Posté : 15 juin05, 12:03
11. LES MERES
L’Ancien Testament commande en plusieurs endroits un traitement bon et prévenant à l’égard des parents et condamne ceux qui les déshonorent. Par exemple, « Si quiconque maudit son père ou sa mère, il doit être mis à mort » (Lev 20 :9) et « l’homme sage apporte joie à son père mais l’idiot dédaigne sa mère » (Proverbes 15 :20) Même si honorer son père seul est mentionné à plusieurs endroits par exemple « l’homme sage tient compte de l’instruction de son père » (Proverbes 13 :1), la mère toute seule n’est jamais mentionnée.
En outre, on n’insiste pas particulièrement sur le traitement bienveillant dû à la mère en signe de reconnaissance de la souffrance de la grossesse et de l’allaitement. De plus, les mères n’héritent jamais de leurs enfants alors que c’est le cas des pères. [41]
Il est difficile de parler du Nouveau Testament comme une écriture qui appelle à honorer sa mère. Au contraire, on a l’impression que le Nouveau Testament considère le traitement bienveillant des mères comme un obstacle sur la Voie de Dieu. Selon le Nouveau Testament, on ne peut devenir un bon chrétien digne de devenir un disciple du Christ sans avoir détesté sa mère. On attribue à Jésus ces paroles :
« « Si quelqu’un vient à moi et ne détest passon père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » (Luc 14 :26).
En outre, le Nouveau Testament décrit Jésus comme indifférent, voire irrespectueux, de sa propre mère. Par exemple, quand elle vint le chercher pendant qu’il prêchait une foule, il ne s’est pas soucié de sa présence : « Arrivent sa mère et ses frères. Restant dehors, ils le firent appeler. La foule était assise autour de lui. On lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont dehors ; ils te cherchent ». Il leur répond : « Qui sont ma mère et mes frères » ? Et, parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, voilà mon frère, ma sœur, ma mère ». » (Mark 3 :31-35)
On pourrait arguer du fait que Jésus essayait d’enseigner à son audience l’importante leçon que les liens religieux ne sont pas moins importants que les liens familiaux.
Toutefois, il aurait pu enseigner à ses auditeurs la même leçon sans démontrer cette absolue indifférence à sa mère. La même attitude irrespectueuse est décrite quand il a refusé d’approuver la déclaration faite par un membre de son assistance de bénédiction du rôle de la mère qui donne naissance et qui le soigne :
« Or, comme il disait cela, une femme éleva la voix du milieu de la foule et lui dit : « Heureuse celle qui t’a porté et allaité » ! Mais lui, il dit : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’observent » ! « (Luc 11 :27-28)
Si une mère de la stature de la vierge Marie a été traitée avec une telle discourtoisie, comme décrit dans le Nouveau Testament, par un fils de la stature de Jésus Christ, alors comment la mère chrétienne moyenne devrait être traitée par ses fils chrétiens moyens ?
En Islam, l’honneur, le respect et l’estime attachés à la maternité est incomparable. Le Coran place l’importance de la bienveillance à l’égard des parents en seconde position, juste derrière l’importance de l’adoration de Dieu Tout Puissant
" et ton Seigneur a décrété : « n’adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi ; alors ne leur dis point : « Fi ! « et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses.et par miséricorde ; abaisse pour eux l’aile de l’humilité ; et dis : « Ô mon Seigneur, fais-leur ; à tous deux ; miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit "
Sourate 17, Al-Isra (Le Voyage Nocturne, versets 23-24
Le Coran en plusieurs autres endroits porte un accent sur le grand rôle de la mère qui donne naissance et qui soigne :
" Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère ; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans. »
Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents."
Sourate 31, Luqman, verset 14
La place toute particulière des mères en Islam a été éloquemment décrite par le Prophète Mouhammad sws :
« Un homme demanda au Prophète : ‘Qui dois je honorer le plus ?’
Le Prophète sws répondit : ‘Ta mère’.
‘Et qui d’autre ?’ demanda l’homme.
Le Prophète sws répondit : ‘Ta mère’.
‘Et qui d’autre ?’ demanda l’homme.
