Saint Glinglin a écrit : ↑13 mars23, 07:27
Tout faux.
- secte : de sequor (« suivre ») via son fréquentatif sector (« suivre assidûment »)
- religion : de relegěre, « faire avec soin »
tres intéressant
merci
les sectaires sont effectivement des ''suiveux
la religion, quant elle est scientifique, demande de faire avec soin, car expérimentale, on peut se tromper
Ajouté 50 secondes après :
CNTRL a écrit :SECTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1155 siecte « doctrine religieuse ou philosophique » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 6776); ca 1316 secte (Geffroy de Paris, Chronique métrique, éd. A. Diverres, 3663); 2. 1230-50 setes « groupe de personnes qui ont une même doctrine au sein d'une religion » (Légende de l'Antéchrist, Version anonyme, éd. E. Walberg, 621, p. 22); 1525 secte lutherienne (Le Conseil de l'Archevêque de Lyon à Noël Beda, Herminjad, I, p. 323 ds Richard, p. 34); 3. 1549 secte de poëtes (Du Bellay, Deffence et illustration de la langue francoyse, éd. H. Chamard, 273); 4. 1616 faire secte à part « se distinguer des autres par des opinions singulières » (D'Aubigné, Hist., II, 282 ds Littré). Empr. au lat.secta « ligne de conduite, suite, parti, secte, école », de sequi « suivre »
Ajouté 41 secondes après :
CNTRL a écrit :RELIGION, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1130 « monastère » iglise de religiun (Lois de Guillaume, éd. J. E. Matzke, 1, § 1); ca 1175 (Benoît de Ste-Maure, Chron. ducs de Normandie, 835 ds T.-L.); 2. ca 1150 « état d'une personne engagée par vœu dans un ordre monastique » [estre] de religïon (Wace, St Nicolas, 379, ibid.); 1174-76 prendre saint abit de religïun (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 3327); 1283 entrer en religion (Philippe de Beaumanoir, Coutumes de Beauvaisis, éd. A. Salmon, § 624, t. 1, p. 310). B. 1remoit. xiies. « ensemble des croyances, des pratiques impliquant des relations avec la divinité » commune religion [catholica religio] (Psautier de Cambridge, Symbolum apostolorum, 20, p. 289b: treis deus u seinurs dirre par commune religion sumes deveed); spéc. a) 1533 ceulx de la religion « les Protestants » (ds Herminjard, III, p. 84, d'apr. Richard, Kirchenterminologie, p. 21); 1568 ceux de la religion prétendue réformée (ds Haag, France protestante, Pièces justificatives, p. 84, ibid., p. 54); 1690 guerres de la religion (Fur.); 1701 guerres de religion (Id.); b) 1588 religion chrestienne (Montaigne, Essais, I, 23, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 120); ca 1590 religion Catholique (Id., op. cit., I, 56, p. 320); c) ca 1590 religion de Mahumet (Id., op. cit., II, 12, p. 532). C. 1. Ca 1145 « pratique, piété, dévotion (liées à l'adhésion d'une personne à une doctrine religieuse » estre de grant religïon (Wace, Conception N.-D., 1166 ds T.-L.); ca 1175 eclesïau religïon (Benoît de Ste-Maure, op. cit., 10211, ibid.); 1234 fausse relegïon (Huon de Méry, Tournoiement Antechrist, 867, p. 54, ibid.); 2. p. ext. a) ca 1210 « conscience, respect scrupuleux » (Herbert de Dammartin, Fouque de Candie, 1910, ibid.: Viex est et sages, de grant religïon); 1541 avoir [les sermens] en grande religion (Calvin, Instit., III, p. 143 ds Hug.); b) 1690 surprendre la religion [de quelqu'un] « abuser de sa bonne foi » (Fur.); c) 1797 éclairer la religion [de quelqu'un] (Idées sur la compétence du Conseil de guerre... concernant les prévenus d'embauchage, p. 6 ds Quem. DDL t. 13). Empr. au lat.religio « attention scrupuleuse; conscience »; spéc. « scrupule religieux, sentiment religieux, crainte pieuse; vénération, pratique religieuse, culte; croyance religieuse, religion » et « caractère sacré; engagement sacré; chose sainte, objet sacré ». Dans la lang. chrét. « vie religieuse, monastère; profession religieuse » (ves. ds Blaise Lat. chrét.; v. aussi Nierm.), « ordre religieux » (1143 ds Du Cange), « ensemble des vérités et des devoirs religieux » (s.d. ds Blaise Latin. Med. Aev.). L'orig. du mot lat. est discutée (Ern.-Meillet; Théol. cath. t. 13, col. 2182 sqq.).