Re: Est ce que nous vivons dans la meilleur version des mondes possible ?
Posté : 16 mars23, 00:00
C’est drôle que tu parles de psychiatrieenso a écrit : ↑15 mars23, 23:55 comment le croyant interprete ces verset que veut dire changé ce qui est en eux meme : avoir la foi placé confiance en dieu ?
le croyant et le matierialiste on 2 attitude opposé
le croyant pour lui faire les causes signifie prier plus et avoir plus de foi et de confiance en dieu ou chercher des reponses dans le coran
ainsi par exemple il pensent que les maladie mental viennent du diable donc il pense que l'exorcisme est la solution
alors qu'un materialiste cherchera les reponses dans l'etude des causes et donc developpera la psychiatrie pour guerir des troubles mentale
exemple dans le coran job accuse le diable de sa maladie et invoque dieu de le guerir
ainsi le croyant en lisant cela il pensera que c la bonne attitude a adopté face a la maladie
et ne cherchera pas les causes reele de sa maladie et donc ne cherchera pas comment guerir
41 وَاذْكُرْ عَبْدَنَا أَيُّوبَ إِذْ نَادَى رَبَّهُ أَنِّي مَسَّنِيَ الشَّيْطَانُ بِنُصْبٍ وَعَذَابٍ
Et rappelle-toi Job, Notre serviteur, lorsqu'il appela son Seigneur: «Le Diable m'a infligé détresse et souffrance».
83 وَأَيُّوبَ إِذْ نَادَى رَبَّهُ أَنِّي مَسَّنِيَ الضُّرُّ وَأَنتَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ
Et Job, quand il implora son Seigneur: «Le mal m'a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux»!
Je suis infirmier en psychiatrie
« Les premiers hôpitaux psychiatriques et asiles d'aliénés ont été construits dans le monde islamique dès le viiie siècle. Les premiers hôpitaux psychiatriques ont été construits par les musulmans arabes à Bagdad en 705, à Fès au début du viiie siècle et au Caire en 800. D’autres hôpitaux psychiatriques célèbres ont été construits à Damas et Alep en 1270[110]. Contrairement aux médecins chrétiens médiévaux qui s'appuyaient sur des explications démonologiques de la maladie mentale, les médecins musulmans médiévaux se basaient principalement sur la psychiatrie clinique et leurs observations cliniques sur les malades mentaux. Ils ont fait faire des progrès significatifs à la psychiatrie et furent les premiers à proposer une psychothérapie et un traitement moral pour les malades mentaux, en plus d'autres nouvelles formes de traitement comme les bains, les traitements médicamenteux, la musicothérapie et l’ergothérapie[76].
Le concept de « santé mentale » et « d’hygiène mentale » a été introduit par le médecin musulman Ahmed Ibn Sahl al-Balkhi (850-934). Dans son Masalih al-Abdan wa al-Anfus (« Soutien du corps et de l’âme »), il a été le premier à rechercher avec succès les maladies liées à la fois au corps et à l'esprit et à faire valoir que « si le psychisme tombe malade, le corps peut également ne plus trouver aucune joie à la vie et peut finalement développer une maladie physique[111] ». Al-Balkhi a également été un pionnier de la psychothérapie, de la psychophysiologie et de la médecine psychosomatique. Il a reconnu que le corps et l’âme peuvent être en bonne santé ou malades, ou encore « en équilibre ou en déséquilibre » et que la maladie mentale peut avoir à la fois des causes psychologiques et/ou physiologiques. Il a écrit que ce déséquilibre du corps peut entraîner de la fièvre, des céphalée et d'autres maladies physiques, alors que le déséquilibre de l'âme peut se traduire par la colère, l’anxiété, la tristesse et d'autres symptômes mentaux. Il a reconnu deux types de dépression : une forme provoquée par des raisons connues comme la perte ou l’échec qui peuvent être traités psychologiquement et une autre provoquée par des raisons inconnues, peut-être par des raisons physiologiques qui peuvent être traitées par le biais de la médecine physique[111].
Najab ud-din Muhammad (xe siècle) a décrit un certain nombre de maladies mentales en détail. Il a mis beaucoup de soins dans ses observations de malades mentaux qu’il a compilées dans un livre qui constituait « la classification la plus complète des maladies mentales connue jusqu’alors ». Les maladies mentales décrites pour la première fois par Najab sont notamment la dépression agitée, la névrose, le priapisme et l’impuissance sexuelle (Nafkhae Malikholia), la psychose ( Kutrib), et la manie (Dual-Kulb)[76]. Des symptômes ressemblant à la schizophrénie ont également été signalés dans la littérature médicale arabe plus tardive[112].
Muhammad ibn Zakarīya Rāzi (Rhazes) et al-Balkhi ont été les premiers médecins à étudier la psychothérapie. Razi en particulier a fait réaliser d'importants progrès en psychiatrie dans son texte historique El-Mansouri et Al-Hawi au xe siècle qui a présenté des définitions, des symptômes et des traitements pour les problèmes liés à la santé mentale et à la maladie mentale. Il a également dirigé le service psychiatrique d'un hôpital de Bagdad. À l'époque aucune institution de ce type ne pouvait exister en Europe, par crainte de la possession démoniaque[76].
En al-Andalus, Abu al-Qasim (Abulcasis) le père de la chirurgie moderne, a développé du matériel et des techniques qui sont encore utilisés en neurochirurgie. Ibn Zuhr (Avenzoar) a donné les premières descriptions précises des troubles neurologiques, notamment la méningite, la thrombophlébite intracrânienne et les tumeurs médiastinales et apporté des contributions à la neuropharmacologie moderne. Averroès a suggéré l'existence de la maladie de Parkinson et attribué à des photorécepteurs les propriétés de la rétine. Maïmonide a écrit un article sur les troubles neuropsychiatriques et décrit la rage et l’intoxication à la belladone[14].
Ibn al-Haytham est considéré par certains comme le fondateur de la psychologie expérimentale et de la psychophysique[113], pour son travail de pionnier sur la psychologie, la perception visuelle dans le Traité d’optique[114]. Dans le livre III du Traité, Ibn al-Haytham a été le premier scientifique à avancer l’idée que la vision se produisait davantage dans le cerveau que dans les yeux. Il a fait observer que l'expérience personnelle a un effet sur ce que les gens voient et comment ils le voient, et que la vision et la perception sont subjectives[114]. Avec al-Kindi et Ibn al-Haytham, al-Biruni a été également un pionnier de la psychologie expérimentale et il a été le premier à décrire empiriquement le concept du temps de réaction[115].
Avicenne a été un pionnier de la psychophysiologie et de la médecine psychosomatique. Il a introduit la « psychophysiologie » dans le traitement des maladies impliquant des émotions et développé un système d'association des variations du rythme cardiaque avec les sentiments qui est considéré comme le précurseur du test d’association des mots attribué à Carl Jung[76]. Avicenne fut aussi un pionnier de la neuropsychiatrie. Il fut le premier à décrire un grand nombre d’affections neuropsychiatriques, notamment les hallucinations, l’insomnie, la manie, les cauchemars, la mélancolie, la démence, l’épilepsie, la paralysie, l’accident vasculaire cérébral, les vertiges et les tremblements. »
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