La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 02:08.
Le Soleil et la Lune
Shams était la déesse sémite du Soleil. Elle est désignée par de nombreux surnoms paradoxaux, « la sublime », ou « celle qui darde ses rayons », qui montrent ses aspects à la fois bienfaisant ou terrible.
Le Soleil était vénéré comme élément central, primordial, mais il fut détrôné par le culte de la Lune, en raison de difficultés climatique: La sécheresse, la désertification, la chaleur mettent au second plan le Soleil; la Lune, moins agressive et liée à la fraîcheur le remplace. Houbal fut alors placé au sommet du panthéon mecquois.
En Arabie heureuse, le panthéon s'organisait autour de la triade formée de la Lune, du Soleil et de Vénus. Si certaines divinités avaient un caractère astral, elles étaient minoritaires. Contrairement aux assyro-babyloniens,
il semble que les religions du sud de l’Arabie étaient étrangères à des préoccupations astronomiques ; on ne connaît pas de culte spécifiquement rendu aux astres.
Les symboles du soleil et de la lune transparaissent à travers divers symboles tels que la massue, la foudre, le croissant avec disque, les cercles juxtaposés, ... suggèrent, plutôt qu'ils ne représentent, le divin.
A propos du croissant avec disque, gravé sur l’аutel brûle-parfum du Louvre (voir l’image ci-dessous), il représente un symbole du dieu lunaire, considéré dans ses rapports avec son principe opposé, le dieu solaire ».
En Arabie le couple astral a pour élément mâle la Lune et pour élément femelle, le Soleil.
En Arabie déserte, on retrouva de nombreuses pierres décorées, et environ 15 000 graffitis permettent de reconstituer la vie quotidienne des safaïtes, une tribu arabe nomade, qui vivait dans le désert de Syrie, dans le désert de Safa. Quelques inscriptions comportent une invocation à une divinité ou à plusieurs: les sept traits qui accompagnent de nombreuses inscriptions, sont vraisemblablement à interpréter comme un symbole astral en relation avec
le culte des sept planètes.
On remarquera que beaucoup d'inscriptions sont accompagnées de représentations d'un caractère astral : cercle entouré de rayons (étoile), cercle double ou sans rayons (soleil), sept points ou traits dans lesquels on peut voir
les planètes, ou sept stèles (Grimme) ; les astres peuvent être reconnus, car proches des symboles assyro-babylonien (« Les religions de Babylonie et ď'Assyrie », 1945, p. 79 et p. 93).
"dieu Sîn", symbole que l'on retrouve sur la "porte du repentir" à l'intérieur de la Kaaba à La Mecque.
Intérieur de la Kaaba
Coran
Sourate 36
Yâ-Sîn = Yâ Sîn = Ô Sîn:
.
Le Soleil et la Lune
Shams était la déesse sémite du Soleil. Elle est désignée par de nombreux surnoms paradoxaux, « la sublime », ou « celle qui darde ses rayons », qui montrent ses aspects à la fois bienfaisant ou terrible.
Le Soleil était vénéré comme élément central, primordial, mais il fut détrôné par le culte de la Lune, en raison de difficultés climatique: La sécheresse, la désertification, la chaleur mettent au second plan le Soleil; la Lune, moins agressive et liée à la fraîcheur le remplace. Houbal fut alors placé au sommet du panthéon mecquois.
En Arabie heureuse, le panthéon s'organisait autour de la triade formée de la Lune, du Soleil et de Vénus. Si certaines divinités avaient un caractère astral, elles étaient minoritaires. Contrairement aux assyro-babyloniens,
il semble que les religions du sud de l’Arabie étaient étrangères à des préoccupations astronomiques ; on ne connaît pas de culte spécifiquement rendu aux astres.
Les symboles du soleil et de la lune transparaissent à travers divers symboles tels que la massue, la foudre, le croissant avec disque, les cercles juxtaposés, ... suggèrent, plutôt qu'ils ne représentent, le divin.
A propos du croissant avec disque, gravé sur l’аutel brûle-parfum du Louvre (voir l’image ci-dessous), il représente un symbole du dieu lunaire, considéré dans ses rapports avec son principe opposé, le dieu solaire ».
En Arabie le couple astral a pour élément mâle la Lune et pour élément femelle, le Soleil.
En Arabie déserte, on retrouva de nombreuses pierres décorées, et environ 15 000 graffitis permettent de reconstituer la vie quotidienne des safaïtes, une tribu arabe nomade, qui vivait dans le désert de Syrie, dans le désert de Safa. Quelques inscriptions comportent une invocation à une divinité ou à plusieurs: les sept traits qui accompagnent de nombreuses inscriptions, sont vraisemblablement à interpréter comme un symbole astral en relation avec
le culte des sept planètes.
On remarquera que beaucoup d'inscriptions sont accompagnées de représentations d'un caractère astral : cercle entouré de rayons (étoile), cercle double ou sans rayons (soleil), sept points ou traits dans lesquels on peut voir
les planètes, ou sept stèles (Grimme) ; les astres peuvent être reconnus, car proches des symboles assyro-babylonien (« Les religions de Babylonie et ď'Assyrie », 1945, p. 79 et p. 93).
"dieu Sîn", symbole que l'on retrouve sur la "porte du repentir" à l'intérieur de la Kaaba à La Mecque.
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Yâ-Sîn = Yâ Sîn = Ô Sîn:
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 04:51.
Les "dieux"
Il est difficile de savoir quels dieux étaient adorés à la Mecque, puisque tout a été détruit lors des prises successives de la Mecque (celle de Mahomet en 630 bien sûr, mais aussi celle d'Ibn Saoud en 1920).
• Les Arabes vénéraient des idoles et croyaient en plusieurs divinités, masculines et féminines. Chaque tribu avait sa divinité principale : cette statue était placée dans une tente sacrée chez les nomades, ou elle était posée dans un sanctuaire bâti, chez les sédentaires.
En plus de ce culte, chaque tribu pouvait rendre hommage à d’autres divinités, adorées par d'autres tribus. Max Müller a défini ce système de religion avec le terme d’hénothéïsme.
• La religion des Arabes se rattachait aux antiques religions sémites, par la hiérarchisation du divin. Ainsi, les Arabes croyaient en un Dieu supérieur entouré de divinités subalternes qui pouvaient lui être affilées et qui servaient d'intercesseurs auprès de lui :
La Kaaba abritait les idoles de quatre divinités, mais le maitre du sanctuaire, c'est-à-dire le dieu Houbal, dit Allah. Les trois déesses al-Lât, al-Uzzâ et Manât étaient considérées comme ses filles ou ses épouses.
Almaqah : C’est le principal dieu solaire des Sabéens, prototype masculin de Shams; la nation sabéenne dit descendre de ce dieu. il régi aussi l’agriculture et l’irrigation. Son nom reste encore inexpliqué. Son temple est à Mârib, prés d’un oasis, qui a été irrigué artificiellement sous ses auspices. Son animal attribut est le taureau (accompagné éventuellement de vigne).
Athtar : C'est un dieu de l'orage et de l'irrigation naturelle par la pluie. L’étymologie de son nom sérait « ‘thr » : « être riche, irriguer ». Entre le VIIIème siècle au Ier siècle avant notre ère, il était en première place dans le panthéon d'Arabie méridionale. Ce dieu du tonnerre fut surnommé Sharîquan (l'oriental), ou encore « celui qui se couche » par analogie à Ishtar, déesse du soir et du matin, qu’on lui associe; vengeur, il est invoqué contre les violateurs de sépultures.[/font]
Il est aussi prié dans les rites de chasse (avec le dieu Kirwam), et dans les rites pour appeler la pluie. La gazelle est son attribut.
