Page 2 sur 2

Re: La métaphysique d'Aristote est-elle pertinente ?

Posté : 15 déc.20, 14:28
par Inti
La métaphysique d'Aristote sera toujours pertinente tant et aussi longtemps qu'on croira que la conscience humaine est essentielle à la réalité du monde. C'est vrai en spiritualisme et positivisme. :hi:

Re: La métaphysique d'Aristote est-elle pertinente ?

Posté : 18 déc.20, 14:40
par Inti
. (chante) :hi:

Re: La métaphysique d'Aristote est-elle pertinente ?

Posté : 21 déc.20, 13:36
par Inti
https://www.sceptiques.qc.ca/forum/view ... 02#p585402

Relativité, réalisme et positivisme???

Le réalisme c'est de savoir si nos théories ( espace de Minkowski ou Aristote etc. ) sont conformes à la réalité objective. En positivisme on croit que nos théories sur l'espace temps sont nécessaires pour que le monde objectif soit. C'est dire à quel point la fiction peut parfois dépasser la réalité universelle surtout en idéalisme quantique avec toutes ces sommités qui tiennent à leur statut de physicien quantique capable d'appréhender l'innaccessible réalité. On croirait des prêtres du cantique du quantique. :priere:

:hi: :wink:

Ajouté 15 heures 5 minutes 13 secondes après :
Bref. Avec le positivisme comme grille de lecture de la physique quantique ou " philosophie des sciences" on jouera toujours sur la fine ligne entre le constat scientifique nécessaire à la connaissance de la réalité et le constat scientifique comme nécessaire à la réalité ( positivisme au sens de rendre positif et objectif un fait de nature). Ce que j'expliquais à JM sur fondé objectivement ( le matérialisme intégral et universel) et fondé scientifiquement ( connaissances humaines de la réalité). Nature et Culture

Le positivisme est un sous produit de la métaphysique comme philosophie première et est contaminé quant à la question du rapport entre monde objectif et monde subjectif. En métaphysique c'est l'esprit divin qui devient le fondement du réel fondamental et en positivisme c'est l'esprit du scientifique. De là le dogme de la nécessité de l'observateur et le conflit religion et science où deux idéalismes s'opposent vainement. L'absolu du constat scientifique versus l'Absolu philosophique. Science et conscience.

Re: La métaphysique d'Aristote est-elle pertinente ?

Posté : 06 sept.22, 13:19
par ChristianK
SylvainS a écrit : 07 nov.20, 21:24 Une des critiques faite à la métaphysique d'Aristote est la suivante

Celle de son échec parce qu'elle avoue que son discours est un discours dialectique (ce que ne nie pas Aristote)

Il ne nie pas que le discours de la métaphysique se place dans le terrain de la dialectique mais nie son échec

J'ouvre ce sujet pour tenter de répondre en quoi le discours sur l'être dans la métaphysique d'Aristote est pertinent

Je ne vais pas sur ce seul post donner "la réponse" à cette question mais poser le problème

C'est à dire comme le pose François Besset (voir le sujet : Peut-on raisonnablement défendre l'opinion de Lukasiewicz?)

______________________

Aristote est amené à confier le discours ontologique à la dialectique

Mais est-ce un échec de la métaphysique pour autant?

On ne peut encore l'affirmer à moins de montrer que la dialectique d'une part ne puisse
produire aucune vérité et d'autre part si son discours n'est pas pertinent (qu'il ne
mène nul part)

La dialectique est une déduction exhaustive du champs problématique

Le discours adapté à la prospection problématique c'est la dialectique

Comme il y a une vérité de la problématique on peut donc concevoir qu'il y a une vérité
de la dialectique

La dialectique ne vaut que par la pertinence des problématiques qu'elle va circonscrire

Tant que la pensée de l'être demeure une pensée problématique (une aporie) , elle est
un discours qui s'appelle la dialectique

Une aporie c'est quoi?

