Cher Mr Francis
Pour faire suite à vos propos et me permettre de répondre au texte que vous êtes allez chercher sur un site aussi
et que du moins de ma part j'ai eu la patience et le plaisir de le lire à sa fin, cela me permet de répondre à quelques point figurant dans votre écrit on espérant que vous avez pris la peine du moins de lire et comprendre ce que vous avez copier et coller
:
Premiérement je trouve absurde que l'auteur de votre texte argumente l'authenticité de la bible avec les manuscrit de la mer morte ou se qu'on appel communément Les manuscrits de Qumran Ces manuscrits, certains en hébreu, d'autres en araméen ou encore en grec, concernent tous les livres de l'Ancien Testament à l'exception du livre d'Esther. Mais on compte aussi des écrits apocryphes non repris dans les différents canons de la Bible, des commentaires bibliques, des rituels, des livres liturgiques, des règles régissant la vie communautaire. Un millier de compositions au total sont représentées, ces même manuscrit datent il y a 2 000 ans, sur du parchemin et je trouve que sans se fatiguer toute personne doué d'un minimum de bon sens et un peu de savoir en la matiére écarte ces manuscrit comme preuves d'authenticité de 1 parce qu'ils viennt soit disant confirmer
une parole de Dieu révéler durant 8 siécle avant leurs rédaction sans pour autant avoir les originaux afin de nous permettre de comparer...de 2- dans diférentes langues toute en sachant le changement qu'une langue (sans parler de traduction) peut subir durant qlq siécles....
Quand à votre question dans le temps de mahomed les textes étaient t-il falsifier ? De toute evidence
OUIc 'est parmi les raisons d'existance de ce Coran c'est venir corriger et rétablir la vrai parole de dieu falisifié des siécles avant 'arrivé de Mohamed que la paix et le salut soit sur lui.
Quelques-uns d'entre eux torturent les paroles des Ecritures avec leurs langues pour vous faire croire que ce qu' ils disent s' y trouve réellement. Non, ceci ne fait point partie des Ecritures. Ils disent : Ceci vient de Dieu. Non cela ne vient pas de Dieu. Ils prêtent sciemment des mensonges à Dieu" Sourate 3, verset 72 (K).
Le Coran demande avec instance aux chrétiens et aux juifs de ne pas cacher les Ecritures :
"0 vous qui avez reçu les Ecritures, pourquoi revêtez-vous la vérité de la robe du mensonge ? pourquoi la cachez-vous, vous qui la connaissez ?" Sourate 3, verset 64 (K).
Le Coran met en garde ceux qui changent les Ecritures en les recopiant :
"Malheur à ceux qui écrivent l'Ecriture de leurs mains, puis qui disent : 'Ceci vient d'Allah', afin de le troquer à faible prix! Malheur à eux pour ce qu'ont écrit leurs mains! Malheur à eux pour ce qu' ils se sont acquis!" Sourate 2, verset 73 (RB).
Concernant ce que l'auteur avance comme confirmation du coran des livres sacrés: Torah, evangiles etc je trouve que l'explication qu'il donne non seulement montre de maniére flagrante son ignorance ou du moins sa mal compréhension des textes coranique, mais démontre une tentative de détournement dans le sens la forme et le contexte en s'éforcant à travers des acrobaties dialectiques de vouloir convaincre le lecteur d'une explication absurde des textes coraniques (tentative hélas vouée à l'échec). Compte tenu de tous ces faits je me permet de vous copier l'explication de la position de l'islam et des musulmans des textes actuels de la torah et des evangiles canoniques:
Ce que l'on peut donc dire c'est que (sans encore parler de l'authenticité de ces éléments par rapport à ce qui avait été originellement dit et fait) les Ecritures qui sont nommées "Tanak" sont constituées actuellement d'un ensemble d'écrits où se retrouvent mélangés :
– les Paroles de Dieu dont Il a révélé le contenu et les mots à certains de Ses Messagers : ainsi en est-il du contenu originel des tablettes de pierre reçues par Moïse ;
– les Paroles de Dieu qu'Il a inspirées à Ses Prophètes et que ceux-ci ont retransmises à ceux au milieu de qui ils vivaient : relèvent de cette catégorie les passages des Ecritures où on lit, insérées au milieu de la relation des propos du prophète : "Ainsi parle Dieu : ..." (Jérémie 10/2) ; "Parole qui fut adressée à Jérémie de la part de Dieu : ..." (Jérémie 11/1) ;
– les propos (paroles ou jugements) et les actes de Messagers et de Prophètes de Dieu, de même que le récit du déroulement de leur mission : "Pashehur frappa le prophète Jérémie, puit le mit au carcan..." (Jérémie 20/2) ;
– les règlements prononcés par certains grands juristes parmi les Fils d'Israël ;
– des chroniques.