Djad (ou Gad) est un dieu sémitique des sources. C'est un génie "Djinn" protecteur des puits et des points d'eau. Pour chaque clan, il s'identifierait à l’ancêtre qui a creusé le puit. al-Djalsad est un dieu connu en Hadramaout ( au Yémen). C'est le principal dieu de la tribu Kinda; il est représenté par un rocher blanc qui a forme d'un homme corpulent. C'était une divinité oraculaire: le consultant d'adressait directement à lui.
Selon Fadh ("yaqût"), al-Djalsal était un dieu ventriloque dont la voix était semblable "au roulement du tonnerre".
Il est enfermé dans une enceinte où l'on parquait chameaux et moutons. Les bêtes qui s'égaraient dans son périmètre devenaient les propriétés du sanctuaire.
Des sacrifices de sang animaux étaient versés sur l'idole. Celui qui désirait poser une question devait mettre deux vêtements spéciaux loués aux gardiens (sâdin) du sanctuaire (clan des Kinda, les Banû Allâq).
Dusares ou Dhû-Shara:divinité des arabes du nord et des nabatéens c'est le dieu de la végétation. Une tribu arabe, les Dawssites lui porte un culte dans des bois sacrés.
Selon Dussaud, les nabatéens surnommait ainsi A'ara, le dieu de la végétation de la ville de Pétra. Dusarès, dit aussi Dhû-Shara,est le maitre de la chaîne de montagnes Shara, prés de Pétra. Ce nom signifiant, «du mont Sharâ», «Sha» veut dire «le soleil ».
On retrouve son nom dans les tablettes babyloniennes, il y est représenté comme un taureau protecteur de la végétation. A Ghariyé-Shoubeih, sa statue est celle d'un dieu barbu à la tunique plissée, il porte la corne d'abondance (attribut d'Astarté en Syrie). En Syrie (à Bostra), et en Jordanie, (à Petra) était honorée la pierre noire de Dusarès. Ce bétyle était une pierre cubique, symbole du culte solaire des Nabatéens au IVème siècle. Plus tard, les grecs le reliront au culte de Dionysos.
al-Fals est un dieu vénéré par la tribu des Tay'. Il est le protecteur des fugitifs, et permet le droit d'asile. A l'origine, il était représentait par une saillie rouge dans le flan d'une montagne noire, ressemblant à une tête humaine.
Un sanctuaire lui était dédié dans une enceinte sacrée avec un puit.
Houbal, dit Allah : Son nom est proche du mot "esprit" en araméen, et de "Baal", divinité des cananéens. Il est associé au dieu nabatéen Dushara/Dusarès. Il descendrait aussi du dieu babylonien lunaire Sîn.
Houbal représentait la fertilité. Dieu lunaire, le croissant était un de ces symboles. Peut-être est-il à l'origine du croissant musulman?
Cette divinité oraculaire est représentée primitivement par une pierre sacrée; ce dieu appartenait d'abord à un groupement tribal des Kinâna et des Qurayshites dont il garantissait l'union. Grâce à ces derniers, il est entré dans le panthéon mecquois.
Il était adoré comme le seigneur de la Kaaba, le chef de panthéon de la Mecque, parmi les 360 bétyles.
Il est personnifié sous la forme d'un homme amputé du bras gauche: il prend l'aspect d'un dieu archer, car les sorts et la divination se faisaient sous sa tutelle avec des flèches. L'historien Ibn Ishaq avance qu'il est représenté à la Kaaba par une idole de cornaline, au dessus d'une fontaine desséchée où les croyants jetaient des offrandes. Dans son sanctuaire, le haram de la Kaaba, les pélerins venaient consulter son oracle (cléromancie).
On le dit en lien avec les trois déesses de la Kaaba, Manat, al-Lat et al-'Uzza, déesses principales vénérées à la Kaaba. Mais les avis divergent comme quoi il serait soit leur père, soit leur mari.
Certains disent qu'à l'origine de la religion musulmane, Mahommet a adoré Houbal, et qu'il a rejeté les trois déesses, en gardant exclusivement le dieu lunaire. On sait que suivant les différents peuples arabes, et leur succession, il a été donné différents noms au Lune-dieu : Aglibol (Palmyre en Syrie), Amm (région du Qataban au Yemen), ...
Dhû-Khalasa: C'est un dieu archer, vénéré dans un sanctuaire de Khalasa, sur la route de l'encens.Selon l'historien Fahd, son nom proviendrait d'une plante aromatique qui l'aurait représenté primitivement. Ses fidèles appartenaient à la tribu de Banû Bâhila.
Une autre divinité féminine portait le même nom à la Mecque; cette dernière est une déesse agraire, à qui ses desservants faisaient des offrandes de récoltes d'orge, de froment et de lait.
al-Lât : C'est une des divinités principales de l'ère préislamique, vénérée depuis plus de 2000 ans avant l'Islam. Son nom serait une contraction de al-Ilahat, « déesse ». Al-Lât est la divinité principale de la tribu des Taqîf. Originaire du Hedjaz, elle deviendra populaire chez les Qurayshites de la Mecque.
Elle fait partie de la triade divine de ces derniers, qui considèrent les trois déesses (al-Ûzza, al-Lât, al- Manât) comme "filles d'Allah" (Houbal). Elle est représentée sous la forme d'une roche cubique (météorite ou une roche volcanique) autour de laquelle, était édifiée la Kaaba. A Tâ'if, son sanctuaire est bâti en pierres blanches dans un enclos sacré: tuer les animaux et abattre les arbres y est interdit. De plus, personne ne pouvait y être pourchassé. A Palmyre, durant l’époque romaine, elle était considérée comme la forme féminine d'Allah, différente de la « al-Lât » des mecquois.
Son culte s'est étendu du nord jusqu'à Pétra, dans toute la Syrie. A Dura-Europos en Syrie, elle était assimilée à la Athéna grecque par les nabatéens. Hérodote (Ve s. av-JC) la mentionnait comme Alilat, qu’il identifiait à Aphrodite. En l’an 129 de notre ère, on retrouva son nom dans des inscriptions: elle aurait été placée aux côtés de Shamash et Raham, représentés comme une triade « des dieux bons ».[/font][/color][/justify]
Elle est le symbole de la fécondité, de la féminité, du printemps, et de la terre. C'est une divinité à la fois solaire et lunaire. Ses attributs sont le sceptre et l’étoile à 8 branches (Vénus chez babylonien), ainsi que le croissant de lune à l’intérieur du disque solaire (ce dernier a souvent été retrouvé, inscrit sur de nombreux encensoirs). On rapproche souvent cette déesse de la fertilité des grandes déesses du Proche-Orient : telle Cybèle, elle porte une gerbe de blé dans une main. Elle porte aussi et un morceau de sève d’encens dans l’autre. Comme Diane, elle est aussi la protectrice des animaux; il existe des représentations où, alors qu'elle est assise sur un trône,
elle tient à la main gauche une palme appuyée sur son épaule gauche, et un lion se tient assis à côté d'elle. D'ailleurs, on a retrouvé plusieurs statues de lions dans son temple à Palmyre. Al-Lât fut aussi à l'origine du symbole de la main de Fatima (ou de Myriam pour les juifs).