C'est l'embarra qui va naître de deux solutions rivales et exclusives (non
réconciliables, qui s'excluent l'une de l'autre)

À remarquer la forme énonciative de l'aporie plus que son contenu et qui se présente
toujours sur le mode de l'alternative exclusive P OU(exclusif) NON P dans laquelle
se joue le principe du tiers exclus

Mais avant de continuer il faut remarquer que ce principe du tiers exclus n'est pas un
principe fondamental que l'on retrouve dans toutes les logiques

La logique intuitionniste (à défaut d'en citer une autre) ne le reconnait pas
Il faudrait des sources exactes pour dire que la métaphysique d'Aristote est dialectique. Je dirais plutot que c'est le cas de Platon, et avec un autre sens du mot dialectique. Chez Aristote ca désigne les arguments probables, une coche plus haut que les arguments vraisemblable pour un public (rhétoriques), et une coche plus bas que les raisonnements scientifiques. Et pas du doute que pour Aristote la métaphysiques est une science, la reine des sciences, et cela a continué jusqu'à Galilée-Newton, et encore.

Re: La métaphysique d'Aristote est-elle pertinente ?

Posté : 29 sept.22, 21:06
par Inti
ChristianK a écrit : 06 sept.22, 13:19 Et pas du doute que pour Aristote la métaphysiques est une science, la reine des sciences, et cela a continué jusqu'à Galilée-Newton, et encore.
La métaphysique n'est pas une science. C'est une croyance sur l'existence d'une physique supérieure à la matière et nature... Inaccessible! . Une dichotomie philosophique.

:hi:

Re: La métaphysique d'Aristote est-elle pertinente ?

Posté : 30 sept.22, 02:25
par ronronladouceur
Inti a écrit : 29 sept.22, 21:06 La métaphysique n'est pas une science. C'est une croyance sur l'existence d'une physique supérieure à la matière et nature... Inaccessible! . Une dichotomie philosophique.
La métaphysique se comprend aussi comme ''incluant et dépassant (allant plus loin)''...

Par exemple, la physique s'est rendue jusqu'au mur de Planck ou au fond diffus cosmologique, mais la métaphysique peut réfléchir plus avant quant au questionnement sur l'origine, etc.

Comme Étienne Klein l'énonce : on n'explique l'être que par l'être... Ainsi rien ne se perdant, rien ne se créant, rien donc ne naissant de rien, un début absolu est une impossibilité... J'ai traduit pour moi-même cette idée : ''Il faut que quelque chose ait toujours été pour que quelque chose soit.''

Re: La métaphysique d'Aristote est-elle pertinente ?

Posté : 30 sept.22, 02:54
par Inti
ronronladouceur a écrit : 30 sept.22, 02:25 Par exemple, la physique s'est rendue jusqu'au mur de Planck ou au fond diffus cosmologique, mais la métaphysique peut réfléchir plus avant quant au questionnement sur l'origine, etc
Ça confirme plutôt ce que je disais. On va trouver quoi avant le big bang ou pré cosmos? Une autre physique supérieure? Bah non. On va trouver les balbutiements astrophysiques du cosmos. Rien à voir avec la métaphysique. La métaphysique c'est une astrophysique de l'antiquité. Plus une attitude mystique ( comment blâmer les hommes de l'antiquité médusés parl'infiniment grand) qu'une réponse scientifique. Au plus un raisonnement philosophique qui est devenu la philosophie. La métaphysique est une philosophie ( spiritualiste) pas LA philosophie.

:hi:

Re: La métaphysique d'Aristote est-elle pertinente ?

