Re: La croyance authentique
Posté : 11 juin09, 23:15
alors qu'elle se taise a propos de ce sujet
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Il y a une énorme différence entre ce qui oppose deux théories scientifiques concurrentes et ce qui oppose une théorie scientifique avec une croyance religieuse.karamez a écrit :Tu le dis, une théorie qui tien le haut, est ce que sa exclut La possibilité des autres ?
Pour rappel, la majorité des difficultés de Galilée étaient dues à l’opposition de la part de collègues scientifiques, l’église a été entrainée dans cette affaire surtout à la suite de pressions de la communauté académiques
C'est bien ce que je pensais. Je reformule donc à l'usage des malcomprenants (Desproges tu me manques) : « La terre est en effet déroulée, comme on déroule par exemple un tapis (13:3 emploie un verbe qui s'applique par exemple à un tapis, mais certainement pas à la création d'une sphère). »karamez a écrit : Je reprend ta phrase « la terre est en effet déroulée comme un tapis (13 :3) ou étendue comme on étend de la pate (50 :7,79 :30)
Dans le domaine de la croyance on peut sans doute s'accommoder de définitions approximatives et de concepts flous. Mais là tu t'aventures sur un autre terrain : celui de la science, objective, impartiale, précise, rigoureuse.karamez a écrit :Pour un meilleur dialogue, il faudra prendre du recul par rapport a ses propres définitions et ne pas les considérer comme absolue, pour moi par exemple, entre le reel et l’existant, ce n’est pas uniquement une implication d’un seul sens ,mais une équivalence
Nous sommes tout à fait d'accord, on ne peut pas conclure l'existence de la Licorne Invisible par le fait qu'on ne la voit pas. Il s'agit de ce qu'on appelle une inversion du rapport de causalité. C'est également ce que fait le croyant en pensant pouvoir déduire de son observation du monde qu'il a été créé, par exemple.karamez a écrit : Ta conclusion n’est pas logique, on peut juste conclure que le fait de ne pas détecter la licorne rose n’exclut pas son existence
Ce type de projection n'a rien à voir avec ta métaphore de la projection mathématique. ou alors tu vas devoir te montrer beaucoup plus rigoureux et précis en expliquant qu'est-ce qui est équivalent à quoi, non seulement au niveau des éléments (antécédents, images), mais aussi des modalités, des grandeurs, des mécanismes (bijections, injections, etc.).karamez a écrit :Le monde que perçoit chacun, n’est pas forcement le monde réel, mais juste la projection de ce monde dans son cerveau, la carte n’est pas le monde, la PNL pourra t’éclaircir plus a ce sujet
C'est le contraire : jusqu'à preuve du contraire, dieu n'existe pas. C'est à toi d'apporter la preuve qu'il existe. Si tu prétends te placer d'un point de vue scientifique, tu ne peux pas déroger à cette règle.karamez a écrit :Tu saute des étapes pour tirer une conclusion ,qui est plutôt une croyance, je reformule :
« La science accumule de nombreux éléments rendant chaque jour l'hypothèse dieu,tel que certains l’imagine ,de plus en plus inutile, de plus en plus improbable. »
C’est très different !
Et je peux affirmer aussi ,la science n’établit pas et jusqu'à preuve du contraire que dieu n’existe pas
La science ne parle pas contrairement aux croyants bornés.alors qu'elle se taise a propos de ce sujet
Inutil de donner toute ces définitions ,Je suis parfaitement d’accord , je te rappel que je n’oppose pas la croyance à une théorie, mais je souligne juste la relativité de la théorie par rapport a d’autres.Tu le dis, une théorie qui tien le haut, est ce que sa exclut La possibilité des autres ?
Pour rappel, la majorité des difficultés de Galilée étaient dues à l’opposition de la part de collègues scientifiques, l’église a été entrainée dans cette affaire surtout à la suite de pressions de la communauté académiques
Il y a une énorme différence entre ce qui oppose deux théories scientifiques concurrentes et ce qui oppose une théorie scientifique avec une croyance religieuse.
