.
.
Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 04:25Un Conseil D’État trop politisé, par Camille Mialot
Camille Mialot est avocat spécialiste en droit public. Suite à la lecture de notre rapport « Système national d’intégrité – France », il nous a fait part de sa réaction concernant l’indépendance du Conseil d’État. Nous lui avons proposé d’ouvrir le débat sur ce sujet en publiant sur notre blog la tribune qu’il a signé sur le site du Monde le 28 mai dernier. N’hésitez pas à contribuer vous-aussi au débat en laissant vos commentaires au bas de cet article !
François Hollande l’a affirmé, la réforme de la justice sera la priorité. Beaucoup l’ignorent, mais la justice, en France, est divisée en deux : d’un côté, la justice judiciaire avec ses grands dossiers médiatiques – les « affaires » – et aussi son quotidien (les divorces et les conflits entre personnes privées) ; et de l’autre, la justice administrative, plus discrète. Son rôle est considérable puisque le juge administratif tranche les conflits que toute personne peut avoir avec l’administration au sens large : collectivités territoriales, ministre, Conseil supérieur de l’audiovisuel, etc.
Le rôle de la justice administrative est fondamental pour la garantie de la démocratie et de l’État de droit, car toute personne concernée doit pouvoir contester les décisions illégales des autorités publiques. Or la réforme de la justice administrative n’a pas été évoquée lors de la campagne présidentielle. Cela signifie-t-il que tout va bien dans la justice administrative ?
Comparativement, la justice administrative semble moins souffrir du manque de moyens que la justice judiciaire. Cependant, elle souffre d’un autre mal très particulier : elle est très politisée. Car, si les juges administratifs du premier degré et de l’appel sont des juges presque comme les autres, les membres du Conseil d’État, juridiction suprême de l’ordre administratif, sont recrutés pour partie par la voie de l’ENA et pour partie (la moitié) par nomination par le président de la République.
Dans ce dernier cas, le président nomme qui bon lui semble au sommet de la juridiction administrative, sans recueillir d’autre avis que celui du vice-président du Conseil d’État qui est aussi un ex-secrétaire général du gouvernement.
Le président sortant n’a pas dérogé à la pratique instaurée par ses prédécesseurs : il a nommé entre les deux tours de l’élection deux anciens membres de son cabinet au Conseil D’État. Aucun des deux ne possède ne serait-ce qu’un diplôme de droit.
Chez nos plus proches voisins européens, en Italie, en Espagne, en Allemagne, il est indispensable de justifier des plus hautes qualifications juridiques (ce qui semble évident nous parlons de la cour suprême !) et d’avoir démontré une aptitude à l’exercice des fonctions de juge.
Comment expliquer aux citoyens, aux entreprises, aux collectivités territoriales qui ont sollicité du juge administratif une décision impartiale dans leurs litiges avec un préfet, un ministre ou le président de la République lui-même, que la question va être tranchée en partie par des personnes nommées en raison de leur proximité du pouvoir politique et qui ne possèdent aucun diplôme de droit ?
Il est normal de s’émouvoir lorsque tel procureur ou tel magistrat judiciaire est nommé en raison de sa proximité avec le pouvoir. Cependant il faut rappeler que cette nomination est soumise à l’avis préalable du Conseil supérieur de la magistrature, et que cette nomination concerne des personnes qui sont déjà magistrats.
Pourquoi les nominations qui interviennent au Conseil d’État au bon vouloir du président ne provoquent aucune réaction ? De même suscite de nombreuses interrogations la pratique – ancienne – mais à nouveau constatée dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui concerne principalement cette fois les membres entrés au Conseil par le concours de l’ENA, de constituer le vivier des cabinets ministériels.
Cela concerne entre 20 et 30 membres en exercice soit environ 15 % des effectifs. A chaque alternance politique la haute juridiction se vide de ses éléments proches de la nouvelle majorité et se remplit des « perdants » par un singulier principe de vases communicants. Cette pratique est la manifestation d’une proximité avec le pouvoir exécutif qui ne nous semble pas compatible avec l’indépendance que doit manifester le juge vis-à-vis des autres pouvoirs. Et ce curieux mouvement de balancier n’est pas de nature à donner au justiciable l’image d’une justice administrative impartiale en son sommet.
