Franck, j'attends toujours les études scientifiques validant le fait que les 10 commandements sont intégrés dans l'ADN humains.
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 19 nov.24, 08:45
par Chrétien
MonstreLePuissant a écrit : ↑19 nov.24, 05:45
Franck, j'attends toujours les études scientifiques validant le fait que les 10 commandements sont intégrés dans l'ADN humains.
Je t'ai mis des liens dans mes posts montrant les études menées... Tu as du les zapper
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 19 nov.24, 13:26
par MonstreLePuissant
Chrétien a écrit : ↑19 nov.24, 08:45
Je t'ai mis des liens dans mes posts montrant les études menées... Tu as du les zapper
Je ne vois rien en rapport avec les 10 commandements. Je te rappelle que dans les 10 commandements, il y a le fait d'adorer le dieu des hébreux et d'observer le sabbat.
Je doute qu'aucune étude scientifique ait pu démontrer qu'adorer le dieu des hébreux et observer le sabbat soit inscrit dans son l'ADN des humains.
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 20 nov.24, 02:53
par Chrétien
MonstreLePuissant a écrit : ↑19 nov.24, 13:26
Je ne vois rien en rapport avec les 10 commandements. Je te rappelle que dans les 10 commandements, il y a le fait d'adorer le dieu des hébreux et d'observer le sabbat.
Je doute qu'aucune étude scientifique ait pu démontrer qu'adorer le dieu des hébreux et observer le sabbat soit inscrit dans son l'ADN des humains.
Voici quelques sources et domaines d'études qui explorent la question de la prédisposition humaine à la spiritualité et à la religion, sans pour autant suggérer que l'ADN contient un code spécifique pour l'adoration de Dieu :
Psychologie évolutionniste et religion :
"The God Gene: How Faith Is Hardwired into Our Genes" par Dean H. Hamer (2004) – Ce livre explore l'idée que certains aspects de la croyance religieuse pourraient avoir des racines génétiques, bien qu'il ne dise pas que l'ADN porte en lui une « prédisposition à adorer Dieu ». L'auteur parle plutôt de la possibilité d'un gène, appelé VMAT2, qui pourrait être lié à la tendance à la spiritualité.
David Sloan Wilson et Richard Dawkins ont écrit sur la religion en tant que phénomène évolutif. Wilson, dans des travaux comme "Darwin's Cathedral", propose que les croyances religieuses pourraient avoir évolué pour favoriser la cohésion sociale.
Neurosciences et spiritualité :
Andrew Newberg, un neuroscientifique, a réalisé plusieurs études sur la spiritualité et les croyances religieuses, notamment dans son livre "Why We Believe What We Believe". Il a étudié comment le cerveau humain réagit aux expériences religieuses et spirituelles, montrant que certaines zones du cerveau sont activées lors de pratiques religieuses ou spirituelles.
Matthieu Ricard, dans son livre "Le Moine et le Philosophe", mentionne des études sur la méditation et l'impact des pratiques spirituelles sur le cerveau. Bien que ce ne soit pas directement lié à l'ADN, il explore comment certaines pratiques peuvent influencer les circuits neuronaux liés à la quête de sens et à la transcendance.
Anthropologie de la religion :
Émile Durkheim, un sociologue, a écrit sur la religion comme une construction sociale qui aide à créer de la cohésion et de l'ordre dans les sociétés humaines. Ses théories suggèrent que les comportements religieux ne sont pas nécessairement inscrits dans la biologie, mais qu'ils émergent comme des besoins sociaux et psychologiques.
Pascal Boyer a écrit "Religion Explained", dans lequel il explore les mécanismes cognitifs qui sous-tendent la croyance religieuse, suggérant que les humains sont naturellement enclins à développer des croyances en des forces surnaturelles en raison de la façon dont nos cerveaux traitent l'information.