Nasr est le dieu des morts. « Nesr » signifie « vautour » en arabe, cet animal est son emblème. Ce dieu s’est conservé dans l’islam dans un rôle marginal de roi des morts. Il est aussi à l’origine du nom ou prénom de Nasser.
al-Manât: Elle est la déesse de la lune, de la mort, de la magie, voyance, des mystères et de la nuit; elle descendrait de la déesse Ishtar. Elle ressemble aussi sous certains aspects, à la déesse égyptienne Maat, déesse de la justice, du destin, et de la mort. Elle serait "la destinée" chez les nabatéens et les thamudéens qui lui dédirent un bétyle à Petra. Les Nabatéens la considéraient comme la mère ou la femme du dieu Houbal. Elle fut la divinité principale des tribus Aws et Hazrâg et serait la plus ancienne du panthéon d'Arabie. Sa forme primitive serait un rocher selon l’historien Fahd. Ses premiers adorateurs appartenaient aux tribus des Hudayl et des Khuzâ'a, qui nomadisaient le sud de Médine (ancienne ville de Yathrib), et le nord de la Mecque. Ensuite, son culte s'est répandu jusqu’à Palmyre, et fut adorée par de nombreuses tribus comme divinité du Destin, avant d'être dominante chez les Qurayshites.
Ruda: c'est la déesse la plus ancienne mentionnée dans des inscriptions assyrienne d'Assarhaddon. Elle fut vénérée par plusieurs tribus d'Arabie centrale et par les thamudéens; puis un culte lui fut dédié à Palmyre. On l'identifie à Vénus, elle est représentée par une femme nue. On retrouva de nombreuses invocations thamudéennes lui faisant appel, pour ses vertus protectrice, la sagesse, la joie, l'amour, la vengeance, la compassion, et la guérison.
Shams : déesse du Soleil vénérée surtout au Qataban et en Hadramaout (Yémen). Contrairement au dieu lunaire Houbal et à Athtar, elle est connue sous un même nom pour l’ensemble des peuples sud arabiques. Mais elle a quelques surnoms :
Pour les sabéens : « Dhât-Himyâm », celle qui darde ses rayons, ou l’incandescente ; «Dhât-Ba’adân », celle qui est éloignée ; « Samayhat », la céleste ; « Tadûn », celle qui se couche, ou la méprisée ; « Tanûf », celle qui est élevée, la sublime...
On l’invoque par l’expression « celle de... », « la Dame de... », suivi du nom du sanctuaire. Les sentiments à l’égard de cette divinité était divers (crainte, désirs, etc): cultivateurs et nomades la considéraient sûrement différemment, d’où la multiplicité des adjectifs. Il semble que la déesse Athirat (Ashirtu babylonienne, Ashérat de Ras Shamra, Ashêrâh de la Bible) appartienne aussi au cycle solaire.
Suwâ' : Un bétyle lui est consacré. Elle est la déesse protectrice de la tribu des Hudhaylites, qui nomadisaient entre Médine et la Mecque.
Tagout: il est cité dans le Coran. Ce dieu est assimilé à Thot, lui-même associé au Hermès Trismégiste hellénistique.
al-Uqaytsir : C'est un dieu vénéré en particulier par les tribus Âmila, Djudhâm, Ghatafânlakh, et Qudâ'a. Sûrement originaire du sud de la Syrie, il se rencontre jusque dans tribus du nord de l'Arabie, représenté par des bétyles. On lui faisait des sacrifices de sang, lors de processions accompagnées de chants. Couvert d'un vêtement rituel sur lequel on prêtait serment, on lui donnait des offrandes de farine, mêlée à des cheveux coupés (il existait une coutume où le pèlerin se rasait les cheveux pour apporter l'offrande).
al-Uzzâ : C’est la déesse de l'étoile du matin, représentée primitivement sous la forme d'un d’arbre sacré. La déesse al-Uzzâ restera célèbre dans la région syro-palestinienne, où on l'identifiera à la planète Vénus. Les auteurs classiques évoquent eux aussi Vénus pour parler de al- Uzzâ. C'est une déesse Vierge et guerrière, avec Houbal, une des plus populaires du monde Arabe. Les Qurayshites lui vouait un culte ardent, grâce à la proximité de ses sanctuaires. Le plus primitif de ceux-ci se trouvait dans la vallée Hûrad, au nord de la Mecque, à l'ombre de trois acacias. L'idole était enfermée dans une enceinte sacrée, où il y avait aussi un gabgab (une aire ou une pierre, où l'on égorge les moutons destinés à la divinité; la viande sacrifiée était partagée entre les participants).Les pèlerins venaient de toute l'Arabie pour consulter son oracle. Sur ordre de Mahomet son arbre fut abattu et son sanctuaire détruit en l'an 8 de l'Hégire.
Le dieu Wadd, dont le sens serait "ami", et "amour". Il fut primitivement le dieu-lune des Minéens qui l'ont introduit à Dédan. Son nom ayant été trouvé le long de la route du commerce des aromates, on suppose qu’il était lié à ce commerce. Il fut adoré surtout à Dûmat al-Djandal, au nord ouest de l'Arabie. Pourtant on retrouva son temple jusque dans le sud, dans le royaume yéménite du Qataban. Il est assimilé à Apollon et à Adonis (qui est un dieu d'origine syrienne, entré dans le panthéon grec); mais aussi à Hadad, dieu de l'orage, même si certains contestent ce fait et le voit comme lunaire. Des inscriptions thalmudéennes l'évoquent sous les noms de Wadad, Adad, Ud, et Dad. On le présente sous l'aspect d'un homme de grande taille, vêtu d'un ample habit et d'un second vêtement sur épaule; il est aussi armé d'une lance et d'un carquois rempli de flèches.
Yagûth est une divinité du groupe tribal Madhidj, représenté sous forme de lion. Il est le protecteur des artisans, de plus c'est un dieu qu'on priait pour apporter la pluie. Il fut adoré dans le sud de l'Arabie, notamment au Yémen.
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Les "dieux"
Il est difficile de savoir quels dieux étaient adorés à la Mecque, puisque tout a été détruit lors des prises successives de la Mecque (celle de Mahomet en 630 bien sûr, mais aussi celle d'Ibn Saoud en 1920).
• Les Arabes vénéraient des idoles et croyaient en plusieurs divinités, masculines et féminines. Chaque tribu avait sa divinité principale : cette statue était placée dans une tente sacrée chez les nomades, ou elle était posée dans un sanctuaire bâti, chez les sédentaires.
En plus de ce culte, chaque tribu pouvait rendre hommage à d’autres divinités, adorées par d'autres tribus. Max Müller a défini ce système de religion avec le terme d’hénothéïsme.
• La religion des Arabes se rattachait aux antiques religions sémites, par la hiérarchisation du divin. Ainsi, les Arabes croyaient en un Dieu supérieur entouré de divinités subalternes qui pouvaient lui être affilées et qui servaient d'intercesseurs auprès de lui :
La Kaaba abritait les idoles de quatre divinités, mais le maitre du sanctuaire, c'est-à-dire le dieu Houbal, dit Allah. Les trois déesses al-Lât, al-Uzzâ et Manât étaient considérées comme ses filles ou ses épouses.
Almaqah : C’est le principal dieu solaire des Sabéens, prototype masculin de Shams; la nation sabéenne dit descendre de ce dieu. il régi aussi l’agriculture et l’irrigation. Son nom reste encore inexpliqué. Son temple est à Mârib, prés d’un oasis, qui a été irrigué artificiellement sous ses auspices. Son animal attribut est le taureau (accompagné éventuellement de vigne).