Dans le premier cas les deux théories sont compatibles avec les faits mais sont concurrentes quant à leur caractère prédictif. Dans le second cas, la croyance tente de s'insinuer dans ce qu'elle croit percevoir comme des failles dans la théorie scientifique (en général en ne la comprenant que très mal, voire pas du tout, comme c'est par exemple le cas des créationnistes qui croient pouvoir réfuter l'évolution).
c’est toi qui le dis, je connais l’arabe et je n’ose dire une chose pareille, mais certainement pas à la création d'une sphère
La relation d’equivalence est une implication a double sens , ça la rend plus flous que l’implication ? c’est bizzarePour un meilleur dialogue, il faudra prendre du recul par rapport a ses propres définitions et ne pas les considérer comme absolue, pour moi par exemple, entre le reel et l’existant, ce n’est pas uniquement une implication d’un seul sens ,mais une équivalence
Dans le domaine de la croyance on peut sans doute s'accommoder de définitions approximatives et de concepts flous. Mais là tu t'aventures sur un autre terrain : celui de la science, objective, impartiale, précise, rigoureuse.
J’aurais aimé que tu suit avec moi l’enchaînement de la discussion sans se rapporter a ton model du croyantexister c'est se trouver, que quelqu'un le détecte ou non
Que veut dire "se trouver" ? Et "détecter" ?
Selon ce que je crois comprendre de ta définition (qui produit l'artéfact épistémologique dont tu m'accusais, soit dit en passant), ça veut dire que la Licorne Rose Invisible existe (qu'on la "détecte" ou pas).
Ta conclusion n’est pas logique, on peut juste conclure que le fait de ne pas détecter la licorne rose n’exclut pas son existence
Nous sommes tout à fait d'accord, on ne peut pas conclure l'existence de la Licorne Invisible par le fait qu'on ne la voit pas. Il s'agit de ce qu'on appelle une inversion du rapport de causalité. C'est également ce que fait le croyant en pensant pouvoir déduire de son observation du monde qu'il a été créé, par exemple.
J'en conclus que tu es d'accord avec le point E1 de ma démonstration de l'inexistence de dieu d'un point de vue épistémologique
Le fait d’exclure du réel ce qui n’est pas reconnaissable par le cerveau humain suppose une injection entre le cerveau humain est le monde extérieur , une injection par la quelle , chaque élément du monde extérieur à une représentation dans le cerveau humain.Le monde que perçoit chacun, n’est pas forcement le monde réel, mais juste la projection de ce monde dans son cerveau, la carte n’est pas le monde, la PNL pourra t’éclaircir plus a ce sujet
Ce type de projection n'a rien à voir avec ta métaphore de la projection mathématique. ou alors tu vas devoir te montrer beaucoup plus rigoureux et précis en expliquant qu'est-ce qui est équivalent à quoi, non seulement au niveau des éléments (antécédents, images), mais aussi des modalités, des grandeurs, des mécanismes (bijections, injections, etc.).
D'autre part je ne suis pas certain que l'image de la projection du réel sur la psyché soit la plus propre à rendre compte, dans ce contexte, de la réalité de la manière dont le cerveau traite les manifestations du réel.
Et je ne vois pas en quoi une méthode empirique comme la programmation neurolinguistique (à laquelle je me suis intéressé à une époque) serait plus éclairante que la neurophysiospsychologie ou les sciences cognitives, par exemple.
Nous sommes en revanche d'accord sur le fait que l'entendement n'appréhende le réel que de manière médiate. J'en conclus que tu es d'accord avec les points A0, A1, A2 et B0 de ma démonstration de l'inexistence de dieu d'un point de vue épistémologique
Si tu me rappel que du point de vue epistimologique dieu n’exsite pas , a quoi ça sert tous ce dialogue ? mais enfin ,une démarche logique , ne saute pas les étapes , ta démonstration repose sur une définition particulière du réel qu’il faudra s’y mettre d’accord en premier lieu,Tu saute des étapes pour tirer une conclusion ,qui est plutôt une croyance, je reformule :
« La science accumule de nombreux éléments rendant chaque jour l'hypothèse dieu,tel que certains l’imagine ,de plus en plus inutile, de plus en plus improbable. »
C’est très different !
Et je peux affirmer aussi ,la science n’établit pas et jusqu'à preuve du contraire que dieu n’existe pas
C'est le contraire : jusqu'à preuve du contraire, dieu n'existe pas. C'est à toi d'apporter la preuve qu'il existe. Si tu prétends te placer d'un point de vue scientifique, tu ne peux pas déroger à cette règle.
Et puis je te rappelle que d'un point de vue épistémologique, on peut conclure que dieu n'existe pas(1). Tu es déjà d'accord avec les points A0, A1, A2, B0 et E1 et n'es pas parvenu à réfuter les autres.