Évolution et comportement religieux :
Christopher Hitchens, dans "God Is Not Great", et Richard Dawkins, dans "The God Delusion", discutent de la religion sous un angle athée et évolutionniste, en expliquant que la religion pourrait être un sous-produit de l'évolution sociale et cognitive des humains, mais sans lien direct avec l'ADN.
Les travaux de Jean-Pierre Changeux sur la biologie du cerveau et de la cognition humaine suggèrent que l'esprit humain, en raison de son évolution, est susceptible de chercher à comprendre des concepts de transcendance, ce qui pourrait nourrir des croyances religieuses.
Ces recherches et ouvrages n'affirment pas que l'ADN contient un "code" pour l'adoration de Dieu, mais ils suggèrent que l'humain, par sa biologie et son évolution, est naturellement enclin à chercher du sens et à développer des croyances spirituelles. Il est également important de noter que les recherches sur la biologie et la religion sont très interdisciplinaire et varient considérablement selon les perspectives théoriques et méthodologiques des chercheurs.
Et voici pour les études sur la morale inscrite dans notre ADN (je l'ai mis en spoiler, car cela ferait trop long).
il existe plusieurs études et théories qui abordent la question de la moralité humaine et son éventuelle base biologique ou génétique. Bien que la moralité soit généralement considérée comme un phénomène culturel et social, des recherches suggèrent que certaines bases biologiques pourraient influencer notre sens moral. Voici un aperçu des principales études et théories à ce sujet :
1. La moralité et la génétique :
L’étude des gènes liés à la moralité : Certaines recherches ont cherché à identifier des gènes spécifiques qui pourraient être liés à la moralité, en particulier à des comportements comme l'altruisme ou l'empathie. Cependant, il n’existe pas de "gène de la moralité" unique, mais plutôt des facteurs génétiques qui influencent des traits de personnalité et des comportements moraux, tels que l’agressivité, l’empathie ou la coopération.
Le gène DRD4 : Des études ont suggéré que le gène DRD4, qui est lié à la production de récepteurs de la dopamine dans le cerveau, pourrait avoir un impact sur des comportements sociaux, tels que l’altruisme ou la coopération, qui sont souvent considérés comme des aspects de la moralité. Cependant, ces recherches sont encore préliminaires et les résultats sont parfois contradictoires.
2. La biologie de l'empathie et de l'altruisme :
La recherche sur l'empathie : L'empathie, l'une des bases de la moralité, est un sujet d'étude important. Des recherches en neurosciences ont montré que certaines régions du cerveau, comme l'insula et le cortex cingulaire, sont activées lorsque nous éprouvons de l'empathie pour les autres. Ces réponses cérébrales pourraient être en partie biologiques, mais l'empathie est aussi fortement influencée par des facteurs sociaux et culturels.
Les études de primates : Certaines recherches sur les primates, comme les bonobos et les chimpanzés, ont montré que des comportements altruistes, comme le partage de nourriture et le soin des autres, sont présents dans d'autres espèces, suggérant que des bases biologiques de coopération et d'altruisme peuvent exister, même si elles ne sont pas identiques aux comportements humains.
3. Les théories évolutionnistes de la moralité :
La théorie de l’évolution de la moralité : Des chercheurs comme Richard Dawkins, William Hamilton, Robert Trivers et Frans de Waal ont proposé que la moralité puisse être une adaptation évolutive. Selon ces théories, des comportements comme la coopération et l'altruisme auraient évolué pour favoriser la survie du groupe, permettant ainsi des interactions sociales bénéfiques à long terme.
La théorie du gène égoïste (Dawkins) : Dans Le gène égoïste (1976), Dawkins propose que les comportements moraux, tels que la coopération, peuvent être expliqués par la sélection naturelle et la façon dont les gènes cherchent à se reproduire, parfois en favorisant le bien-être des autres individus (altruisme kin sélectionné).