Athtar : C'est un dieu de l'orage et de l'irrigation naturelle par la pluie. L’étymologie de son nom sérait « ‘thr » : « être riche, irriguer ». Entre le VIIIème siècle au Ier siècle avant notre ère, il était en première place dans le panthéon d'Arabie méridionale. Ce dieu du tonnerre fut surnommé Sharîquan (l'oriental), ou encore « celui qui se couche » par analogie à Ishtar, déesse du soir et du matin, qu’on lui associe; vengeur, il est invoqué contre les violateurs de sépultures.[/font]
Il est aussi prié dans les rites de chasse (avec le dieu Kirwam), et dans les rites pour appeler la pluie. La gazelle est son attribut.
Djad (ou Gad) est un dieu sémitique des sources. C'est un génie "Djinn" protecteur des puits et des points d'eau. Pour chaque clan, il s'identifierait à l’ancêtre qui a creusé le puit. al-Djalsad est un dieu connu en Hadramaout ( au Yémen). C'est le principal dieu de la tribu Kinda; il est représenté par un rocher blanc qui a forme d'un homme corpulent. C'était une divinité oraculaire: le consultant d'adressait directement à lui.
Selon Fadh ("yaqût"), al-Djalsal était un dieu ventriloque dont la voix était semblable "au roulement du tonnerre".
Il est enfermé dans une enceinte où l'on parquait chameaux et moutons. Les bêtes qui s'égaraient dans son périmètre devenaient les propriétés du sanctuaire.
Des sacrifices de sang animaux étaient versés sur l'idole. Celui qui désirait poser une question devait mettre deux vêtements spéciaux loués aux gardiens (sâdin) du sanctuaire (clan des Kinda, les Banû Allâq).
Dusares ou Dhû-Shara:divinité des arabes du nord et des nabatéens c'est le dieu de la végétation. Une tribu arabe, les Dawssites lui porte un culte dans des bois sacrés.
Selon Dussaud, les nabatéens surnommait ainsi A'ara, le dieu de la végétation de la ville de Pétra. Dusarès, dit aussi Dhû-Shara,est le maitre de la chaîne de montagnes Shara, prés de Pétra. Ce nom signifiant, «du mont Sharâ», «Sha» veut dire «le soleil ».
On retrouve son nom dans les tablettes babyloniennes, il y est représenté comme un taureau protecteur de la végétation. A Ghariyé-Shoubeih, sa statue est celle d'un dieu barbu à la tunique plissée, il porte la corne d'abondance (attribut d'Astarté en Syrie). En Syrie (à Bostra), et en Jordanie, (à Petra) était honorée la pierre noire de Dusarès. Ce bétyle était une pierre cubique, symbole du culte solaire des Nabatéens au IVème siècle. Plus tard, les grecs le reliront au culte de Dionysos.
al-Fals est un dieu vénéré par la tribu des Tay'. Il est le protecteur des fugitifs, et permet le droit d'asile. A l'origine, il était représentait par une saillie rouge dans le flan d'une montagne noire, ressemblant à une tête humaine.
Un sanctuaire lui était dédié dans une enceinte sacrée avec un puit.
Houbal, dit Allah : Son nom est proche du mot "esprit" en araméen, et de "Baal", divinité des cananéens. Il est associé au dieu nabatéen Dushara/Dusarès. Il descendrait aussi du dieu babylonien lunaire Sîn.
Houbal représentait la fertilité. Dieu lunaire, le croissant était un de ces symboles. Peut-être est-il à l'origine du croissant musulman?
Cette divinité oraculaire est représentée primitivement par une pierre sacrée; ce dieu appartenait d'abord à un groupement tribal des Kinâna et des Qurayshites dont il garantissait l'union. Grâce à ces derniers, il est entré dans le panthéon mecquois.
Il était adoré comme le seigneur de la Kaaba, le chef de panthéon de la Mecque, parmi les 360 bétyles.
Il est personnifié sous la forme d'un homme amputé du bras gauche: il prend l'aspect d'un dieu archer, car les sorts et la divination se faisaient sous sa tutelle avec des flèches. L'historien Ibn Ishaq avance qu'il est représenté à la Kaaba par une idole de cornaline, au dessus d'une fontaine desséchée où les croyants jetaient des offrandes. Dans son sanctuaire, le haram de la Kaaba, les pélerins venaient consulter son oracle (cléromancie).
On le dit en lien avec les trois déesses de la Kaaba, Manat, al-Lat et al-'Uzza, déesses principales vénérées à la Kaaba. Mais les avis divergent comme quoi il serait soit leur père, soit leur mari.
Certains disent qu'à l'origine de la religion musulmane, Mahommet a adoré Houbal, et qu'il a rejeté les trois déesses, en gardant exclusivement le dieu lunaire. On sait que suivant les différents peuples arabes, et leur succession, il a été donné différents noms au Lune-dieu : Aglibol (Palmyre en Syrie), Amm (région du Qataban au Yemen), ...
Dhû-Khalasa: C'est un dieu archer, vénéré dans un sanctuaire de Khalasa, sur la route de l'encens.Selon l'historien Fahd, son nom proviendrait d'une plante aromatique qui l'aurait représenté primitivement. Ses fidèles appartenaient à la tribu de Banû Bâhila.
Une autre divinité féminine portait le même nom à la Mecque; cette dernière est une déesse agraire, à qui ses desservants faisaient des offrandes de récoltes d'orge, de froment et de lait.
al-Lât : C'est une des divinités principales de l'ère préislamique, vénérée depuis plus de 2000 ans avant l'Islam. Son nom serait une contraction de al-Ilahat, « déesse ». Al-Lât est la divinité principale de la tribu des Taqîf. Originaire du Hedjaz, elle deviendra populaire chez les Qurayshites de la Mecque.
Elle fait partie de la triade divine de ces derniers, qui considèrent les trois déesses (al-Ûzza, al-Lât, al- Manât) comme "filles d'Allah" (Houbal). Elle est représentée sous la forme d'une roche cubique (météorite ou une roche volcanique) autour de laquelle, était édifiée la Kaaba. A Tâ'if, son sanctuaire est bâti en pierres blanches dans un enclos sacré: tuer les animaux et abattre les arbres y est interdit. De plus, personne ne pouvait y être pourchassé. A Palmyre, durant l’époque romaine, elle était considérée comme la forme féminine d'Allah, différente de la « al-Lât » des mecquois.
Son culte s'est étendu du nord jusqu'à Pétra, dans toute la Syrie. A Dura-Europos en Syrie, elle était assimilée à la Athéna grecque par les nabatéens. Hérodote (Ve s. av-JC) la mentionnait comme Alilat, qu’il identifiait à Aphrodite. En l’an 129 de notre ère, on retrouva son nom dans des inscriptions: elle aurait été placée aux côtés de Shamash et Raham, représentés comme une triade « des dieux bons ».[/font][/color][/justify]
Elle est le symbole de la fécondité, de la féminité, du printemps, et de la terre. C'est une divinité à la fois solaire et lunaire. Ses attributs sont le sceptre et l’étoile à 8 branches (Vénus chez babylonien), ainsi que le croissant de lune à l’intérieur du disque solaire (ce dernier a souvent été retrouvé, inscrit sur de nombreux encensoirs). On rapproche souvent cette déesse de la fertilité des grandes déesses du Proche-Orient : telle Cybèle, elle porte une gerbe de blé dans une main. Elle porte aussi et un morceau de sève d’encens dans l’autre. Comme Diane, elle est aussi la protectrice des animaux; il existe des représentations où, alors qu'elle est assise sur un trône,
elle tient à la main gauche une palme appuyée sur son épaule gauche, et un lion se tient assis à côté d'elle. D'ailleurs, on a retrouvé plusieurs statues de lions dans son temple à Palmyre. Al-Lât fut aussi à l'origine du symbole de la main de Fatima (ou de Myriam pour les juifs).
