Re: La clé du ciel
Posté : 01 oct.24, 01:10
Vous souvient-il du jour où, petit enfant, les pieds dans l'herbe, les mains pleines de fleurs, les yeux perdus dans le vague horizon, vous avez commencé à comprendre la beauté des œuvres de Dieu ? Votre mère bien des fois vous avait parlé de lui, mais ce jour-là il se révélait lui-même à vous ; sa grande vie débordait dans votre poitrine ; la terre si belle vous apparaissait comme le temple de sa gloire, et, sans savoir encore bien lui parler, votre petite âme était un cierge brûlant dans ce temple. Oh ! qui nous rendra ces heures exquises, ces révélations de la souveraine grandeur à l'innocence ? (Marie Jenna, Pensées d'une croyante, 1891)
Les enfants aiment à former des autels avec de la mousse, des pierres et des coquillages ; ce n'est pas un amusement comme les autres. Là, dans un petit coin de la ferme ou du jardin, il y aura un endroit consacré, un endroit où les regards de Dieu s'arrêteront avec amour, et chaque fleur qu'ils y déposeront sera le gracieux sacrifice de leur adoration. (Marie Jenna, Pensées d'une croyante, 1891)
Les enfants aiment à former des autels avec de la mousse, des pierres et des coquillages ; ce n'est pas un amusement comme les autres. Là, dans un petit coin de la ferme ou du jardin, il y aura un endroit consacré, un endroit où les regards de Dieu s'arrêteront avec amour, et chaque fleur qu'ils y déposeront sera le gracieux sacrifice de leur adoration. (Marie Jenna, Pensées d'une croyante, 1891)