François Hollande a dit vouloir restaurer un État impartial. Il se trouve dans la position rare de ne devoir son élection à personne d’autre qu’aux Français. Il a donc l’opportunité de réformer une institution, le Conseil d’État, utile et efficace mais qui cumule aussi des défauts dont son extrême politisation. Cette politisation n’est pas compatible avec sa mission juridictionnelle et ne donne pas aux justiciables l’apparence d’une justice impartiale.
Le président pourra penser qu’il y a d’autres priorités que de heurter de front une institution aussi puissante que le Conseil d’Etat. Mais ce serait une vision de court terme, car la confiance des opérateurs économiques tient aussi dans la confiance dans un système juridique. On investit dans un pays car l’on sait à quoi s’attendre en termes juridiques et en cas de litiges avec les autorités publiques.
Or comment avoir confiance dans une juridiction suprême dont la moitié des membres sont nommés par le président sans conditions et sans réel contrôle ?
Camille Mialot est avocat spécialiste en droit public. Suite à la lecture de notre rapport « Système national d’intégrité – France », il nous a fait part de sa réaction concernant l’indépendance du Conseil d’État. Nous lui avons proposé d’ouvrir le débat sur ce sujet en publiant sur notre blog la tribune qu’il a signé sur le site du Monde le 28 mai dernier. N’hésitez pas à contribuer vous-aussi au débat en laissant vos commentaires au bas de cet article !
François Hollande l’a affirmé, la réforme de la justice sera la priorité. Beaucoup l’ignorent, mais la justice, en France, est divisée en deux : d’un côté, la justice judiciaire avec ses grands dossiers médiatiques – les « affaires » – et aussi son quotidien (les divorces et les conflits entre personnes privées) ; et de l’autre, la justice administrative, plus discrète. Son rôle est considérable puisque le juge administratif tranche les conflits que toute personne peut avoir avec l’administration au sens large : collectivités territoriales, ministre, Conseil supérieur de l’audiovisuel, etc.
Le rôle de la justice administrative est fondamental pour la garantie de la démocratie et de l’État de droit, car toute personne concernée doit pouvoir contester les décisions illégales des autorités publiques. Or la réforme de la justice administrative n’a pas été évoquée lors de la campagne présidentielle. Cela signifie-t-il que tout va bien dans la justice administrative ?
Comparativement, la justice administrative semble moins souffrir du manque de moyens que la justice judiciaire. Cependant, elle souffre d’un autre mal très particulier : elle est très politisée. Car, si les juges administratifs du premier degré et de l’appel sont des juges presque comme les autres, les membres du Conseil d’État, juridiction suprême de l’ordre administratif, sont recrutés pour partie par la voie de l’ENA et pour partie (la moitié) par nomination par le président de la République.
Dans ce dernier cas, le président nomme qui bon lui semble au sommet de la juridiction administrative, sans recueillir d’autre avis que celui du vice-président du Conseil d’État qui est aussi un ex-secrétaire général du gouvernement.
Le président sortant n’a pas dérogé à la pratique instaurée par ses prédécesseurs : il a nommé entre les deux tours de l’élection deux anciens membres de son cabinet au Conseil D’État. Aucun des deux ne possède ne serait-ce qu’un diplôme de droit.
Chez nos plus proches voisins européens, en Italie, en Espagne, en Allemagne, il est indispensable de justifier des plus hautes qualifications juridiques (ce qui semble évident nous parlons de la cour suprême !) et d’avoir démontré une aptitude à l’exercice des fonctions de juge.
Comment expliquer aux citoyens, aux entreprises, aux collectivités territoriales qui ont sollicité du juge administratif une décision impartiale dans leurs litiges avec un préfet, un ministre ou le président de la République lui-même, que la question va être tranchée en partie par des personnes nommées en raison de leur proximité du pouvoir politique et qui ne possèdent aucun diplôme de droit ?
Il est normal de s’émouvoir lorsque tel procureur ou tel magistrat judiciaire est nommé en raison de sa proximité avec le pouvoir. Cependant il faut rappeler que cette nomination est soumise à l’avis préalable du Conseil supérieur de la magistrature, et que cette nomination concerne des personnes qui sont déjà magistrats.
Pourquoi les nominations qui interviennent au Conseil d’État au bon vouloir du président ne provoquent aucune réaction ? De même suscite de nombreuses interrogations la pratique – ancienne – mais à nouveau constatée dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui concerne principalement cette fois les membres entrés au Conseil par le concours de l’ENA, de constituer le vivier des cabinets ministériels.
Cela concerne entre 20 et 30 membres en exercice soit environ 15 % des effectifs. A chaque alternance politique la haute juridiction se vide de ses éléments proches de la nouvelle majorité et se remplit des « perdants » par un singulier principe de vases communicants. Cette pratique est la manifestation d’une proximité avec le pouvoir exécutif qui ne nous semble pas compatible avec l’indépendance que doit manifester le juge vis-à-vis des autres pouvoirs. Et ce curieux mouvement de balancier n’est pas de nature à donner au justiciable l’image d’une justice administrative impartiale en son sommet.
François Hollande a dit vouloir restaurer un État impartial. Il se trouve dans la position rare de ne devoir son élection à personne d’autre qu’aux Français. Il a donc l’opportunité de réformer une institution, le Conseil d’État, utile et efficace mais qui cumule aussi des défauts dont son extrême politisation. Cette politisation n’est pas compatible avec sa mission juridictionnelle et ne donne pas aux justiciables l’apparence d’une justice impartiale.
Le président pourra penser qu’il y a d’autres priorités que de heurter de front une institution aussi puissante que le Conseil d’Etat. Mais ce serait une vision de court terme, car la confiance des opérateurs économiques tient aussi dans la confiance dans un système juridique. On investit dans un pays car l’on sait à quoi s’attendre en termes juridiques et en cas de litiges avec les autorités publiques.
Or comment avoir confiance dans une juridiction suprême dont la moitié des membres sont nommés par le président sans conditions et sans réel contrôle ?
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 04:40L'absence de contrôle est le meilleur moyen de garantir la neutralité. Quand on contrôle un organe, on lui ôte de facto toute possibilité d'avoir une vie autonome.yacoub a écrit :
Or comment avoir confiance dans une juridiction suprême dont la moitié des membres sont nommés par le président sans conditions et sans réel contrôle ?
De plus, s'ils s' étaient alignés sur l'avis du président, ils auraient rendu un avis flou (ni stigmatisation, ni provocation), alors que là c'est clair net et précis.
Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 07:20Expliquez moi pourquoi le conseil d'état, ce qui n'est pas rien, doit se réunir en "urgence" pour interdire des arrêtés pris par des maires pour leur propre plage ?
Ces arrêtés ne concernaient que quelques villes, un vingtaine, et uniquement des ville à plages.
Doit on laisser le communautarisme s'installer encore plus ?
Supposons que je crée une religion, car moi aussi je peux me prétendre prophète, qui infantilise la femme.
- elles n'auront pas le droit de conduire une voiture
- Pas le droit de sortir sans être accompagnée d'un proche mâle
- doivent se couvrir de la tête aux pied
- ne doivent pas montrer leur intimité à un médecin homme
- doivent être soumises à leur mari, si elles désobéissent il a le droit de la frapper
En contreparti, l'homme ne devra pas manger de porc, ce qui est reconnaissons le très contraignant, ça leur sera difficile à supporter, mais bon c'est moi qui décide, vu que je suis le prophète de cette nouvelle religion.
Cette religion dont je suis le prophète, est elle une atteinte à la liberté de la femme ?
Et de l'homme (car lui n'a pas le droit de manger du porc, et vu que c'est sa femme qui prépare le repas ...) ?
Le conseil d'état se réunira t il pour interdire ma nouvelle religion ?
Ces arrêtés ne concernaient que quelques villes, un vingtaine, et uniquement des ville à plages.
Doit on laisser le communautarisme s'installer encore plus ?
Supposons que je crée une religion, car moi aussi je peux me prétendre prophète, qui infantilise la femme.
- elles n'auront pas le droit de conduire une voiture
- Pas le droit de sortir sans être accompagnée d'un proche mâle
- doivent se couvrir de la tête aux pied
- ne doivent pas montrer leur intimité à un médecin homme
- doivent être soumises à leur mari, si elles désobéissent il a le droit de la frapper
En contreparti, l'homme ne devra pas manger de porc, ce qui est reconnaissons le très contraignant, ça leur sera difficile à supporter, mais bon c'est moi qui décide, vu que je suis le prophète de cette nouvelle religion.