Citation (Matricien.org) : Une inscription sur une roche à Adumattu en Arabie dit : “Puisse Allat (la Déesse) exhausser tous nos vœux.” Les anciens Arabes prêtaient serment par la prière : "Par le sel, par le feu et par Al-Lat qui est la plus grande de tous."
Nasr est le dieu des morts. « Nesr » signifie « vautour » en arabe, cet animal est son emblème. Ce dieu s’est conservé dans l’islam dans un rôle marginal de roi des morts. Il est aussi à l’origine du nom ou prénom de Nasser.
al-Manât: Elle est la déesse de la lune, de la mort, de la magie, voyance, des mystères et de la nuit; elle descendrait de la déesse Ishtar. Elle ressemble aussi sous certains aspects, à la déesse égyptienne Maat, déesse de la justice, du destin, et de la mort. Elle serait "la destinée" chez les nabatéens et les thamudéens qui lui dédirent un bétyle à Petra. Les Nabatéens la considéraient comme la mère ou la femme du dieu Houbal. Elle fut la divinité principale des tribus Aws et Hazrâg et serait la plus ancienne du panthéon d'Arabie. Sa forme primitive serait un rocher selon l’historien Fahd. Ses premiers adorateurs appartenaient aux tribus des Hudayl et des Khuzâ'a, qui nomadisaient le sud de Médine (ancienne ville de Yathrib), et le nord de la Mecque. Ensuite, son culte s'est répandu jusqu’à Palmyre, et fut adorée par de nombreuses tribus comme divinité du Destin, avant d'être dominante chez les Qurayshites.
Ruda: c'est la déesse la plus ancienne mentionnée dans des inscriptions assyrienne d'Assarhaddon. Elle fut vénérée par plusieurs tribus d'Arabie centrale et par les thamudéens; puis un culte lui fut dédié à Palmyre. On l'identifie à Vénus, elle est représentée par une femme nue. On retrouva de nombreuses invocations thamudéennes lui faisant appel, pour ses vertus protectrice, la sagesse, la joie, l'amour, la vengeance, la compassion, et la guérison.
Shams : déesse du Soleil vénérée surtout au Qataban et en Hadramaout (Yémen). Contrairement au dieu lunaire Houbal et à Athtar, elle est connue sous un même nom pour l’ensemble des peuples sud arabiques. Mais elle a quelques surnoms :
Pour les sabéens : « Dhât-Himyâm », celle qui darde ses rayons, ou l’incandescente ; «Dhât-Ba’adân », celle qui est éloignée ; « Samayhat », la céleste ; « Tadûn », celle qui se couche, ou la méprisée ; « Tanûf », celle qui est élevée, la sublime...
On l’invoque par l’expression « celle de... », « la Dame de... », suivi du nom du sanctuaire. Les sentiments à l’égard de cette divinité était divers (crainte, désirs, etc): cultivateurs et nomades la considéraient sûrement différemment, d’où la multiplicité des adjectifs. Il semble que la déesse Athirat (Ashirtu babylonienne, Ashérat de Ras Shamra, Ashêrâh de la Bible) appartienne aussi au cycle solaire.
Suwâ' : Un bétyle lui est consacré. Elle est la déesse protectrice de la tribu des Hudhaylites, qui nomadisaient entre Médine et la Mecque.
Tagout: il est cité dans le Coran. Ce dieu est assimilé à Thot, lui-même associé au Hermès Trismégiste hellénistique.
al-Uqaytsir : C'est un dieu vénéré en particulier par les tribus Âmila, Djudhâm, Ghatafânlakh, et Qudâ'a. Sûrement originaire du sud de la Syrie, il se rencontre jusque dans tribus du nord de l'Arabie, représenté par des bétyles. On lui faisait des sacrifices de sang, lors de processions accompagnées de chants. Couvert d'un vêtement rituel sur lequel on prêtait serment, on lui donnait des offrandes de farine, mêlée à des cheveux coupés (il existait une coutume où le pèlerin se rasait les cheveux pour apporter l'offrande).
al-Uzzâ : C’est la déesse de l'étoile du matin, représentée primitivement sous la forme d'un d’arbre sacré. La déesse al-Uzzâ restera célèbre dans la région syro-palestinienne, où on l'identifiera à la planète Vénus. Les auteurs classiques évoquent eux aussi Vénus pour parler de al- Uzzâ. C'est une déesse Vierge et guerrière, avec Houbal, une des plus populaires du monde Arabe. Les Qurayshites lui vouait un culte ardent, grâce à la proximité de ses sanctuaires. Le plus primitif de ceux-ci se trouvait dans la vallée Hûrad, au nord de la Mecque, à l'ombre de trois acacias. L'idole était enfermée dans une enceinte sacrée, où il y avait aussi un gabgab (une aire ou une pierre, où l'on égorge les moutons destinés à la divinité; la viande sacrifiée était partagée entre les participants).Les pèlerins venaient de toute l'Arabie pour consulter son oracle. Sur ordre de Mahomet son arbre fut abattu et son sanctuaire détruit en l'an 8 de l'Hégire.
Le dieu Wadd, dont le sens serait "ami", et "amour". Il fut primitivement le dieu-lune des Minéens qui l'ont introduit à Dédan. Son nom ayant été trouvé le long de la route du commerce des aromates, on suppose qu’il était lié à ce commerce. Il fut adoré surtout à Dûmat al-Djandal, au nord ouest de l'Arabie. Pourtant on retrouva son temple jusque dans le sud, dans le royaume yéménite du Qataban. Il est assimilé à Apollon et à Adonis (qui est un dieu d'origine syrienne, entré dans le panthéon grec); mais aussi à Hadad, dieu de l'orage, même si certains contestent ce fait et le voit comme lunaire. Des inscriptions thalmudéennes l'évoquent sous les noms de Wadad, Adad, Ud, et Dad. On le présente sous l'aspect d'un homme de grande taille, vêtu d'un ample habit et d'un second vêtement sur épaule; il est aussi armé d'une lance et d'un carquois rempli de flèches.
Yagûth est une divinité du groupe tribal Madhidj, représenté sous forme de lion. Il est le protecteur des artisans, de plus c'est un dieu qu'on priait pour apporter la pluie. Il fut adoré dans le sud de l'Arabie, notamment au Yémen.
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 05:12Encore presque un "km" de copie collées pour parler des idoles que tu aimes.
Mais si ces idoles ont disparues de la Mecque depuis l'arrivée de la révélation du Coran au prophète Mohamed psl , ces idoles n'ont pas encore quitté les tiens qui croient au christ comme d'un dieu.
Je crois que tu ton s'il était honnête et véridique devait consister raisonner tes correligionnaires de ne idolatrer le christ mais pas a faire semblant de te soucier des musulmans a la foi si pure
Mais si ces idoles ont disparues de la Mecque depuis l'arrivée de la révélation du Coran au prophète Mohamed psl , ces idoles n'ont pas encore quitté les tiens qui croient au christ comme d'un dieu.
Je crois que tu ton s'il était honnête et véridique devait consister raisonner tes correligionnaires de ne idolatrer le christ mais pas a faire semblant de te soucier des musulmans a la foi si pure
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 05:27Petit menteur. La pierre noire, une idole préislamique, est toujours à la Kaabaa écrit :Mais si ces idoles ont disparues de la Mecque
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 06:00La Kaaba est l'endroit où étaient loges les idoles avant l'islam mais pour les musulmans elle représente la direction de leur prières et autres dévotions conformément a la loi de Dieu.