La sélection de groupe : Selon cette théorie, les groupes d'individus qui agissent de manière coopérative et morale sont plus susceptibles de survivre, ce qui a conduit à l'évolution de comportements moralement régulés au sein des groupes humains.
4. Les neurosciences et la moralité :
Les études cérébrales sur la moralité : Des études en neurosciences, telles que celles dirigées par Joshua Greene à l'Université de Harvard, ont étudié la manière dont notre cerveau prend des décisions morales. Greene a découvert que les dilemmes moraux (comme le dilemme du tramway) activent différentes parties du cerveau, en particulier les zones associées à l'émotion (comme le cortex cingulaire) et à la raison (comme le cortex préfrontal).
Les "neurones miroirs" et la moralité : Certaines théories suggèrent que la capacité à ressentir ce que les autres ressentent (par exemple, la douleur ou la joie) pourrait être liée à l'activation des neurones miroirs, une structure cérébrale impliquée dans l’empathie et l’imitation. Ces neurones nous permettent de comprendre les émotions des autres, ce qui est crucial pour les décisions morales.
5. Les recherches en psychologie évolutionniste et morale :
David Buss, un psychologue évolutionniste, a exploré la manière dont les comportements moraux pourraient avoir des racines évolutionnaires. Dans son livre "The Evolution of Morality", il discute de la façon dont les comportements moraux comme l'altruisme ou la réciprocité auraient été favorisés par la sélection naturelle.
Jonathan Haidt : Dans "The Righteous Mind: Why Good People Are Divided by Politics and Religion", Haidt explore comment nos intuitions morales peuvent être influencées par des facteurs biologiques et sociaux. Il propose que la moralité humaine repose sur une série de valeurs universelles, mais que ces valeurs sont modulées par des facteurs culturels.
6. Critiques et perspectives philosophiques :
De nombreux philosophes, comme Jean Piaget et Lawrence Kohlberg, ont proposé des théories du développement moral chez l'enfant, en insistant sur l'importance des interactions sociales dans la formation de la moralité. Cependant, ils ont aussi reconnu que des prédispositions biologiques, telles qu'une tendance à la coopération, pouvaient jouer un rôle dans la façon dont la moralité se développe.
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 20 nov.24, 03:08
par MonstreLePuissant
Franck, le titre de ce topics, c'est "les 10 commandements dans notre ADN". Or, rien dans la bibliographie que tu donnes, ne parle des 10 commandements. Si tu ne vois pas la différence, c'est grave ! Car tu affirmes comme vérité, quelque chose que tu ne peux pas scientifiquement prouver.
Une prédisposition à la spiritualité, ça n'a rien à voir avec les 10 commandements des hébreux.
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 20 nov.24, 03:11
par Chrétien
MLP, tu as été rapide pour ta réponse, trop rapide même. Ce qui me fait dire que tu n'as pas lu le post que je viens de te faire. Post qui retrace mes recherches dans ce domaine.
Toutes les études que je te donne ne prouvent rien, je le concède, mais ces mêmes scientifiques disent que le corps humain est prédisposé à une culture religieuse. Et les études que je te mets en dernier (dans le spoile) démontrent que la moralité est inscrite dans l'ADN.
A tour tour: si tu ne le vois, c'est grave.
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 20 nov.24, 06:24
par MonstreLePuissant
chrétien a écrit :la moralité est inscrite dans l'ADN.
Franck, entre la moralité et les 10 commandements dont tu as explicitement parlé, il y a un monde.
Premièrement, parce que la moralité, c'est un concept culturel et changeant. Il change d'un endroit à un autre, d'un peuple à un autre, d'une époque à une autre. Aujourd'hui, en occident, une femme ne peut pas se balader les seins nus. Ce serait immoral ! Or, dans d'autres peuples, encore aujourd'hui, c'est normal. Ca ne choque personne.
