Ce sont tes réponses à ces explications que j'ai posées ci-dessus que nous attendons. j'écris avec mes mots, écris avec les tiens !
Thomas a écrit :Depuis la Chute, Dieu condamne tous les humains même avant leur naissance, je confirme (Romains 5.12). Adam, en tant que représentant de la race humaine, a fait un mauvais choix et Dieu nous condamne dans sa Justice. Rien ne l'oblige à sauver qui que ce soit. Dieu sauve qui il veut et il n'a de compte à rendre à personne (Romains 9:15-18).
Tu joues habilement sur les mots. Dieu ne condamne pas avant la naissance, mais l'homme est condamné dès sa naissance. Nuance.
Tu es en train de nous expliquer que Dieu condamne les hommes à la mort définitive avant même qu'ils ne naissent alors qu'il a demandé à son fils d'offrir sa propre vie pour éviter cette condamnation.
Donc NON, l'homme n'est pas condamné avant même de naître, et OUI Dieu a fait ce qu'il faut pour l'éviter.
Romains 5:12 n'est donc pas une condamnation définitive mais la constatation du problème. A toute constatation il y a une solution, et celle trouvée par Jéhovah est la rançon payée par Jésus.
Tu as tort de vouloir faire passer Dieu pour un être insensible, dépourvu d'amour car c'est bien le sens de ta phrase :
Dieu sauve qui il veut et il n'a de compte à rendre à personne .
Tu reconnais donc qu'il
ne veut pas sauver tout le monde et ta seule explication est de lui en attribuer la responsabilité.
Or, ne pas sauver, quand on le pourrait et qu'on ne le fait pas, c'est ne pas aimer..
Je reprends un autre exemple.
Imaginons un naufrage. Pas de canots de sauvetage. Ils ont donc besoin d'une aide extérieure.
Dieu envoie un autre navire qui pourrait sauver tout le monde. Cela illustre sa toute puissance. Donc autant de places disponibles que de naufragés.
Le navire arrive et Dieu sort une liste. Quelques dizaines de noms. Un service d'ordre empêche les autres de monter dans la bateau envoyé par Dieu.
On apprend que le choix est purement aléatoire, rien n'a été demandé à ceux qui seront sauvés. Pourtant beaucoup des sacrifiés aiment Dieu et se conduisent aussi bien que les privilégiés.
Et à ceux qu'on refoule quelqu'un leur dit :
Rien ne l'oblige à sauver qui que ce soit. Dieu sauve qui il veut et il n'a de compte à rendre à personne
Cela ne colle pas avec le Jésus que je connais qui guérissait tous les malades qui venaient à lui..
thomas a écrit :Dieu a attiré M. Appelé à lui, lui a donné d'accepter l'Evangile du salut (Actes 13.48; Rm 8.29; Eph 1.4; 1Pi 1.2; Jn 15.16; Jn 6.44; 1Co 3.5; Phil 1.29; Ac 16.14...). Cela n'a pas été accordé à M. Rejeté qui reste sous l'esclavage du péché adamique (status quo). Tout ceci indépendamment de leurs oeuvres (Romains 9.10-18). Leur sort final est conforme à ce que décrit la Bible.
Tu oublies habilement deux données de ton hypothèse pour la rendre plus acceptable.
1) Dieu a choisi M. Appelé avant sa naissance.
2) ce n'est pas pour ses actions, ni même pour ses sentiments que M. Rejeté reste condamné à mort.
Je vais donc personnaliser un peu pour t'expliquer pour quelle raison cette hypothèse me fait horreur.
J'ai une petite fille, magnifique, heureuse, volontaire, pleine de vie. Elle aime Dieu, elle le prie tous les jours, elle ne ferait pas de mal à une mouche, mais elle n'est pas appelée.... quoi qu'elle fasse, ton dieu la condamne à mort. Elle n'a strictement aucun moyen de faire changer d'avis ton dieu. (excuse moi mais la majuscule, je ne peux pas la mettre ici).
Et toi tu vas lui dire :
Dieu sauve qui il veut et il n'a de compte à rendre à personne ce qui revient à lui dire : crève ! Dieu ne t'aime pas!
Tu pourras tourner toute ton hypothèse dans tous les sens, trouver des mots compliqués pour embobiner les gens, citer et déformer tous les textes que tu voudras, nous aurons toujours ma petite fille qui meurt, priant Dieu, sincère, et toi qui lui répond : Dieu m'aime, mais pas toi.
Tu vas me dire que j'en fais de trop ! C'est pourtant très exactement ce que tu as expliqué.
Thomas a écrit :Non, le responsable est l'homme qui a fait le mauvais choix.
Quand je prévois d'avance de sauver quelques humains , par prédestination, pour abandonner tous les autres à une mort définitive, c'est que je savais qu'ils pécheraient et, étant tout puissant, c'est que je le voulais.
Si je savais que mes enfants vont se tuer à cause de l'éclatement d'un pneu en mauvais état, je changerai le pneu au lieu de sauver un seul enfant en achevant les autres.
Thomas a écrit :Effectivement, c'est ce que dit Ephésiens 1.4.
Tss tss tss. C'est parce que tu choisis un sens particulier au mot monde..
Lis 2 Pierre 3:6 qui nous parle d'un monde qui a disparu. Ainsi, ce mot ne désigne pas l'ensemble de la création de Dieu, terre et cieux spirituels, depuis le début des temps, mais un système de chose ponctuel et destructible.
Avant ce monde là, celui cité par Pierre, monde qui a disparu, il y avait déjà des humains.
thomas a écrit :Non, c'est encore une fois un mauvais exemple.
Les habitants de l'immeuble (de par leur représentant légal) ont fait le choix délibéré de mettre le feu à leur immeuble pour voir si ils s'en sortiraient seuls. C'est par pure grâce que Dieu décide de sauver ceux qu'il veut selon sa volonté. Les autres seront laissés aux conséquences de leur mauvais choix.
Et donc tu trouves juste que les pompiers, entendant les cris de femmes et d'enfants qui les supplient de les sauver, qui croient en eux, qui n'ont rien fait de mal, en tout cas pas plus que ceux que les pompiers viennent sauver, tu trouves normal qu'ils les laissent brûler ?
En fait, tu oublies un élément essentiel qui fait de ton hypothèse une abomination sans nom. Dieu est juste. Ne confonds pas avec "légaliste", il est juste et amour.
Devant la prostituée que Jésus sauve de la lapidation, ton hypothèse dirait : c'est la loi, qu'elle meure ! C'est légaliste !
Jésus, lui, voyant qu'elle va changer, parie sur l'avenir et paie pour elle. C'est la justice et l'amour.
Plus tu écris et plus j'ai mal pour toi.