Le Prophète sws répondit : ‘Ta mère !’.
‘Et qui d’autre encore ?’ demanda l’homme.
Le Prophète sws répondit : ‘Ton père’.(Bukhari and Muslim).
Parmi les quelques préceptes que les Musulmans observent avec piété jusqu’à aujourd’hui, on trouve le traitement des mères. L’honneur que les mères musulmanes reçoivent de leurs fils et filles est exemplaire. Les relations intensément affectueuses entre les mères musulmans et leurs enfants ainsi que le profond respect que les hommes musulmans témoignent à leurs mères étonnent souvent les Occidentaux [43]
[Haut]
[7]. Swidler, op. cit., p. 140.
[8]. Denise L. Carmody, "Judaism", in Arvind Sharma, ed., op. cit., p. 197.
[9]. Swidler, op. cit., p. 137.
[10]. Ibid., p. 138.
[11]. Sally Priesand, Judaism and the New Woman (New York: Behrman House, Inc., 1975) p. 24.
[12] Swidler, op. cit., p. 115.
[13] Lesley Hazleton, Israeli Women The Reality Behind the Myths (New York:
Simon and Schuster, 1977) p. 41.
[14] Matilda J. Gage, Woman, Church, and State (New York: Truth Seeker
Company, 1893) p. 142.
[15] Jeffrey H. Togay, "Adultery," Encyclopaedia Judaica, Vol. II, col. 313.
Also, see Judith Plaskow, Standing Again at Sinai: Judaism from a
Feminist Perspective (New York: Harper & Row Publishers, 1990) pp.
170-177.
[16] Hazleton, op. cit., pp. 41-42.
[17] Swidler, op. cit., p. 141.
[18] Gade, op. cit. p. 141.
[19] Louis M. Epstein, The Jewish Marriage Contract (New York : Arno Press, 1973) p.149
[20] Swidler, op. cit., p. 142.
[21] Epstein, op. cit., pp. 164-165
[22] Ibid., pp. 112-113. See also Priesand, op. cit., p. 15.
[23] James A. Brundage, Law, Sex, and Christian Society in Medieval Europe (Chicago : University of Chicago Press, 1987) p. 88.
[24] Ibid., p. 480.
[25] R. Thompson, Women in Stuart England and America (London : Routledge & Kegan Paul, 1974) p. 162.
[26] Mary Murray, The Law of the Father (London : Routledge, 1995) p. 67
[27] Gage, op. cit., p. 143.
[28] For example, see Jeffrey Lang, Struggling to Surrender, (Beltsville, MD : Amana Publications, 1994) p. 167.
[29] Elsayyed Sabiq, Fiqh al Sunnah (Cairo : Darul Fatah lile’lam Al-Arabi, 11th edition, 1994), vol. 2, pp. 218-229)
[30] Abdel-Haleem Abu Shuqqa, Tahreer al Mar’aa fi Asr al Risala (Kuwait : Dar al Qalam, 1990) pp. 109-112.
[31] Leila Badawi, “Islam”, in Jean Holm and John Bowker, ed., Women in Religion (London : Pinter Publishers, 1994) p. 102.
[32] Amir H. Siddiqi, Studies in Islamic History (Karachi : Jamiyatul Falah Publications, 3rd edition, 1967) p. 138.
[33] Epstein, op. cit., p. 196.
[34] The Toronto Star, Apr. 8, 1995.
[35] Sabiq, op. cit., pp. 318-329. See also Muhammad al Ghazali, Qadaya al Mar’aa bin al Taqaleed al Rakida wal Wafida (Cairo : Dar al Shorooq, 4th edition, 1992) pp. 178-180.