Il est immoral dans nos sociétés judéo-chrétiennes d'avoir plusieurs femmes. Pourtant, dans d'autres cultures, c'est normal. Pire ! Pour un femme, il est encore plus immoral d'avoir plusieurs hommes. Pourtant, il y a bien un peuple dans lequel ça ne pose aucun problème.
Il n'était pas immoral dans la Grèce antique, d'avoir des rapports homosexuels, que ce soit hommes ou femmes. Puis, c'est devenu immoral dans nos sociétés occidentales judéo-chrétiennes. Puis finalement, ce n'est plus considéré aujourd'hui comme immoral pour un immense majorité des gens. Mais ça le reste dans certains pays musulmans.
Alors je suis désolé, mais ce que tu annonces à propos des 10 commandements qui serait gravé dans l'ADN humain est totalement faux. La preuve n'est pas à faire que la moralité est aussi diverses que les cultures et les peuples.
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 20 nov.24, 08:35
par Chrétien
MonstreLePuissant a écrit : ↑20 nov.24, 06:24
Franck, entre la moralité et les 10 commandements dont tu as explicitement parlé, il y a un monde.
Premièrement, parce que la moralité, c'est un concept culturel et changeant. Il change d'un endroit à un autre, d'un peuple à un autre, d'une époque à une autre. Aujourd'hui, en occident, une femme ne peut pas se balader les seins nus. Ce serait immoral ! Or, dans d'autres peuples, encore aujourd'hui, c'est normal. Ca ne choque personne.
Il est immoral dans nos sociétés judéo-chrétiennes d'avoir plusieurs femmes. Pourtant, dans d'autres cultures, c'est normal. Pire ! Pour un femme, il est encore plus immoral d'avoir plusieurs hommes. Pourtant, il y a bien un peuple dans lequel ça ne pose aucun problème.
Il n'était pas immoral dans la Grèce antique, d'avoir des rapports homosexuels, que ce soit hommes ou femmes. Puis, c'est devenu immoral dans nos sociétés occidentales judéo-chrétiennes. Puis finalement, ce n'est plus considéré aujourd'hui comme immoral pour un immense majorité des gens. Mais ça le reste dans certains pays musulmans.
Alors je suis désolé, mais ce que tu annonces à propos des 10 commandements qui serait gravé dans l'ADN humain est totalement faux. La preuve n'est pas à faire que la moralité est aussi diverses que les cultures et les peuples.
En un sens, je suis d'accord avec toi. Tout dépend ce qu'on entend par moralité. Mais vous avez fait dériver le sujet, car au départ, je ne parlais pas de moralité, mais de la loi. Mais les 10 commandements font partie de la moralité:
1- tu ne tueras pas
2- tu ne voleras pas
3- t n'auras pas d'autres femmes que la tienne
4- tu n'envieras pas la vie de ton voisin...
- etc...
Romains 2:15:"Ce sont ceux-là mêmes qui montrent que le contenu de la loi est écrit dans leur cœur, tandis que leur conscience témoigne avec eux et que, par* leurs pensées, ils sont accusés ou même excusés."
La moralité, cette conscience qui nous parle lorsque nous faisons quelque chose de mal (ou de bien également), elle est écrite dans notre coeur.
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 20 nov.24, 09:51
par MonstreLePuissant
chrétien a écrit :La moralité, cette conscience qui nous parle lorsque nous faisons quelque chose de mal (ou de bien également), elle est écrite dans notre coeur.
Donc, elle n'est plus écrite dans l'ADN, mais dans le cœur. Tu es sérieux là ?
Je te rappelle que ce que tu appelles "inscrite dans nos cœur", c'est seulement l'approbation ou la désapprobation sociale. Personne ne naît en sachant ce qui est bien ou mal. C'est quelque chose qui se développe selon les conventions sociales de l'environnement dans lequel on grandit.
chrétien a écrit :Mais les 10 commandements font partie de la moralité:
Observer le sabbat ferait partie de la moralité ? Ou n'avoir comme Dieu que celui des hébreux, serait de la moralité ?
