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Re: la notion d'amour

Posté : 12 mars10, 03:13
par @Fredrick
L'amour est peu être un concept abstrait pour toi, mais pas pour les chrétiens. Tu as raison quand tu dis que l'amour n'est pas conciliable avec la nature humaine, mais le but du christianisme est de mourir à soi-même, de détruire le vieil homme, donc notre nature humaine, et de revêtir le Christ, nature divine. Et par là même de s'unir à Dieu.

Le Coran satisfait la nature humaine, il se confond bien avec le monde. Mais comme l'a dit Jésus :
Jean 18:36 Mon royaume n‘est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas.
Mais ceux qui suivent Jésus ont sacrifié leur nature humaine sur la croix avec le Christ, et l'amour pour nous n'est plus une idée abstraite, mais une réalité vivante.

De plus, l'amour de Dieu n'est pas limité comme tu le dis aux gens qui font le bien, c'est difficile a accepter pour un musulman je sais mais Dieu aime autant le pécheur que ceux qui respectent ses commandement, Jésus en témoigne par cet exemple :
Luc 15
11 ¶ Il dit encore: Un homme avait deux fils.
12 Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.
13 Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.
14 Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
15 Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux.
16 Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.
17 Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim!
18 Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi,
19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.
20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
21 Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
22 Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.
23 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous;
24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
25 Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.
26 Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était.
27 Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras.
28 Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer.
29 Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.
30 Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras!
31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi;
32 mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.