Le menteur qui prends plaisir a ses mensonges c'est toi. Moi je suis christabel
Je ne t'ai pas déjà raconté comment je t'ai vu encore hier. Et ce que tu m'a avouer?
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 06:39Les premières qiblas étaient orientées au degrés près vers Pétra.Christabel a écrit : ↑17 févr.20, 06:00 La Kaaba est l'endroit où étaient loges les idoles avant l'islam mais pour les musulmans elle représente la direction de leur prières et autres dévotions conformément a la loi de Dieu.
Pourquoi y a t'il eu un changement de qibla de Pétra vers la Mecque ? La Kaaba de la Mecque censée être construite par Abraham et Ismaël n'existait pas du temps des premières mosquées ?
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 07:20Ce n'est pas plutôt vers Jérusalem ?Gorgonzola a écrit : ↑17 févr.20, 06:39 Les premières qiblas étaient orientées au degrés près vers Pétra.
Pourquoi y a t'il eu un changement de qibla de Pétra vers la Mecque ? La Kaaba de la Mecque censée être construite par Abraham et Ismaël n'existait pas du temps des premières mosquées ?
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 07:38Gongorzola
Voilà ce n'était vers patra mais bien.vers Al Aksa a Jérusalem comme telle signale glinglin
C'est le bon Dieu qui ordonne aux musulmans de prendre la Kaaba comme direction de leurs prières.
Dieu n'est pas obligé de donner les raisons de ses ordres mais si l'islam qui était sencé être aussi la religion des chrétiens et des juifs qui finalement n'ont pas acceptés de se soumettre comme les musulmans aux dernières lois de Dieu, la place la plus bénie de la terre est bien la plus indiqué pour être la direction de ces musulmans a l'écart des autres restés sur leur rébellion.
Au collecteur
Je crois que mon rêve reflète exactement la réalité vécu après , si tu es honnête tu peux le deviner sans que je le raconte.
Soit seulement honnête pour une fois parceque tout le monde t'ecoute
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Dieu n'est pas obligé de donner les raisons de ses ordres mais si l'islam qui était sencé être aussi la religion des chrétiens et des juifs qui finalement n'ont pas acceptés de se soumettre comme les musulmans aux dernières lois de Dieu, la place la plus bénie de la terre est bien la plus indiqué pour être la direction de ces musulmans a l'écart des autres restés sur leur rébellion.
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 07:42En fait, les Arabes s'étaient convertis au judaïsme et ont tenté de reprendre Jérusalem aux Byzantins.
Mais après l'échec de cette campagne, leur judaïsme a évolué en islam arabo-centré.
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 07:58A voir le documentaire de Dan Gibson à ce sujet.
Il a référencé les premières mosquées et calculé l'orientation de leur qibla.
Pour certaines "orientées vers Jérusalem" il tombe pile sur Pétra.
Le documentaire est très fourni et sourcé. Dan Gibson explique que le lieu de naissance de Mahomet est Pétra et non la Mecque actuelle.
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 08:09Pour toute l'Arabie occidentale, la direction de Jérusalem se confond avec celle de Pétra.
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 10:561. La pierre noire symbolise le paradis chez les musulmans, mais n'a aucun pouvoir. Le Coran et la Sunna ne nous demandent d'adorer aucune pierre. C'est même le contraire: il ne faut point adorer de pierre, d'idole, de fils avec Dieu, sinon c'est de commettre l’idolâtrie. Ils sont très clairs à ce sujet:Arlitto a écrit :"La « Pierre Noire » vénérée par les musulmans est une météorite enchassée dans un cadre en argent à l'un des angles de la ka'ba, angle dit "de la pierre", dans la mosqué de La Mecque, en Arabie Saoudite (Hedjaz)."
40:65: "C’est Lui le Vivant. Point de divinité à part Lui. Appelez-Le donc, en Lui vouant un culte exclusif. Louange à Allah, Seigneur de l’univers!"
Dans un hadith de Sahih Al Bukhari, Umar Ibn A Khattab (Allah soit satisfait de lui) nous dit clairement que la pierre n'a aucun pouvoir:
"Je sais très bien que tu n'es qu'une pierre, tu ne peux ni nuire ni profiter à quiconque, et si je n'avais pas vu le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, t'embrasser, je ne t'aurais jamais embrassé."
2.Tout ce qui reste de la pierre ce sont quelques fragments, des cailloux, préservés dans un angle du Temple (la Kaaba). Dire des musulmans qu'ils adorent des cailloux avec Dieu ou à la place de Dieu, désolé pour terme, c'est être très CON! Tu peux le crier avec un haut-parleur si tu veux, personne ne te croira.
3. La vraie association, c'est lorsqu'on associe à Dieu une progéniture (Jésus), une croix et des statues dans des Eglises. Ça, tu n'as pas le courage d'en parler.
Modifié en dernier par Serviteur d'Allah le 19 févr.20, 04:32, modifié 1 fois.
Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 11:14Serviteur d'Allah a écrit : ↑17 févr.20, 10:56 3. La vraie association, c'est lorsqu'on associe à Dieu une progéniture (Jésus),
L'association de Dieu et de Jésus est indispensable
Seul Jésus en tant que Prophète parfait et par son pouvoir sur la mort en tant que Fils de Dieu, put avoir la force d'expier les péchés de chacun pour établir, ainsi, un lien entre Dieu et nous, entre sa perfection et notre imperfection, en nous justifiant par son sacrifice. Par ce lien, par son exemple, son sacrifice et ses enseignements, nous donnant par là le pouvoir de nous repentir dans cette vie, et de ressusciter automatiquement dans la vie à venir... La mission et la foi en Jésus-Christ ont été annoncées depuis Adam par la loi des sacrifices et par tous les vrais prophètes.
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
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EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS
Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 23:20.
Les mensonges de l'Histoire
La Kaaba
La Kaaba, bâtiment cuboïde érigé à La Mecque, en Arabie Saoudite, est aujourd'hui considérée comme l'un des principaux sites sacrés de l'islam. Ainsi, la salât, la prière islamique, doit se faire en direction de la Kaaba ; le Hajj, quant à lui, est un pélerinage que les musulmans doivent accomplir à La Mecque au moins une fois dans leur vie. A noter que la Kaaba renferme la célèbre pierre noire (ou al-Hajar al-Aswad en arabe), une relique qui remonte à Adam et Eve selon la tradition islamique.
Cependant, l'on peut bien s'imaginer que la Kaaba et la pierre noire ne firent pas leur apparition comme par magie à l'époque de Mahomet. Ainsi, qu'en est-il en réalité ? Quelle est la véritable histoire de ce monument et de la relique qu'il renferme[font="Book Antiqua"]? Et quelle était la place de la Kaaba et de la pierre noire dans l'Arabie pré-islamique ?
La Kaaba.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la Kaaba n'est pas une « invention » de l'islam, étant présente dans la péninsule arabique plusieurs siècle avant la naissance de Mahomet.
Si les origines de cet édifice sont incertaines, La Mecque est mentionnée pour la première fois au IIe siècle par l'astronome grec Claudius Ptolemaeus[/color] (francisé en Ptolémée), sous le nom de Makoraba. A cette époque, les tribus arabes étaient polythéistes, le panthéon pré-islamique comptant une cinquantaine de divinités, certaines d'entre elles ayant fait l'objet d'un syncrétisme avec des dieux ou déesses originaires d'Egypte, de Syrie ou du Moyen-Orient
Par ailleurs, à l'instar du Japon où les kamis (les esprits) peuvent se dissimuler dans les arbres, les sources ou les animaux, les tribus arabes avaient pour coutume d'ériger des temples afin d'y adorer des pierres ou des rochers.
