JPG a écrit :Dois-je conclure que tu n'es pas vivant?
C'est une réponse de mort que tu fais au dessus.
Quoi, ma question ? "Dieu" ne serait-il pas qu'une idée vague de croyants ?
C'est une conclusion qui s'impose en vous lisant.
Dire qu'on ne peut pas définir un "vivant" et pourtant parler de "Dieu" comme si on le connaissait, c'est la preuve d'un bugue logique dans l'esprit de celui qui s'imagine des choses....
"Un vivant", pourquoi pas, mais en disant cela tu ne donnes que le genre proche, pas encore ce qui permet de le distinguer des autres vivants.
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lebylka a écrit :Tu pose une question sur Dieu ou l on ne peu pas répondre, ou alors certain vont philosopher ou donner des théories.
Maintenant on peut te répondre avec ce que dit la Bible.
C est un esprit qu on ne peut pas voir, et on peu voir aussi qu il n est pas féminin mais bien masculin, sinon la Bible parle plus du caractère de Dieu que de son phisique.
Il ne s'agit pas de philosopher dans le sens de spéculer sur "Dieu". Le fait est que les croyants n'ont que ce mot à la bouche, "Dieu", "Dieu", "Dieu", mais quand on leur demande d'identifier ce concept, il en sont incapables, preuve qu'ils ne savent pas de quoi il parlent et ne font en réalité que s'imaginer vaguement des choses quand ils prononcent le mot "Dieu".
Bon...
"Un esprit", ok.
"Qu'on ne peut pas voir", pas de souci.
"Masculin de caractère"... Ah bon ? Un esprit aurait-il un caractère ? Tu parles d' "esprit" en un sens que je ne connaissais pas, l'esprit étant selon moi la forme de la pensée.
Mais peu importe le sens donné à ce mot, un
"esprit masculin" si tant est qu'il y en est, c'est un genre proche. Dommage que toi aussi tu ne précises pas ce qui permettrait d'identifier le concept...
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Chrétien de Troyes a écrit :Malheureusement celle-ci pose le problème suivant. Dieu est infini, donc le langage ne peut le définir....
Faux, il est possible de définir des infinis.
Chrétien de Troyes a écrit :Question qui ne peut être répondue que dans une théologie cataphatique.
Malheureusement celle-ci pose le problème suivant. Dieu est infini, donc le langage ne peut le définir.
Il faut alors s'en remettre à la théologie apophatique qui fait la négation de tout ce que Dieu n'est pas.
Ok donc examinons ce que tu dis pour voir si cela tient ou pas.
Si l'on te suit l'on ne peut pas définir Dieu parce qu'il serait infini... Dans ce cas, l'on ne peut pas non plus dire qu'il s'appelle YHWH ou qu'il parle aux prophètes. Faut être un minimum cohérent...
En fait, dire ce que Dieu n'est pas peut expliciter la différence spécifique de Dieu. Mais il manque à la définition apophatique le genre proche.
Chrétien de Troyes a écrit :Dieu n'est pas bon, n'est pas mauvais, n'est pas visible, n'est pas invisible. Car tous ces termes renvoient à une définition qui est loin de satisfaire le critère d'infinitude.
L'infini tout court, dit comme ça, ça ne veut rien dire :
"infini" est le genre proche, il manque la différence spécifique.
Spinoza parlait de
"l'infiniment infini". Ce qui mieux dit est
"l'infini en tout genre". Ça c'est une définition, elle est logiquement inconsistante, autrement dit : creuse, mais au moins c'est une tentative...
Chrétien de Troyes a écrit :Grégoire de Nysse, qui aimait jouer avec les limites du langages, utilisait l'expression «lumineuse ténèbre» pour parler de Dieu. On reste dans le flou, on n'essai de ne pas trop de pousser les définitions, on laisse place au mystère. C'est ainsi que l'on devrait définir Dieu.
Le problème c'est que cela ne définit nullement Dieu. En effet, un flou, par définition, c'est indéfini parce que flou....
Et le truc aussi c'est que si l'on définit "Dieu" comme l'
"indéfinissable" l'on ne définit pas pour autant "Dieu" car l'on a déjà le concept d'
"indéfinissable".
-----> Par conséquent, il manque encore une différence spécifique pour faire de "Dieu" un concept à par entière.
Après, si l'on rétorque que "Dieu" n'est pas un concept, c'est qu'il n'est qu'un mot creux dans ce cas...
Chrétien de Troyes a écrit :Dans la Théologie Byzantine, l'expérience mystique est supérieur à la raison. On crée donc des concepts à partir d'expérience mystiques telles celles que vécues Saint Maxime le Confesseur ou encore Saint Syméon le Nouveau Théologien.
"Créer" des concepts je veux bien (moi je dis qu'on les définit), mais pour reprendre l'expression citée : une
"lumineuse ténèbres" ce n'est pas un concept, c'est un oxymoron, autrement dit une contradiction.
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MonstreLePuissant a écrit :Dieu est un principe.
Dieu est un processus.
Deux genres proches, mais aucune différence spécifique. Un genre proche et une différence spécifique m'auraient suffit.
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Oiseau du paradis a écrit :J'adhère à l'idée que Dieu est inconnaissable en soi car son Essence est immensément exaltée au-dessus de toute représentation.
Exaltée oui, mais sans que "Dieu" soit défini... lol.
On pose un "Dieu" ridicule en se gardant bien de le réduire à son ridicule. On le déclare, on l'exalte oui, au-dessus des âneries inconsistantes (contradictoires) que l'on formule à son sujet...
C'est comme dire que le Monstre en spaghettis volant existerait par ce qu'il y a de l'inconnaissable, de l'indéfinissable et que le Monstre en spaghettis volant serait par essence inconnaissable, indéfinissable...
-------> C'est un gros sophisme ! Hou !
Oiseau du paradis a écrit :Il s'agit en quelque sorte d'une pré-existence causale.
Quoi ? Le "Dieu" qui parlerait aux prophètes ?
Oiseau du paradis a écrit :"Le processus d'émanation signifie que l'Essence et ses attributs ne s'incarnent pas dans l'objet de leur action (1), comme l'oeuvre d'un artiste ne contient aucune parcelle de l'artiste. Le processus de manifestation signifierait que l'Essence se transforme en se morcelant dans la création, comme l'arbre manifeste les potentialités de la semence. Le concept d'émanation conduit à l'idée de transcendance tandis que le concept de manifestation conduit à l'idée de panthéisme."
(1) : Pourquoi parles-tu ici (toi ou l'auteur de ce texte) d'action ?
(2) : Alors, transcendant, immanent ou les deux à la fois ? Ce serait une bonne distinction spécifique que de préciser s'il est l'un ou autre.
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Bragon a écrit :Ils sont hors sujet, alors je viens à ton secours.
Dieu étant considéré comme unique, sans limites et sans pareil, il ne peut être défini avec ta définition de la définition: "Un concept est défini d’une part par un concept plus général et d’autre part, par des caractéristiques propres qui permettent de le distinguer d'un autre concept appartenant au même genre. Sans ça, ce n’est pas une définition."
Ta définition de la définition exclut ce qui est unique et sans pareil.
En termes bruts, ta définition exclut de facto et à priori Dieu.
En d'autres termes, elle concerne un ensemble et des ensembles concentriques auxquels Dieu n'appartient pas.
Si Dieu ne peut pas être défini par ma définition, ce n'est pas tant parce que ce qu'il serait unique. Comme le répond bien MLP, s'il est un Dieu à être unique, il n'y a pas que lui dans ce cas...
Le point est que si l'on ne peut pas le définir, pourquoi alors continuer de parler d'un "Dieu", dont les croyants sont les premiers à reconnaître qu'il est inconnaissable ? !
(Voir ma réponse à Oiseau du paradis.)
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MonstreLePuissant a écrit :Vos définitions partent toujours de l'idée d'un dieu tel qu'il est décrit dans les livres saints des religions abrahamiques. Vous lui attribuez des qualités improbables que vous avez vous même inventé. Dieu est unique, mais moi aussi. Il est sans pareil, mais moi aussi. Tout dépend de quel point de vue. Il est sans limite, là encore, c'est tout relatif. On n'arrive pas loin avec des définitions comme ça, qui ne reposent finalement sur rien.
Tout-à-fait, je plussoies !
C'est un des points importants que je voulais faire comprendre à travers ce petit exercice de définition.
(Voir ma réponse à Oiseau du paradis.)
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Inti a écrit :Ce n'est pas si compliqué. Dieu c est le sentiment de puissance humaine sur terre...
"Dieu, le sentiment de puissance humaine sur Terre."
Genre proche :
"un sentiment". Distinction spécifique :
"celui de puissance humaine sur Terre".
Cette définition est acceptable. Sans doute vraie d'ailleurs.
Qui dit mieux ?
Inti a écrit :Tout puissant, omniscient, intelligence suprême, transcendant... Que des superlatifs. Le summum de l'humanité.
Des superlatifs construits sur les limites humaine, oui.
Je valide en partie.
Qui dit mieux ?
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Bragon a écrit :Et c'est encore hors sujet, et c'est reparti pour un blabla sur Dieu et adieu le sujet.
Pauvre JM.
Je ne pense pas que ce soit tant du blabla que ça. Faudrait que tu précises en quoi cela en serait.
Bragon a écrit :Et ils savent même pas lire...
C'est aussi mon impression consernant beaucoup d'intervenants...
Cela dit, le problème c'est surtout que les gens ne savent pas raisonner logiquement. Ceci entraînant certainement au moins en partie cela.
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Bragon a écrit :Ce n'est pas moi qui ai défini Dieu, j'ai dit " tel qu'il est considéré
Inti a écrit :Et moi.j'ai décrit tel qu'il est vécu et appliqué. Dieu a un modus operandi. Tu le sais trop bien.
Tu définis donc "Dieu" comme une vérité-réalité d'ordre II.
Ok, je note...