vic a écrit :
Le besoin religieux vient d'une impossibilité à faire face à la difficulté de la vie et de la souffrance .
La personne ressent le besoin de partir dans un monde imaginaire pour ne plus avoir à affronter les difficultés de la vie .
Très insuffisant. Le besoin scientifique et philosophique vient aussi des difficultés et souffrances de la vie dans l’ignorance, ce besoin est un besoin de la raison. La religion est dans la même ligne avec des moyens différents et répondant à des questions que les 2 autres disciplines ne peuvent traiter complètement.
Le besoin religieux c’est le besoin de connaitre. Que la religion soit plus efficace contre certaines souffrance est probable mais vient ensuite.
Ce n’est pas plus un besoin d’imaginaire que le besoin philosophique
Ensuite les besoins de l’apostat vient souvent d’une impossibilité à faire face à l’accomplissement de préceptes religieux. Les besoins des fidèles et des apostats ne prouvent rien, sauf s’il s’agit de besoins de la raison, comme dans les postulats de la raison pure pratique de Kant.
Aujourd'hui ces religions ont perdu de leur utilité , sont devenus inadaptées au monde d'aujourd'hui puisqu'on a trouvé pour soigner les angoisses et les problèmes existentiels d'autre méthodes qui ont une meilleure efficacité . …
les civilisations qui nous précèdent n'avaient pas de méthode psychologiques ni de connaissance en psychologie pour mettre au point des méthodes sans religieux , sauf le bouddhisme pionnier en la matière .
La réincarnation n’a rien à voir avec la psycho science empirique.
Et les problèmes existentiels de nature philosophique ou religieux ne peuvent trouver leur solution par la psycho, ne seraient que les problèmes de philo morale. La psycho ne s’occupe que des effets affectifs. Comme dans l’exemple de ce banquier qui offrait les services d’un psy à ses clients escroqués pour leur apprendre à vivre contents sans leur argent…
La psycho ne va pas au fond des choses.
estrabolio a écrit :
La religion est, à mon avis, une façon d'éviter de se poser trop de questions car j'ai remarqué que pour beaucoup, se poser des questions sans réponse représentait une épreuVE
Bien sur, le doute ou l’ignorance sont des états imparfaits de l’intellect, qui cherche à en sortir (eg.par la science), et la religion est une réponse à un certain type de question qu’on se pose et que la philo ne solutionne pas complètement.
tu crois franchement que la durée d'une croyance a un quelconque rapport avec sa validité ?
Oui, la durée a un röle dans l’argument d’ autorité (comme le consensus ou l’uninanimité), cela s’appelle la tradition, et cela a un certain poid bien que limité. Aristote insistait la dessus pour tout ce qui touche à la raison pratique, qui relève beaucoup de l’expérience, donc de celle des hommes du passé.
monstrelepuissant a écrit :Voyons Vic !!! Si il n'y avait pas de séparation entre toi et moi ça se saurait. Tout ton charabia est à mille lieux de la réalité.
CELA est une conséquence lointaine de la métaphysique présocratique de Parménide, dont on peut voir souvent parallele dans la pensée orientale, qui n’a pas eu son Platon et son Aristote. En langage classique et parménidien tout est de l’être, et plus rien ne peut différencier les êtres car ce serait encore de l’être qui les différencifierait, puisque le néant n’est pas. Tout ce qui existe est par définition un seul grand tout.
En terme technique on appelle ca une conception univoque de l’être, que St Thomas oppose à une conception analogique.
Bien entendu le problème de l’un et du multiple est hyperclassique en métaphysique (ontologie).
« Comme l’affirme Pierre Aubenque : « Etre par soi et être par accident, être en acte et être en puissance : telles sont les distinctions auxquelles Aristote a été « contraint » par la résolution de l’apparence sophistique, d’une part, et par les apories mégariques, de l’autre. ...
La pluralité des sens de l’être naît donc de la confrontation avec les penseurs qui l’ignorent, à savoir les présocratiques (Parménide), »
Il n'y a pas donc que l'être et le néant tout court, mais l'être en plusieurs sens analogiques, dont les plus fondamentaux sont l'être en puissance et l'être en acte.