Cette religion dont je suis le prophète, est elle une atteinte à la liberté de la femme ?
Et de l'homme (car lui n'a pas le droit de manger du porc, et vu que c'est sa femme qui prépare le repas ...) ?
Le conseil d'état se réunira t il pour interdire ma nouvelle religion ?
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 07:22Souffle a écrit :Expliquez moi pourquoi le conseil d'état, ce qui n'est pas rien, doit se réunir en "urgence" pour interdire des arrêtés pris par des maires pour leur propre plage ?
Ces arrêtés ne concernaient que quelques villes, un vingtaine, et uniquement des ville à plages.
Doit on laisser le communautarisme s'installer encore plus ?
Supposons que je crée une religion, car moi aussi je peux me prétendre prophète, qui infantilise la femme.
- elles n'auront pas le droit de conduire une voiture
- Pas le droit de sortir sans être accompagnée d'un proche mâle
- doivent se couvrir de la tête aux pied
- ne doivent pas montrer leur intimité à un médecin homme
- doivent être soumises à leur mari, si elles désobéissent il a le droit de la frapper
En contreparti, l'homme ne devra pas manger de porc, ce qui est reconnaissons le très contraignant, ça leur sera difficile à supporter, mais bon c'est moi qui décide, vu que je suis le prophète de cette nouvelle religion.
Cette religion dont je suis le prophète, est elle une atteinte à la liberté de la femme ?
Et de l'homme (car lui n'a pas le droit de manger du porc, et vu que c'est sa femme qui prépare le repas ...) ?
Le conseil d'état se réunira t il pour interdire ma nouvelle religion ?
Oui si il y a plainte de la part de gens aptes à en formuler... et que ca mérite d'être entendu.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 07:29L'absence de contrôle est le meilleur moyen de garantir la neutralité. Quand on contrôle un organe, on lui ôte de facto toute possibilité d'avoir une vie autonome.
De plus, s'ils s' étaient alignés sur l'avis du président, ils auraient rendu un avis flou (ni stigmatisation, ni provocation), alors que là c'est clair net et précis.
La neutralité n'existe pas, surtout avec nos politiciens actuels qui ne cherchent qu'à séduire
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 08:54Le conseil d'Etat a indiqué a indiqué en ce qui concerne le droit. La cause du décret du maire était atteindre à l'ordre public. Comme dans les faits il n'y a pas d'atteindre à l'ordre public, la cause n'est pas recevable donc le décret non plus. Par contre les décrets qui étaient contre la prière de la rue concernaient bien atteinte à l'ordre public, donc étaient recevable. Il faut bien comprendre que ces femmes acceptent d'être des être inférieures à l'homme, car elles seules doivent se couvrir et non leur mari. Une femme qui s'habillerait en sac à patate avec des grosses lunettes loupes, mal coiffée et non lavée a un peu le schéma de ces femmes, et pourtant elle ne sera pas traité d'islamiste. Bien que je sois contre cette forme de traitement de la femme, je pense que c'est à la communauté musulmane de faire son ménage, mais l'état a aussi un rôle à joué dans le principe même de l'éducation nationale au niveau de l'égalité entre les deux sexes, mettre une loie sur comment on doit s'habiller ou non serait bien trop complexe, surtout si on invente encore un autre vêtement type religieux, sans compter les derive de la loie , comme si cela se confirme pour cette femme qui avait juste un pareo car elle était mal dans son corps à la suite de ses trois grossesses.
Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 09:22Absolument faux.vic a écrit :l'islam via le coran incite à la mise à mort de tout musulman qui quitte sa religion
C'est la sunnah qui donne cette peine pour les apostats.
Le Coran est silencieux sur le sujet.
Il faut d'abord avoir raison. Une idée fausse est une idée fausse.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 09:25Quant à la sunnah, faut être vraiment prudent avec tous ses hadiths...Seleucide a écrit : vic a écrit :l'islam via le coran incite à la mise à mort de tout musulman qui quitte sa religion
Absolument faux
C'est la sunnah qui donne cette peine pour les apostats.
Le Coran est silencieux sur le sujet.
Cetrains sont faux, d'autres déformation, d'autres issus des Omeydes...
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