C'est comme si le musulman disposait d'un livre où on aurait complètement mélangé des données issues des ouvrages islamiques suivants :
a) le Coran (qui est constitué uniquement de la Parole de Dieu qu'Il a tranmise, sens comme mots, à Muhammad) ;
b) des Hadîths qudsî, ces paroles que le Prophète a reçues quant à leur sens mais non leurs mots de la part de Dieu, et qu'il a retransmises ; ces paroles sont relatées dans les recueils de Hadîths tels que Sahîh Al-Bukhârî, Sahîh Muslim, Sunan Abî Dâoûd, Sunan At-Tirmidhî, Sunan Ibn Mâja, etc. (qui sont des recueils de ces Hadîths, relatés par les témoins directs, avec une chaîne de transmission jusqu'à l'auteur du recueil) ;
c) des Hadîths nabawî (propos, actes et approbations du Prophète Muhammad), tels qu'ils sont relatés dans Sahîh Al-Bukhârî, Sahîh Muslim, Sunan Abî Dâoûd, Sunan At-Tirmidhî, Sunan Ibn Mâja, etc. ;
d) Sîrat Ibn Hishâm, Tabaqât Ibn Sa'd (qui sont des récits du déroulement de la vie du Prophète Muhammad) ;
e) des déductions juridiques et des jugements rendus par des juristes de haut renom (comme az-Zuhrî, etc.), tels que ceux que al-Bukhârî cite sans chaîne de transmission pour commenter certains Hadîths ;
Les quatre Evangiles canoniques, eux, correspondent à ce que sont chez les musulmans les textes nommés "Sîra" : des erreurs de relation existent dans les Evangiles, comme elles existent dans les ouvrages de Sîra (Al-Jawâb us-sahîh, 2/10-11, 15, 1/329), avec quand même deux grandes différences :
1) les savants musulmans ont de tous temps reconnu que des erreurs se sont glissées dans ce qui a été attribué comme actes et paroles au prophète Muhammad, et ce dans les ouvrages de Sîra comme dans les recueils de Hadîths ; et ils ont, depuis les premiers temps jusqu'aujourd'hui, fait des travaux afin, d'une part, de distinguer les paroles inventées ou involontairement erronées et, d'autre part, en cas de contradiction entre deux propos authentifiés, de donner préférence à l'un sur l'autre, n'hésitant pas à dire de l'un d'eux qu'il s'agit d'une erreur de compréhension (en arabe : "wahm") de la part du narrateur
Or ce n'est que depuis un temps relativement récent que les savants chrétiens se sont mis à reconnaître que des erreurs ont pu se glisser dans le texte des Evangiles ;
2) les musulmans exigent que soient mentionnées tous les maillons de la chaînes de transmission entre les témoins directs des Hadîths du Prophète et le rédacteur du recueil de Hadîths ; dans les ouvrages de Sîra, ces chaînes sont aussi mentionnées, même si elles y sont moins précises que celles des recueils de Hadîths. Les textes des Evangiles, eux, ne mentionnent pas la chaîne de transmission alors même que, comme on le sait désormais, ils n'ont pas été immédiatement rédigés.
2) Abrogation :
Un second point qu'il est important de rappeler ici est qu'il ne faut pas confondre :
– le fait de "déclarer véridique" les Ecritures antérieures ("tasdîquhâ") (dans le sens que nous avons vu jusqu'ici, c'est-à-dire la partie de ces Ecritures qui est authentique),
– et le fait de "déclarer toujours applicable" le contenu de ces Ecritures ("al-i'tissâm bihâ").
Certes, le Coran n'a jamais déclaré être venu abroger une croyance dont il est prouvé de façon authentique qu'un message de Dieu précédent l'avait révélée (le Coran a pu apporter des éléments de croyance qui n'étaient pas mentionnés dans un ou plusieurs messages précédents ; mais cela constitue un enseignement supplémentaire et plus complet, et non une abrogation). Par contre le Coran enseigne également que la Loi qu'il apporte abroge l'applicabilité des Lois apportées par les Ecritures – même authentiques – l'ayant précédé. Voilà la seconde cause qui explique les différences existant entre certaines données du Coran et celles d'Ecritures précédentes.
La Loi que le Coran apporte :
– contient donc certaines règles similaires à celles contenues dans les Lois précédentes (sans qu'il fasse nécessairement référence à ces Lois) : par exemple l'interdiction du porc ;
– mais contient aussi d'autres règles différentes de celles contenues dans les Lois précédentes que, elles, il modifie (par exemple lui a interdit complètement la consommation d'alcool), ou il abroge explicitement (par exemple l'interdiction de consommer certaines graisses), ou encore il abroge implicitement, parce qu'il n'en parle pas et que le principe fondamental est la permission originelle (par exemple l'interdiction de faire cuire l'agneau dans le lait de sa mère) ;
– contient enfin des règles absentes des Lois précédentes, parce que son message est à vocation universelle (comme la règle de dhimma, protection des non musulmans citoyens d'un pays musulman).