Ainsi, il existait de nombreux temples abritant des pierres sacrées dans l'Arabie pré-islamique, la pierre noire de la Kaaba n'étant considérée que comme une relique parmi tant d'autres. Il existait donc une pierre rouge à Ghaiman, dans le sud de l'Arabie, et une pierre blanche à al-Abalat, non loin de La Mecque.
Maxime de Tyr (de son vrai nom Cassius Maximus Tyrius), philosophe grec du IIe siècle, rapporte dans ses récits : Les Arabes adorent aussi, mais je ne sais quoi. Quant à l'objet sensible de leurs adorations, je l'ai vu, c'est une pierre quadrangulaire. Quant à Clément d'Alexandrie, un philosophe chrétien qui vécut à la même époque, ce dernier indique : les Arabes adorent des pierres.
A l'époque pré-islamique, La Mecque était donc déjà un grand centre religieux (la cité fut peut-être mentionnée implicitement par l'historien grec Diodore de Sicile au Ier siècle de notre ère : et un temple a été installé ici, qui est très saint et hautement révéré par les Arabes). Il fut alors interdit de s'attaquer aux pélerins, faisant de cette cité un important carrefour commercial, où les marchands ne tardèrent pas à s'installer.
En effet, le pays étant peu fertile, les principales cités arabes côtières s'adonnaient au commerce, négociant avec l'Empire byzantin, la Perse ou le Proche-Orient.
A cette date, le principal dieu du panthéon arabe était Houbal (ou Hubal), divinité lunaire vénérée à La Mecque. Selon la légende, ce dernier avait trois filles, qui faisaient elles aussi l'objet d'un important culte à l'époque pré-islamique : Uzza (ou al-Uzza), déesse de la fertilité ; Manat (ou Manah), déesse du destin ; et al-Lat, déesse de la féminité.
Trois divinités pré-islamiques, de gauche à droite : al-Lat, Uzza et Manat.
A noter que le rituel de circunambulation autour de la Kaaba (c'est-à-dire une rotation dans le sens contraire des aiguilles d'une montre), le tawaf, existait déjà à cette époque (à noter que l'un des rites à accomplir était de se raser la tête à la fin du pélerinage).
A l'époque de Mahomet, le polythéisme pré-islamique est en perte de vitesse, l'Arabie étant influencée par le judaïsme comme par le christianisme, mais aussi par la culture hellénique du Proche-Orient.
Selon la tradition, Mahomet aurait rencontré pour la première fois l'archange Gabriel[font="Book Antiqua"] en 610, lequel lui aurait transmis la parole de Dieu. Ce dernier, constituant un petit groupe de fidèles, composé d'une cinquantaine de personnes, rencontra toutefois l'hostilité des Mecquois, en majorité polythéistes, chrétiens ou juifs. En raison de son prosélytisme, il fut alors exclu du clan Hashîm, et en 622, il décida de se rendre à Yathrib (aujourd’hui Médine.). L’hégire (ce qui signifie [/font][font="Book Antiqua"]«
En l'espace de quelques années, Mahomet parvint à consolider son autorité, et lança une offensive sur La Mecque en 630, à la tête d'une petite armée. Selon la légende, les Mecquois ouvrirent les portes de la cité sans combattre, et se convertirent à l'islam.
Cette occasion, Mahomet fit détruire toutes les idoles de La Mecque, ainsi que les temples des déesses Uzza, Manat et al-Lat, qui se trouvaient en périphérie de la ville.
Mahomet remettant en place la pierre noire, XIV° siècle.
Cependant, ce dernier ne fit pas détruire la Kaaba, ni la pierre noire, alors que l'islam condamne fermement l'idolâtrie (sourate 46 : N'adorez pas d’autres dieux que Allah ; car je crains pour vous le châtiment du grand jour). Peut-être dans un souci de syncrétisme ? Ou plus vraisemblablement dans une logique plus terre-à-terre, sachant que si la Kaaba était détruite, la cité perdrait son rôle de centre religieux, et donc aussi celui de carrefour commercial.
La pierre noire a donc un statut particulier dans l'islam. Présentée selon les légendes comme descendue du Paradis, alors enveloppée d'une blancheur étincellante, elle se serait noircie à cause de la corruption humaine. Adam et Eve lui auraient construit un autel, détruit lors du Déluge, puis rebâti par Abraham.
Selon certains hadiths, Le calife Omar I° (de son vrai nom Omar ibn al-Khattâb), second successeur de Mahomet, aurait déclaré, alors qu'il se trouvait devant la pierre : Je sais que tu es une pierre et que tu ne peux ni apporter profit ni porter préjudice. Si je n'avais pas vu le messager d'Allah [Mahomet] t'embrasser, je ne t'aurais pas embrassée.
Aujourd'hui, c'est cette explication qui est retenue (l'imitation de Mahomet), pour expliquer ce comportement que d'aucun pourrait qualifier d'idôlatre.
Ancienne chasse de la pierre noire
Enfin, concernant la nature de cette relique, force est de constater qu'il s'agit d'une question sujette à controverse. En effet, en l'absence d'une analyse scientifique de la pierre noire, impossible donc d'en connaître sa composition.
En règle générale, la plupart des scientifiques pensent qu'il s'agirait d'une météorite. Cependant, dans certaines chroniques d'époque, il est indiqué que le pierre pourrait flotter dans l'eau, ce qui impliquerait qu'elle soit formée de ponce ou de verre (il pourrait dès lors s'agir d'une impactite, une roche terrestre modifiée par l'impact d'une météorite).
En raison du développement très rapide de l'islam (unification de l'Arabie en 632, conquête de la Perse en 634, de la Syrie en 636, de l'Egypte en 642, etc.), l'on pourrait penser que les croyances pré-islamiques disparurent totalement en l'espace de quelques années.
Cependant, certains éléments du folklore arabe ne disparurent jamais totalement, tels les djinns, créatures invisibles anthropomorphes, qui sont clairement mentionnées dans le Coran (sourate 56 : Je n’ai créé les hommes et les génies [djinns] qu’afin qu’ils m’adorent). L'on pourrait aussi citer les Efrits (ou Ifrits), des djinns maléfiques ; les ghoules (de l'arabe al-ghoûl), une race de djinn à l'apparence féminine, qui déterre les cadavres pour s'en nourrir ; ou le poisson géant Bahamut
Le calife Ali combattant les djinns, XVI° siècle.
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La Kaaba, bâtiment cuboïde érigé à La Mecque, en Arabie Saoudite, est aujourd'hui considérée comme l'un des principaux sites sacrés de l'islam. Ainsi, la salât, la prière islamique, doit se faire en direction de la Kaaba ; le Hajj, quant à lui, est un pélerinage que les musulmans doivent accomplir à La Mecque au moins une fois dans leur vie. A noter que la Kaaba renferme la célèbre pierre noire (ou al-Hajar al-Aswad en arabe), une relique qui remonte à Adam et Eve selon la tradition islamique.
Cependant, l'on peut bien s'imaginer que la Kaaba et la pierre noire ne firent pas leur apparition comme par magie à l'époque de Mahomet. Ainsi, qu'en est-il en réalité ? Quelle est la véritable histoire de ce monument et de la relique qu'il renferme[font="Book Antiqua"]? Et quelle était la place de la Kaaba et de la pierre noire dans l'Arabie pré-islamique ?
