gzabirji a écrit : ↑17 janv.23, 22:37
Bonjour Thomas.
Jésus parle ici de personnes qui connaissent par cœur l'ancien testament et donc chaque article de loi qu'il renferme. Ces gens sont capables se citer des passages à la pelle pour justifier leur propre conduite et pour justifier toutes les accusations portées contre leurs contemporains.
Ils peuvent par exemple citer Moïse pour justifier la lapidation de la femme adultère.
Jésus explique ici que ces gens-là n'ont rien compris car ils se servent des écrits sacrés dans leur propre intérêt et
selon leurs propres interprétations mentales intellectuelles.
Leur justice les amène alors à condamner là où il faut pardonner, à haïr là où il faut aimer.
C'est exactement le même problème aujourd'hui avec les religions de ce monde. Sauf que beaucoup de gens commencent à s'éveiller et donc à ne plus se laisser influencer par tous ces pharisiens modernes si prompts à lapider et vouer aux flammes de l'enfer tous ceux qui n'adhèrent pas à leurs dogmes.
Si tu as besoin d'autres explications, surtout n'hésite pas.
La présence de Thomas sur ce topic me fait y revenir, une bonne raison pour que je le fasse que sa présence.
Jésus parle en effet de personnes qui connaissent par coeur l'ancien testament, comme lui-même y fait régulièrement référence et accomplit scrupuleusement les prophètes afin qu'ils reconnaissent en lui LE Christ, le Messie annoncé par ces prophètes, le Fils unique de Dieu, la Parole de Dieu.
Et comme tu le fais remarquer, ces gens appliquent à la lettre l'ancien testament sans en comprendre le sens puisque là où l'Eternel dit : "
tu aimeras ton prochain comme toi-même" eux veulent justifier la lapidation de la femme adultère ne la voyant pas comme étant leur prochain. Jésus quant à lui ne la condamne pas, la Pensée de son Père est en lui puisque le Père vit en lui, il applique donc son commandement "
tu aimeras ton prochain comme toi-même".
Le problème ne vient pas des religions de ce monde que tu condamnes pour mettre en avant ton éveil sans Christ Jésus (par une autre porte), en les voyant comme des pharisiens modernes, conducteurs comme adeptes qui se laissent influencer, mais
du coeur de chacun, car pour beaucoup, là où il faudrait ne pas juger, il juge et condamne, là où il faudrait aimer, il hait, et pas seulement envers son prochain.
Car que fais tu toi-même envers le Père de Jésus qui lui a été obéissant jusqu'à la mort de la croix ? tu l'as jugé et condamné à cause du livre de Moïse, certains passages. Et tu voudrais faire croire que l'Esprit de Christ est en toi alors que tu outrages son Père et notre Père...
Comment est-ce possible que tu ne le voies pas, que Jésus soit LE Christ, la Parole de Dieu du commencement, lorsqu'il dit :
"
Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu! Voici, votre maison vous sera laissée déserte; car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !"
En disant "
combien de fois" il fait référence directe à l'ancien testament, à ce même peuple au coeur endurci et impénitent lorsqu'il voulait rassembler ses enfants. Leur maison est laissée
déserte = pas de Royaume de Dieu à l'intérieur d'eux, une maison déserte, pas d'Esprit de Christ en eux, pas de vie en Christ, jusqu'à ce qu'ils disent : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur (pas un autre nom).
Ajouté 1 heure 29 minutes 53 secondes après :
Lorsque nous passons au Tribunal de Christ, il ne regarde ni à ce que nous avons enseigné si nous l'avons fait, ni à ce que nous sommes dans le monde par rapport aux autres (notre position sociale), ni à quoique ce soit auquel regarde les hommes, il regarde à la manière dont nous avons aimé : notre coeur.
S'il avait une question à poser à chacun à ce moment, elle serait celle-ci :
comment as tu aimé ? C'est ce qu'il regarde,
comment nous avons aimé les autres, si nous les avons aimés comme nous-même, si nous leur avons fait ce que nous aimons qu'ils nous fassent. Si donc nous avons enseigné, il regarde si notre coeur a enseigné sa doctrine en la gardant fidèlement, c'est alors une démonstration d'amour du prochain comme nous-même, et par nos paroles nous sommes justifiés, ou condamnés si nous ne sommes pas demeurés fidèles à ses paroles.