[36] Ibid., pp. 313-318
[37] David W. Amram, The Jewish Law of Divorce According to Bible and Talmud (Philadelphia : Edward Stern & CO., Inc., 1896) pp. 125-126
[38] Epstein, op. cit., p. 219
[39] Ibid, pp 156-157
[40] Muhammad Abu Zahra, Usbu al Fiqh al Islami (Cairo : al Majlis al A’la li Ri’ayat al Funun, 1963) p. 66
[41] Epstein, op. cit., p. 122
L’Ancien Testament commande en plusieurs endroits un traitement bon et prévenant à l’égard des parents et condamne ceux qui les déshonorent. Par exemple, « Si quiconque maudit son père ou sa mère, il doit être mis à mort » (Lev 20 :9) et « l’homme sage apporte joie à son père mais l’idiot dédaigne sa mère » (Proverbes 15 :20) Même si honorer son père seul est mentionné à plusieurs endroits par exemple « l’homme sage tient compte de l’instruction de son père » (Proverbes 13 :1), la mère toute seule n’est jamais mentionnée.
En outre, on n’insiste pas particulièrement sur le traitement bienveillant dû à la mère en signe de reconnaissance de la souffrance de la grossesse et de l’allaitement. De plus, les mères n’héritent jamais de leurs enfants alors que c’est le cas des pères. [41]
Il est difficile de parler du Nouveau Testament comme une écriture qui appelle à honorer sa mère. Au contraire, on a l’impression que le Nouveau Testament considère le traitement bienveillant des mères comme un obstacle sur la Voie de Dieu. Selon le Nouveau Testament, on ne peut devenir un bon chrétien digne de devenir un disciple du Christ sans avoir détesté sa mère. On attribue à Jésus ces paroles :
« « Si quelqu’un vient à moi et ne détest passon père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » (Luc 14 :26).
En outre, le Nouveau Testament décrit Jésus comme indifférent, voire irrespectueux, de sa propre mère. Par exemple, quand elle vint le chercher pendant qu’il prêchait une foule, il ne s’est pas soucié de sa présence : « Arrivent sa mère et ses frères. Restant dehors, ils le firent appeler. La foule était assise autour de lui. On lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont dehors ; ils te cherchent ». Il leur répond : « Qui sont ma mère et mes frères » ? Et, parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, voilà mon frère, ma sœur, ma mère ». » (Mark 3 :31-35)
On pourrait arguer du fait que Jésus essayait d’enseigner à son audience l’importante leçon que les liens religieux ne sont pas moins importants que les liens familiaux.
Toutefois, il aurait pu enseigner à ses auditeurs la même leçon sans démontrer cette absolue indifférence à sa mère. La même attitude irrespectueuse est décrite quand il a refusé d’approuver la déclaration faite par un membre de son assistance de bénédiction du rôle de la mère qui donne naissance et qui le soigne :
« Or, comme il disait cela, une femme éleva la voix du milieu de la foule et lui dit : « Heureuse celle qui t’a porté et allaité » ! Mais lui, il dit : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’observent » ! « (Luc 11 :27-28)
Si une mère de la stature de la vierge Marie a été traitée avec une telle discourtoisie, comme décrit dans le Nouveau Testament, par un fils de la stature de Jésus Christ, alors comment la mère chrétienne moyenne devrait être traitée par ses fils chrétiens moyens ?
En Islam, l’honneur, le respect et l’estime attachés à la maternité est incomparable. Le Coran place l’importance de la bienveillance à l’égard des parents en seconde position, juste derrière l’importance de l’adoration de Dieu Tout Puissant
" et ton Seigneur a décrété : « n’adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi ; alors ne leur dis point : « Fi ! « et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses.et par miséricorde ; abaisse pour eux l’aile de l’humilité ; et dis : « Ô mon Seigneur, fais-leur ; à tous deux ; miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit "
Sourate 17, Al-Isra (Le Voyage Nocturne, versets 23-24
Le Coran en plusieurs autres endroits porte un accent sur le grand rôle de la mère qui donne naissance et qui soigne :
" Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère ; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans. »
Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents."
Sourate 31, Luqman, verset 14
La place toute particulière des mères en Islam a été éloquemment décrite par le Prophète Mouhammad sws :
« Un homme demanda au Prophète : ‘Qui dois je honorer le plus ?’
Le Prophète sws répondit : ‘Ta mère’.
‘Et qui d’autre ?’ demanda l’homme.
Le Prophète sws répondit : ‘Ta mère’.
‘Et qui d’autre ?’ demanda l’homme.