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 20 nov.24, 20:31
par Chrétien
MonstreLePuissant a écrit : ↑20 nov.24, 09:51
Donc, elle n'est plus écrite dans l'ADN, mais dans le cœur. Tu es sérieux là ?
ok, on reprend, pour la Bible, le coeur est le siège de nos motivations et de nos émotions.
La Bible dit bien que la loi est écrite dans le coeur, c'est écrit noir sur blanc?
MLP a écrit :Je te rappelle que ce que tu appelles "inscrite dans nos cœur", c'est seulement l'approbation ou la désapprobation sociale. Personne ne naît en sachant ce qui est bien ou mal. C'est quelque chose qui se développe selon les conventions sociales de l'environnement dans lequel on grandit.
FAUX ! Je te rappelle que je travaille dans le domaine de l'enfance. Dès l'enfance, un enfant sait ce qui est bien ou mal. Ce qu'on lui apprend, c'est l'éducation, c'est à dire de ne pas pratiquer le mal.
On l'aide à comprendre ce qu'est le bien et le mal. Parce qu'il n'a pas cette notion de la compréhension.
MLP a écrit :Observer le sabbat ferait partie de la moralité ? Ou n'avoir comme Dieu que celui des hébreux, serait de la moralité ?
Tu vas me sortir chaque texte d'Exode pour que je te fasse la liste de ce qui ressort de la moralité ou de la loi ?
Observer le sabbat ne fait pas partie des sentiments et des émotions. Franchement, MLP, il faut être un peu sérieux là.
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 20 nov.24, 20:44
par gzabirji
MonstreLePuissant a écrit : ↑20 nov.24, 09:51
Observer le sabbat ferait partie de la moralité ? Ou n'avoir comme Dieu que celui des hébreux, serait de la moralité ?
MLP, je me permets de te rappeler que tu dialogues ici avec un membre qui affirme que les sauterelles marchent sur quatre pattes (au lieu de six) "parce que la Bible le dit".
Je pense que tu es suffisamment intelligent pour prendre conscience qu'on ne peut pas raisonner sainement avec ce genre d'individu.
J'espère au moins que tu ne t'attends pas à une quelconque remise en question de sa part car sinon tu vas être très déçu.
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 20 nov.24, 21:58
par estra2
Chrétien a écrit : ↑20 nov.24, 20:31Tu vas me sortir chaque texte d'Exode pour que je te fasse la liste de ce qui ressort de la moralité ou de la loi ?
Observer le sabbat ne fait pas partie des sentiments et des émotions. Franchement, MLP, il faut être un peu sérieux là.
Bonjour Chrétien,
Petit rappel du titre de ce sujet "les 10 commandements dans notre ADN". Le sabbat n'est pas un quelconque texte de l'Exode mais le quatrième des dix commandements
Re: les 10 commandements dans notre ADN.
Posté : 21 nov.24, 00:59
par MonstreLePuissant
chrétien a écrit :Dès l'enfance, un enfant sait ce qui est bien ou mal.
Mais à qui espères tu faire croire qu'un enfant de 6 mois sait déjà ce qui est bien mal ? Tu me fais penser à ces TJ qui sont convaincus que les enfants à peine nés sont déjà pécheurs, ce qui signifie qu'ils naissent connaissant déjà le bien et le mal, et commettent donc volontairement le mal une fois sortie du ventre de leur mère. C'est carrément délirant !
J'ai demandé à ChatGPT, qui a certainement plus de connaissances que toi en la matière.
a écrit :La notion du bien et du mal est une construction complexe, qui résulte d’une combinaison entre des dispositions innées et un apprentissage social et culturel. Voici une analyse détaillée de cette question, en tenant compte des apports de la sociologie et de la psychologie de l’enfant.
1. Le développement de la notion du bien et du mal chez l’enfant
Le développement moral suit plusieurs étapes, comme l’ont montré des psychologues du développement, notamment Jean Piaget et Lawrence Kohlberg.