La Kaaba.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la Kaaba n'est pas une « invention » de l'islam, étant présente dans la péninsule arabique plusieurs siècle avant la naissance de Mahomet.
Si les origines de cet édifice sont incertaines, La Mecque est mentionnée pour la première fois au IIe siècle par l'astronome grec Claudius Ptolemaeus[/color] (francisé en Ptolémée), sous le nom de Makoraba. A cette époque, les tribus arabes étaient polythéistes, le panthéon pré-islamique comptant une cinquantaine de divinités, certaines d'entre elles ayant fait l'objet d'un syncrétisme avec des dieux ou déesses originaires d'Egypte, de Syrie ou du Moyen-Orient
Par ailleurs, à l'instar du Japon où les kamis (les esprits) peuvent se dissimuler dans les arbres, les sources ou les animaux, les tribus arabes avaient pour coutume d'ériger des temples afin d'y adorer des pierres ou des rochers.
Ainsi, il existait de nombreux temples abritant des pierres sacrées dans l'Arabie pré-islamique, la pierre noire de la Kaaba n'étant considérée que comme une relique parmi tant d'autres. Il existait donc une pierre rouge à Ghaiman, dans le sud de l'Arabie, et une pierre blanche à al-Abalat, non loin de La Mecque.
Maxime de Tyr (de son vrai nom Cassius Maximus Tyrius), philosophe grec du IIe siècle, rapporte dans ses récits : Les Arabes adorent aussi, mais je ne sais quoi. Quant à l'objet sensible de leurs adorations, je l'ai vu, c'est une pierre quadrangulaire. Quant à Clément d'Alexandrie, un philosophe chrétien qui vécut à la même époque, ce dernier indique : les Arabes adorent des pierres.
A l'époque pré-islamique, La Mecque était donc déjà un grand centre religieux (la cité fut peut-être mentionnée implicitement par l'historien grec Diodore de Sicile au Ier siècle de notre ère : et un temple a été installé ici, qui est très saint et hautement révéré par les Arabes). Il fut alors interdit de s'attaquer aux pélerins, faisant de cette cité un important carrefour commercial, où les marchands ne tardèrent pas à s'installer.
En effet, le pays étant peu fertile, les principales cités arabes côtières s'adonnaient au commerce, négociant avec l'Empire byzantin, la Perse ou le Proche-Orient.
A cette date, le principal dieu du panthéon arabe était Houbal (ou Hubal), divinité lunaire vénérée à La Mecque. Selon la légende, ce dernier avait trois filles, qui faisaient elles aussi l'objet d'un important culte à l'époque pré-islamique : Uzza (ou al-Uzza), déesse de la fertilité ; Manat (ou Manah), déesse du destin ; et al-Lat, déesse de la féminité.
Trois divinités pré-islamiques, de gauche à droite : al-Lat, Uzza et Manat.
A noter que le rituel de circunambulation autour de la Kaaba (c'est-à-dire une rotation dans le sens contraire des aiguilles d'une montre), le tawaf, existait déjà à cette époque (à noter que l'un des rites à accomplir était de se raser la tête à la fin du pélerinage).
A l'époque de Mahomet, le polythéisme pré-islamique est en perte de vitesse, l'Arabie étant influencée par le judaïsme comme par le christianisme, mais aussi par la culture hellénique du Proche-Orient.
Selon la tradition, Mahomet aurait rencontré pour la première fois l'archange Gabriel[font="Book Antiqua"] en 610, lequel lui aurait transmis la parole de Dieu. Ce dernier, constituant un petit groupe de fidèles, composé d'une cinquantaine de personnes, rencontra toutefois l'hostilité des Mecquois, en majorité polythéistes, chrétiens ou juifs. En raison de son prosélytisme, il fut alors exclu du clan Hashîm, et en 622, il décida de se rendre à Yathrib (aujourd’hui Médine.). L’hégire (ce qui signifie [/font][font="Book Antiqua"]«
En l'espace de quelques années, Mahomet parvint à consolider son autorité, et lança une offensive sur La Mecque en 630, à la tête d'une petite armée. Selon la légende, les Mecquois ouvrirent les portes de la cité sans combattre, et se convertirent à l'islam.
Cette occasion, Mahomet fit détruire toutes les idoles de La Mecque, ainsi que les temples des déesses Uzza, Manat et al-Lat, qui se trouvaient en périphérie de la ville.
Mahomet remettant en place la pierre noire, XIV° siècle.
Cependant, ce dernier ne fit pas détruire la Kaaba, ni la pierre noire, alors que l'islam condamne fermement l'idolâtrie (sourate 46 : N'adorez pas d’autres dieux que Allah ; car je crains pour vous le châtiment du grand jour). Peut-être dans un souci de syncrétisme ? Ou plus vraisemblablement dans une logique plus terre-à-terre, sachant que si la Kaaba était détruite, la cité perdrait son rôle de centre religieux, et donc aussi celui de carrefour commercial.
La pierre noire a donc un statut particulier dans l'islam. Présentée selon les légendes comme descendue du Paradis, alors enveloppée d'une blancheur étincellante, elle se serait noircie à cause de la corruption humaine. Adam et Eve lui auraient construit un autel, détruit lors du Déluge, puis rebâti par Abraham.
Selon certains hadiths, Le calife Omar I° (de son vrai nom Omar ibn al-Khattâb), second successeur de Mahomet, aurait déclaré, alors qu'il se trouvait devant la pierre : Je sais que tu es une pierre et que tu ne peux ni apporter profit ni porter préjudice. Si je n'avais pas vu le messager d'Allah [Mahomet] t'embrasser, je ne t'aurais pas embrassée.
Aujourd'hui, c'est cette explication qui est retenue (l'imitation de Mahomet), pour expliquer ce comportement que d'aucun pourrait qualifier d'idôlatre.
Ancienne chasse de la pierre noire
Enfin, concernant la nature de cette relique, force est de constater qu'il s'agit d'une question sujette à controverse. En effet, en l'absence d'une analyse scientifique de la pierre noire, impossible donc d'en connaître sa composition.
En règle générale, la plupart des scientifiques pensent qu'il s'agirait d'une météorite. Cependant, dans certaines chroniques d'époque, il est indiqué que le pierre pourrait flotter dans l'eau, ce qui impliquerait qu'elle soit formée de ponce ou de verre (il pourrait dès lors s'agir d'une impactite, une roche terrestre modifiée par l'impact d'une météorite).
En raison du développement très rapide de l'islam (unification de l'Arabie en 632, conquête de la Perse en 634, de la Syrie en 636, de l'Egypte en 642, etc.), l'on pourrait penser que les croyances pré-islamiques disparurent totalement en l'espace de quelques années.
Cependant, certains éléments du folklore arabe ne disparurent jamais totalement, tels les djinns, créatures invisibles anthropomorphes, qui sont clairement mentionnées dans le Coran (sourate 56 : Je n’ai créé les hommes et les génies [djinns] qu’afin qu’ils m’adorent). L'on pourrait aussi citer les Efrits (ou Ifrits), des djinns maléfiques ; les ghoules (de l'arabe al-ghoûl), une race de djinn à l'apparence féminine, qui déterre les cadavres pour s'en nourrir ; ou le poisson géant Bahamut
Le calife Ali combattant les djinns, XVI° siècle.
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Re: La pierre noire à la Mecque, une idolâtrie
Ecrit le 17 févr.20, 23:46Ok photocopie déjà reçue plusieurs fois.
C'est gaspillage de page net
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Être utile à mes concitoyens du monde et à moi même dans la vie future surtout et dans celle là sur terre aussi.
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