Le Prophète sws répondit : ‘Ta mère !’.
‘Et qui d’autre encore ?’ demanda l’homme.
Le Prophète sws répondit : ‘Ton père’.(Bukhari and Muslim).
Parmi les quelques préceptes que les Musulmans observent avec piété jusqu’à aujourd’hui, on trouve le traitement des mères. L’honneur que les mères musulmanes reçoivent de leurs fils et filles est exemplaire. Les relations intensément affectueuses entre les mères musulmans et leurs enfants ainsi que le profond respect que les hommes musulmans témoignent à leurs mères étonnent souvent les Occidentaux [43]
[Haut]
[7]. Swidler, op. cit., p. 140.
[8]. Denise L. Carmody, "Judaism", in Arvind Sharma, ed., op. cit., p. 197.
[9]. Swidler, op. cit., p. 137.
[10]. Ibid., p. 138.
[11]. Sally Priesand, Judaism and the New Woman (New York: Behrman House, Inc., 1975) p. 24.
[12] Swidler, op. cit., p. 115.
[13] Lesley Hazleton, Israeli Women The Reality Behind the Myths (New York:
Simon and Schuster, 1977) p. 41.
[14] Matilda J. Gage, Woman, Church, and State (New York: Truth Seeker
Company, 1893) p. 142.
[15] Jeffrey H. Togay, "Adultery," Encyclopaedia Judaica, Vol. II, col. 313.
Also, see Judith Plaskow, Standing Again at Sinai: Judaism from a
Feminist Perspective (New York: Harper & Row Publishers, 1990) pp.
170-177.
[16] Hazleton, op. cit., pp. 41-42.
[17] Swidler, op. cit., p. 141.
[18] Gade, op. cit. p. 141.
[19] Louis M. Epstein, The Jewish Marriage Contract (New York : Arno Press, 1973) p.149
[20] Swidler, op. cit., p. 142.
[21] Epstein, op. cit., pp. 164-165
[22] Ibid., pp. 112-113. See also Priesand, op. cit., p. 15.
[23] James A. Brundage, Law, Sex, and Christian Society in Medieval Europe (Chicago : University of Chicago Press, 1987) p. 88.
[24] Ibid., p. 480.
[25] R. Thompson, Women in Stuart England and America (London : Routledge & Kegan Paul, 1974) p. 162.
[26] Mary Murray, The Law of the Father (London : Routledge, 1995) p. 67
[27] Gage, op. cit., p. 143.
[28] For example, see Jeffrey Lang, Struggling to Surrender, (Beltsville, MD : Amana Publications, 1994) p. 167.
[29] Elsayyed Sabiq, Fiqh al Sunnah (Cairo : Darul Fatah lile’lam Al-Arabi, 11th edition, 1994), vol. 2, pp. 218-229)
[30] Abdel-Haleem Abu Shuqqa, Tahreer al Mar’aa fi Asr al Risala (Kuwait : Dar al Qalam, 1990) pp. 109-112.
[31] Leila Badawi, “Islam”, in Jean Holm and John Bowker, ed., Women in Religion (London : Pinter Publishers, 1994) p. 102.
[32] Amir H. Siddiqi, Studies in Islamic History (Karachi : Jamiyatul Falah Publications, 3rd edition, 1967) p. 138.
[33] Epstein, op. cit., p. 196.
[34] The Toronto Star, Apr. 8, 1995.
[35] Sabiq, op. cit., pp. 318-329. See also Muhammad al Ghazali, Qadaya al Mar’aa bin al Taqaleed al Rakida wal Wafida (Cairo : Dar al Shorooq, 4th edition, 1992) pp. 178-180.
[36] Ibid., pp. 313-318
[37] David W. Amram, The Jewish Law of Divorce According to Bible and Talmud (Philadelphia : Edward Stern & CO., Inc., 1896) pp. 125-126
[38] Epstein, op. cit., p. 219
[39] Ibid, pp 156-157
[40] Muhammad Abu Zahra, Usbu al Fiqh al Islami (Cairo : al Majlis al A’la li Ri’ayat al Funun, 1963) p. 66
[41] Epstein, op. cit., p. 122