De quelle relativité parles-tu ? Dans la science, nous sommes dans une dynamique du plus en plus certain, alors que la croyance est dans celle de la recherche de nouvelles vérités quand celles qu'elle diffuse ne sont plus très fraîches. L'histoire est jalonnée de discours religieux aberrants niant les progrès de la science. Au bout du compte, c'est toujours la religion qui a reculé, car elle n'avait et n'a toujours rien à dire de concret.karamez a écrit : Inutil de donner toute ces définitions ,Je suis parfaitement d’accord , je te rappel que je n’oppose pas la croyance à une théorie, mais je souligne juste la relativité de la théorie par rapport a d’autres.
Mais je ne demande qu'à lire ton expertise linguistique, tes sources, ta méthode, tes recoupements, tes recherches historiques, etc. Bref, un travail scientifique de traduction, tel que Jacques Berque l'a mené.karamez a écrit : c’est toi qui le dis, je connais l’arabe et je n’ose dire une chose pareille
Relis-toi. Puis donne des définitions précises. Les mots ne sont que des étiquettes de concepts. C'est leur articulation qui produit un discours logique permettant de produire de la connaissance et des examens de vérité.karamez a écrit : La relation d’equivalence est une implication a double sens , ça la rend plus flous que l’implication ? c’est bizzare
Prétendre décrire l'inconnaissable est ne pas comprendre la nature du connaissable. Dans ton esprit, je vois bien comment les choses se présentent : il y a : A. dieu, qui appartient à un monde inaccessible à l'entendement humain, et B. le monde connaissable, que l'homme peut manipuler mentalement à partir de ses manifestations. De deux choses l'une : soit A est bien inconnaissable, et dans ce cas comment le connais-tu toi ? soit A est connaissable par ses effets sur B, et dans ce cas appartient au champ du connaissable.karamez a écrit :Le fait d’exclure du réel ce qui n’est pas reconnaissable par le cerveau humain suppose une injection entre le cerveau humain est le monde extérieur , une injection par la quelle , chaque élément du monde extérieur à une représentation dans le cerveau humain. Que reconnaîtrais un ordinateur d’un son s’il n’est pas équipé d’une carte son? Ceci justifie l’hypothèse d’un réel que l’être humain ne reconnais pas par son cerveau uniquement.
La seule définition que tu as donnée est invalide, comme je l'ai montré.karamez a écrit : Si tu me rappel que du point de vue epistimologique dieu n’exsite pas , a quoi ça sert tous ce dialogue ? mais enfin ,une démarche logique , ne saute pas les étapes , ta démonstration repose sur une définition particulière du réel qu’il faudra s’y mettre d’accord en premier lieu,
Tu affirmes qu'il existe mais n'acceptes pas que cette affirmation ne soit que dans le domaine de la croyance, où tout et son contraire peut être affirmé sans preuve ni logique.karamez a écrit :Moi je ne tente pas de prouver l’existence de dieu, mais toi qui affirme scientifiquement que dieu n’existe pas ,qui doit justifier la négation de l'hypothèse de son exsitence
Il a créé les cieux et la terre en toute vérité. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit." (Sourate 39, "les groupes homogènes", v. 5)Ce bref aperçu montre bien qu'il faut vraiment faire une réelle gymnastique intellectuelle pour établir un concordisme entre ce texte et les réalités scientifiques actuelles. Non, je crois que l'honnêteté intellectuelle oblige à admettre que les rédacteurs du Coran concevaient réellement la terre comme étant plate. (Ce qui peut très bien ne rien enlever par ailleurs à la valeur du texte. Tout comme les contes de fées ont une très grande valeur, même si on ne croit pas aux fées.)
C'est l'exemple typique de la démarche concordiste erwan. On peut enrouler sur n'importe quelle forme. Un des enrouloirs les plus primitifs et les plus usités est ... une planchette ! Contrairement à ce que tu dis, l'utilisation du terme "enrouler" ne donne aucune indication sur l'enrouleur. En l'occurrence, c'est toi qui rajoute au texte quelque chose qu'il ne contient pas mais que tu souhaiterais qu'il y soit !Il a créé les cieux et la terre en toute vérité. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit." (Sourate 39, "les groupes homogènes", v. 5)
L'information apportée dans le verset ci-dessus et qui mentionne le fait que le jour et la nuit s'enveloppent mutuellement, inclut des informations précises sur la forme du monde. Car cette situation ne peut être vraie que si la Terre est ronde. Ceci nous montre que dans le Coran, la rondeur de la Terre a été mentionnée.