Posté : 30 sept.22, 03:09
par ronronladouceur
Inti a écrit : 30 sept.22, 02:54 Ça confirme plutôt ce que je disais. On va trouver quoi avant le big bang ou pré cosmos? Une autre physique supérieure? Bah non. On va trouver les balbutiements astrophysiques du cosmos. Rien à voir avec la métaphysique. La métaphysique c'est une astrophysique de l'antiquité. Plus une attitude mystique ( comment blâmer les hommes de l'antiquité médusés parl'infiniment grand) qu'une réponse scientifique. Au plus un raisonnement philosophique qui est devenu la philosophie. La métaphysique est une philosophie ( spiritualiste) pas LA philosophie. :hi:
Une autre physique supérieure? Mais qu'est-ce qui l'empêcherait théoriquement? Sinon ne demeurons-nous pas dans l'esprit d'un géocentrisme à peine déguisé? Comment prendre la mesure de ce qu'on ne sait pas encore?

Que mets-tu dans LA philosophie?

Re: La métaphysique d'Aristote est-elle pertinente ?

Posté : 30 sept.22, 03:27
par Inti
ronronladouceur a écrit : 30 sept.22, 03:09 Comment prendre la mesure de ce qu'on ne sait pas encore?
Justement c'est pas parce que c'est inconnu ou ignoré que c'est métaphysique. Le monde objectif est plus vaste que nos constats scientifiques. Déjà expliqué. Le pays plus grand et inconnu que notre carte. La part d'inconnu ça demeure du domaine de la physique et nature. Y a pas physique hors nature.
ronronladouceur a écrit : 30 sept.22, 03:09 Que mets-tu dans LA philosophie?
Le questionnement est philosophique et la réponse est scientifique. La métaphysique c'est plus une réponse absolue sur le rapport esprit et matière ( approche spiritualiste) qu'un questionnement. La réponse c'est il existe une physique supérieure inaccessible... C'est un peu la définition de Dieu lui même. La métaphysique c'est la maison du divin.
:hi:

Re: La métaphysique d'Aristote est-elle pertinente ?

Posté : 01 oct.22, 07:26
par imago
e lis ceci "Le principe de non contradiction est insurmontable et quoi qu'on puisse inventer pour le contourner ce sera un stratagème qui n'aboutira pas
mais je ne suis absolument pas d'accord. Elle est suffisante pour tout langage commun mais est complètement dépasée par la trialectique de Lupasco et utilisée non seulement au niveau de la science, entre autre la physique quantique, mais surtout dans le cadre de toute métaphysique et recherche d'un divin possible.

Re: La métaphysique d'Aristote est-elle pertinente ?

Posté : 02 oct.22, 20:59
par imago
Pauline, "Peut-on affirmer que tout principe logique n’admet aucune exception ?

C'est bien le cas avec le principe du tiers inclus qui ne nie pas la validité du principe d'exclusion pour toute première démarche mais qui met en avant l'importance de la liaison entre ces deux pôles Je reprends ce que je disais par ailleurs.

Je me réfère aux études qui déplacent le problème de cette antinomie (être non être) en développant une logique hors norme, vérifiée tout autant en physique que dans le domaine de la religion.
Je cite « L'opérateur négation change de sens par rapport à la logique classique. Au lieu qu'il soit fondeur de vérité (si une proposition p est vraie, la négation de cette proposition non-p est fausse et, inversement, si celle-ci est vraie, la première est fausse), la négation d'un terme donne le terme antagoniste ou contraire tel que si l'un s'actualise, l'autre se potentialise ». L'indice A signifie Actualisation et P, Potentialisation. L'actualisation de e est conjointe à la potentialisation du non-e. La potentialisation n'est pas une disparition. Elle est le fait de devenir virtuel, quand le terme antagoniste devient actuel grâce à ce troisième terme. Cette nouvelle logique existe, c'est celle de Lupasco et Nicolescu, scientifiques puisque c'est l'étude des systèmes complexes, ici dans un système total du monde, Dieu compris si vous voulez. Et ça marche !!!
C'est presque la démonstration de Dieuethomme. Le Bereshit de la torah en est la preuve :slightly-smiling-face: