Estrabolio a écrit : ↑21 nov.21, 00:27
Petite info supplémentaire, les grecs païens utilisaient déjà le chrisme bien avant Constantin, comme abréviation du mot "chrestos" qui signifie "ce qui est utile / ce qui est positif / ce qui est de bon augure"
On voit bien là qu'il ne peut s'agir d'une manifestation divine à moins de croire que Dieu recycle les symboles païens !
La vérité historique c'est que Constantin a voulu unifier son empire en faisant cesser toutes sources de divisions et en organisant tous les cultes.
Car c'est ce même Constantin qui décide des jours de célébration de fêtes païennes et c'est lui qui décrètera le Dimanche jour chômé pour célébrer le soleil !
Peu importe.
C'est une réalité historique.
Le tout est qu'à cette occasion l'église catholique voit le jour.
Constantin a décidé de choisir comme emblème pour représenter la Croix qu'il vit dans le ciel par le chrisme et le chrisme c'est pour rendre hommage à Jésus en ayant choisi les deux premières lettres de CHresto.
CHRIST en GREC =
ΧΡΙΣΤΟΎ
L'emblème de Constantin
Et Constantin organise le premier débat entre les évêques lesquels vont donner vie à la précision dogmatique,
le symbole de Nicée-Constantinople qui s’est imposé comme expression habituelle de la foi dans la liturgie romaine sous la forme du credo.
La règle de foi du Concile de Nicée-Constantinople
Réunis dans la ville de Nicée en 325, les Pères du Concile élaborèrent un symbole qui en même temps énonce la foi « droite » et donne une règle pour interpréter les Écritures sur ce point. La divinité du Christ y est confessée de plusieurs manières.
Engendré et non pas créé
Cette affirmation s’appuie sur l’Écriture avec des expressions directement inspirées du Prologue de l’évangile de saint Jean : « Il est Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, Fils unique engendré du Père ». Mais comment comprendre cette génération du Fils ? Les Ariens la concevaient comme la création de la créature la plus sublime et, en ce sens, divine. Le Credo n’explique rien, mais il donne une règle : cet engendrement du Fils n’est pas une création : « engendré, non pas créé ». Et qu’il faut prendre au sérieux ce qu’affirme le Prologue de Jean « par lui tout a été fait » : le Fils est absolument Dieu créateur avec le Père.
Consubstantiel : un terme philosophique
Le symbole de Nicée tire donc de l’Écriture les règles d’interprétation de l’Écriture concernant la divinité du Christ. Cependant, pour préciser l’identité et l’unicité d’être du Père et du Fils, il va faire appel à un terme non biblique, mais philosophique. Le fils est « consubstantiel au Père », que la traduction française actuelle rend par « de même nature que le Père ».
La divinité du Saint Esprit
La crise devait s’étendre à la confession de la divinité du Saint-Esprit. En 381, le Concile de Constantinople compléta le symbole de Nicée par l’article sur le saint Esprit. Comme Dieu, il est Seigneur, il donne la vie ; il procède du Père et, avec le Père et le Fils, il reçoit la même adoration et glorification.1
Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible,
Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu,
lumière, née de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu
Engendré non pas créé,
de même nature que le Père ;
et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
il descendit du ciel;
Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour,
conformément aux Ecritures, et il monta au ciel;
il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie;
il procède du Père et du Fils.
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire;
il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.
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