Bonjour Disciple Laïc ,
Disciple Laïc a écrit : ↑13 oct.20, 05:10
Vous étiez en tout cas mue initialement par une préférence, un espoir. Vous aviez envie d'y croire initialement. C'était "super" si c'était vrai, et donc moins "super" ou "pas super" si c'était faux.
Évidemment, le rapport au vrai est essentiel.
Ce que je voulais dire c’est que si la fable est belle, elle n’a pas suffi à déclencher ma foi.
Je reconnais que j’ai été séduite par notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ mais il m’était impossible de croire en D.ieu, béni soit-Il.
J’imagine que pour se convertir il faut quand même avoir été séduit par une idée ou un récit. Et pour approfondir il faut s'y sentir bien.
Disciple Laïc a écrit :si vous cherchez a faire coïncider <la religion et la science>
Il me semble que c’est sain de vérifier si la science ne contredit pas la religion.
Disciple Laïc a écrit :Si elle est non-prouvée, c'est une hypothèse qui se tient, qui semble coller aux faits mais non prouvée.
Et parmi toutes les hypothèses qui se tiennent sans être prouvées, comment choisit-on ?
Le rasoir d’Ockham n’est qu’un pis-aller qui ne prouve rien.
Disciple Laïc a écrit : en religion monothéiste l'existence de Dieu est un présupposée, non quelque chose dont on cherche a vérifier si c'est vrai ou pas.
Vous avez raison.
C’est selon le point de vue un axiome ou une hypothèse…
Je ne suis pas certaine que la Science soit exempte du moindre présupposé.
En tout cas, en maths tout l’édifice repose sur des axiomes raisonnables mais indémontrés.
Faut-il contester
toutes les mathématiques pour cette raison ?
Disciple Laïc a écrit : Vous connaissez la 3ème loi de Clarke (l'écrivain Arthur C. Clarke) : « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. » Est ce qu'une technologie très sensiblement plus avancée que la nôtre ne pourrait pas être prise pour du "divin" par nous ?
Et toute imprédictivité purement aléatoire est indiscernable de l’intelligence.
Et en raison de ces deux lois, je reconnais volontiers que D.ieu, béni soit-Il, est indiscernable, s’Il ne Se révèle pas.
Disciple Laïc a écrit : Laplace aussi, mathématicien, astronome et physicien n'a "pas eu besoin de l'hypothèse" Dieu pour sont traité de cosmologie auprès de Napoléon 1er.
L’"
hypothèse D.ieu" est incompatible avec la Science, elle ne peut être que contestée par la Science.
Disciple Laïc a écrit : (9) Peut être ou pas. En tout cas il faut chercher à vérifier. Si on part dés le départ dans l'idée qu'on ne trouvera rien alors on ne cherche pas ou on ne trouvera rien.
Si l’on veut une preuve scientifique c’est à la science seule d’y pourvoir.
Je peux imaginer que la Science soit confrontée à des indéterminismes particulièrement bizarres et que l’induction suggère fortement l’existence d’une Intelligence Cosmique, mais l’induction n’est jamais probante.
Disciple Laïc a écrit : Possible que les religions monothéïstes elles se soucis de "la vérité" a propos de Dieu ?
Si la Science peine à établir des théories "vraies", il paraît difficile d’accorder à une philosophie, une ontologie ou une doctrine religieuse... le privilège de dire le vrai.
Dans ce vaste domaine intellectuel du "non-prouvé", tout texte n’est qu’une opinion dont on peut seulement évaluer la cohérence interne et la compatibilité avec le savoir de l’humanité.
Il y a des philosophes qui reconnaissent volontiers que leur thèse ne représente qu’un point de vue et d’autres doctrines qui érigent certains de leurs énoncés en vérité.
Le Christianisme adopte parfois une autre idée de la
vérité selon la parole du Logos «
Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie ».
La vérité n’est plus une qualité d’un discours humain, elle n’est qu’un attribut de la Parole de D.ieu, béni soit-Il, et c'est déjà beaucoup
Disciple Laïc a écrit :Cela nous trouble car cela remet en cause notre fonctionnement mental habituel qui est binaire et dualiste.
Je crains que parmi tous les savants, même celles et ceux qui ne sont ni binaires ni dualistes restent dans l’incompréhension, mais j’imagine volontiers qu’ils en sont moins troublés.
Disciple Laïc a écrit :Je pense qu'on prend plutôt parti pour des raisons "affectives" quand on a pas de preuves. Si on est clair sur ce point, pas de problème.
On en revient à la subjectivité… à charge pour chacune et chacun d’assumer ou pas sa subjectivité.
Ce qui est déroutant c’est quand le subjectif se croit objectif…
Très cordialement
Votre sœur
pauline