Mais ma chère Proserpine...
Je ne veux en aucun cas avoir raison à tout prix, mais c'est simplement une logique de la chose inquisitoriale.
Quand on "interdit" quelque chose et que les gens passent outre l'interdiction, ils sont sensés être punis de cette disgression ! L'interdire c'est l'éliminer par principe.
Si l'inquisition était au demeurant prévue pour retrouver les "morisques" cachés... suivant toujours leur religion... et leurs coutûmes alimentaires et en particulier "al cuzcuz" accompagné de viande "hallal" donc animaux tués avec les rites musulmans (chose bien plus importante que la pauvre semoule de blé en soi) ce qu'ils n'auraient justement pas fait c'est l'interdire car cela aidait a cacher son "mahométanisme".
Mais bon... leurs cheminements étaient très particuliers et va savoir... dans le doute de leurs agissements ... si tendres et aimables...
Quant à las "migas" je te jure que connaissant bien le couscous...et l'appréciant fortement... mais j'avoue que s'il n'y a pas de rosé avec cela me gêne...
ce n'est nullement excuse ni détournement de problème mais bien LEUR RESSEMBLANCE en texture qui me fait en parler.
La prochaine fois que tu aurais l'occasion de passer par l'alpujarra (entre grenade et malaga et almeria) là ou les révoltes et soulèvement musulmans ont continué après la "prise" de Grenade... demande des migas.... il ne te mettront pas de mouton... ni d'agneau... mais plutôt des sardines
avec ... mais tu retrouveras le alcuzcuz "graine" dans toute sa splendeur. Donc ce serait un moyen de cacher et de continuer a manger 'l'interdiction'.
Ma belle mère les fait... succulentes.
Je ne veux faire preuve d'aucune érudition, je n'ai aucun besoin d'étaler une science 'sorbonienne" que je n'ai pas -je l'avoue- comme toi tu dis l' avoir ni de longues heures de traductions. J'ai lu.. dans le texte. Il faut dire que les minutes des procès ne sont pas ma tasse de thé non plus.
Mais comme je t'ai dit je suis espagnol, né à Alicante et ma famille de Valence, alors le riz je connais aussi, et la paella.
Quant au miracle d'internet il permet de découvrir des livres... traitant de l'histoire en soi du alcuzcuz... et ses variétés qui firent la joie des rois très Catholiques
El cus-cús, o alcuzcuz en nuestra lengua, es patrimonio común al Magreb y al-Andalus. Surgido en tiempos oscuros de la práctica culinaria bereber, afianzado en pocos siglos sobre la base de variedades de trigo duro idóneo para su confección, acabará siendo una especie de paella, corriente a partir de la invasión almohade, disfrutando de salud culinaria popular en la España de los Reyes Católicos y sobreviviendo hasta la real cocina de Felipe IV, para luego extinguirse de nuestro elenco culinario, hasta que nuestro tiempo, con la influencia del intercambio culinario debida a los viajes, las modas y la misma inmigración, ve resugir en nuestra tierra este plato antiguo y popular, propio de fiestas familiares y celebraciones de todo tipo...
CUSCÚS. Recetas e historias del ALCUZCUZ magrebí-andalusí.
F. Abad Alegría
ISBN 84-8826947-1, 2000, 140 págs., 12 €
Mille excuses aux non hispanisants une fois encore, a leur dispo. pour tout éclaircissement ou traduction.