Étapes du développement moral selon Piaget :
Stade prémoral (avant 5 ans) : Les jeunes enfants ne possèdent pas encore une réelle notion de règles ou de moralité. Leurs comportements sont principalement guidés par leurs besoins et leurs envies.
Morale hétéronome (6-10 ans) : L’enfant perçoit les règles comme immuables et imposées par des figures d’autorité (parents, enseignants). Il associe souvent le bien et le mal à la récompense ou à la punition.
Morale autonome (après 10 ans) : L’enfant commence à comprendre que les règles sont des conventions sociales qui peuvent être négociées. Il développe une capacité à juger les actions selon des principes internes, comme l’équité ou la bienveillance.
Kohlberg et les stades du développement moral :
Kohlberg a approfondi ce modèle en identifiant six stades du développement moral, regroupés en trois niveaux :
Niveau préconventionnel (enfance) : Le bien et le mal sont définis par les conséquences immédiates (récompense/punition).
Niveau conventionnel (adolescence) : Les jugements moraux sont basés sur la conformité aux attentes sociales et sur le respect des lois.
Niveau postconventionnel (âge adulte, parfois jamais atteint) : Les décisions sont guidées par des principes éthiques universels, au-delà des lois ou conventions sociales.
Ces étapes montrent que la notion de bien et de mal évolue avec l’âge et l’expérience.
2. La part innée dans la moralité
Les recherches en psychologie évolutionniste et en neurosciences suggèrent que certaines bases morales pourraient être innées :
Prédispositions biologiques : Des études montrent que des comportements altruistes et empathiques peuvent apparaître très tôt chez les nourrissons. Par exemple, des bébés dès 6 mois préfèrent des interactions sociales justes ou coopératives à des interactions injustes.
Émotions morales : Des émotions comme la culpabilité, la honte ou l’indignation semblent biologiquement ancrées et servent de base à la moralité.
Ces bases innées ne sont cependant pas suffisantes pour structurer une notion élaborée du bien et du mal. Elles forment un socle sur lequel l’apprentissage social et culturel agit.
3. La part de l’apprentissage social et culturel
Le bien et le mal sont aussi façonnés par l’environnement dans lequel grandit l’enfant :
Rôles des parents et éducateurs : Les adultes transmettent des normes morales explicitement (par l’éducation) et implicitement (par l’exemple).
Influence de la culture : Les notions de bien et de mal varient selon les sociétés et les époques. Par exemple, des comportements jugés acceptables dans une culture peuvent être considérés comme immoraux dans une autre.
Interactions sociales : Les relations avec les pairs, les expériences scolaires et les activités sociales aident l’enfant à comprendre et internaliser les normes morales.
Conclusion
La notion du bien et du mal est donc à la fois innée et apprise :
Elle repose sur des bases biologiques, comme l’empathie et les prédispositions à la coopération.
Elle est ensuite façonnée par les interactions sociales, la culture et les apprentissages tout au long de la vie.
Ainsi, ce qui semble "juste" ou "injuste" est en partie universel, mais les contenus spécifiques du bien et du mal sont largement influencés par le contexte culturel et social. Cela souligne l’importance d’une éducation morale adaptée pour aider les enfants à développer une moralité mature et nuancée.
Donc, ce n'est pas la biologie qui définit les normes de moralité. La biologie (par le biais des émotions et notre tendance naturelle à l'empathie et à la coopération) n'est que le support permettant de mettre en place ces normes de moralité par un apprentissage.
En aucun cas, le sabbat et l'adoration du dieu des hébreux n'est inscrit dans notre ADN, comme tu l'as suggéré en prétendant que les 10 commandements étaient inscrits dans nos gènes.
Je ne vois même pas pourquoi tu insistes sur ce point, alors que tout le monde essaye de te faire comprendre que tu as tort. On dirait la sainte prisca.