Oui comme l'a dit Jupiterus, la décision prise par le pouvoir algérien ne relève aucunement d'une offensive lancée contre l'enseignement de la langue française en Algérie. Le président lui même s'applique tout particulièrement à promouvoir cette langue que se soit par le biais d'un apprentissage précoce en primaire ou bien dans le cadre de la francophonie.
Il a été demandé à ces écoles de repecter le programme national en y enseignant l'Arabe. Bien que ses soit des écoles privées elles sont tenues de proposer un enseignement en adéquation avec le reste des écoles en Algérie, je ne vois pas en quoi elles bénéficieraient d'un traitement de faveur.
En Algérie aussi on est porté sur l'égalité des chances (du moins officiellement) et permettre à certains élèves d'apprendre le Français pour ensuite continuer leurs études à l'étranger revient tout simplement à établir une discrimination à la base quant à la possibilité de partir à l'étranger; c'est une attitude purement bourgeoise.
On peut aussi lire cette résistance des écoles à ne pas vouloir enseigner l'arabe comme un acte politique visant à faire comprendre au "pouvoir" (comme on aime à l'appeler chez nous) que les écoles berbères ne s'embarassent pas à enseigner l'arabe, langue du régime oppresseur. Mais sur ce point je suis beaucoup plus sceptique, car les populations berbères ont compris depuis longtemps que Arabe ne signifie pas nécessairement soumission à cet Etat corrompu.
Quant à la question de l'enseigement dans l'Algérie coloniale, il est facile de démontrer à quel point les classes indigènes étaient exclues du droit à la scolarité; quand Simplement Moi dit :
Et en dernier, la scolarisation de seulement 30% des enfants de 6 ans
était du à quoi ?
Et répond par le fait que les écoles étaient surtout construites en ville, ne permettant pas une scolarisation des populations musumanes vivant majoritairement à la campagne, il suffit de renverser ce problème e on obtiendra la réponse: les écoles étaient majoritairement situées en ville car c'était là que se situait une grande partie des populations européennes. Si ces populations vivraient à la campagne, on aurait eu droit à un plus grand nombre d'écoles situées ddans les milieux ruraux. Cette discimination spatiale a donc empèché des millions de jeunes Algériens a pouvoir bénéficier d'un enseignement correct. Heureusement que parfois certains insituteurs français prenaient la peine de s'installer dans les douars ou bien que certains oulémas et intellectuels musulmans ont pris conscience de la nécessité d'éduquer ces jeunes damnés de la terre.
Le titre de ce Topic est mensonger et racolleur, on croirait avoir à faire à SALAH.EDDINE