Ces deux particularités – impossibilité d'établir l'authenticité et abrogation de certaines règles – font que le Coran déclare aussi que le musulman ne peut pas aller puiser aux sources des Ecritures antérieures les croyances et les règles qu'il considèrera valables. C'est ce que nous allons voir dans le point suivant…
3) Le Coran et son explication, la Sunna, sont les deux textes religieux de référence pour le musulman…
Le point 1 – impossibilité d'établir l'authenticité de chaque partie du texte – et le point 2 – abrogation, par Dieu, de certaines règles révélées par Lui-même dans l'ancien texte – font que si le Coran dit qu'il vient "déclarer véridiques" ("tasdîq") les Ecritures révélées avant lui, il dit aussi qu'il vient "prévaloir" ("haymana") sur elles : "Et sur toi [ô Muhammad] Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité [il s'agit du Coran], qui déclare véridique l'Ecriture avant lui et qui prévaut sur elle" (Coran 5/48) ; il prévaut sur elles non pas dans le sens où il va les détruire, appeler à les détruire, empêcher juifs et chrétiens de les posséder, ou encore forcer juifs et chrétiens à se convertir à son message à lui, mais simplement dans le sens où il affirme que :
– étant le dernier message de Dieu, ses enseignements constituent les enseignements désormais agréés par Dieu (c'est que nous avons vu plus haut dans le point 2 : "Abrogation") ;
– lui sera intégralement préservé dans son authenticité originelle, tel que Dieu l'a révélé (Coran 15/9).
Dès lors, pour le musulman, les données que les Ecritures révélées avant le Coran contiennent peuvent être rangées en deux catégories (cf. Fat'h ul-bârî 13/408) :
a) les croyances et les normes ;
b) les récits historiques, les descriptions et noms de lieux géographiques, et autres données de ce genre ; les données de cette seconde catégorie peuvent à leur tour être classées en trois sous-catégories (cf. Fat'h ul-bârî 8/214, Al-Fissal 1/241) :
b.a) celles qui contredisent de façon formelle ce que mentionnent le Coran et / ou la Sunna ;
b.b) celles qui sont les mêmes que celles que mentionnent le Coran et / ou la Sunna ;
b.c) enfin celles que le Coran et / ou la Sunna n'approuvent ni ne contredisent.
Pour ce qui est de la catégorie a (croyances – aqâ'ïd – et règles – ahkâm : obligations, interdictions, licite et illicite –), le musulman l'appréhende de la façon suivante :
– si des points de croyances présents dans les Ecritures antérieures contredisent un point de croyances présent dans les Ecritures islamiques (Coran et Sunna), alors (étant donné qu'il n'y a jamais eu abrogation entre les différents messages de différents prophètes à propos des croyances) il considère que ce qu'avait dit le prophète antérieur a été mal compris et / ou mal retransmis ;
– et si ce sont des règles qui sont différentes entre les Ecritures Antérieures et les Ecritures islamiques, alors le musulman ne se prononce pas (lâ yussadiqu wa lâ yukaddhibu kawnahâ minallâh) : il est possible que ce qu'avait dit le prophète antérieur a été mal compris et / ou mal retransmis, comme il est possible qu'il y ait eu abrogation.
En tout état de cause, le musulman n'ira en aucun cas chercher des éléments de croyances ou de normes dans les textes bibliques : il considère que leur seule source est constituée des textes du Coran et de la Sunna, avec la règle première de la permission originelle – dans le domaine de la vie quotidienne – et du non rajout d'actes – dans le domaine de culte. Si éventuellement il cite des données de ce genre, c'est uniquement pour mentionner ce que sont les choses chez les juifs ou chez les chrétiens
Pour ce qui est des catégories b.a, b.b et b.c, le musulman les considère de la façon suivante :
– bien évidemment, il délaisse les données de la catégorie b.a et approuve celles de la catégorie b.b ;
– quant à la catégorie b.c, le musulman suit à son sujet ce que le Prophète Muhammad a formulé ainsi : "Il n'y a pas de mal à ce que vous racontiez (ce que vous tenez) des Fils d'Israël" (al-Bukhârî, 3274) et : "Ce que les Fils d'Israël vous racontent, ne dites pas que cela est vrai, et ne dites pas non plus que cela est faux. Dites (simplement) : "Nous croyons en Dieu et en ses Prophètes"…" (Abû Dâoûd, 3644, voir aussi al-Bukhârî, 4215) : pour le musulman, du moment que les textes du Coran et de la Sunna ne spécifient pas le contraire, les données historiques et géographiques issues d'Ecritures antérieures peuvent être citées, même si les textes du Coran et de la Sunna ne les confirment pas non plus. Cependant ces données ne doivent en aucun cas être présentées ni considérées comme étant des données du Coran et de la Sunna. De même, le musulman se doit de garder à l'esprit – suivant en cela l'instruction du Prophète – qu'on ne sait pas lesquelles de ces données proviennent d'une révélation divine et lesquelles n'en proviennent pas (lâ yussadiqu wa lâ yukaddhibu kawnahâ minallâh).
Je vous suggére humblement de recomparer les écritures saintes et d'écouter votre coeur ou plutot votre raison..
Que le Paix soit avec vous
Amicalement