Elles n'ont pas à être forcément mélanger au sein de mêmes individus puisque les individus porteurs de mutations délétères voient dans la plupart des cas leur lignées s'éteindre, seul les individus épargnés des affres des mutations les plus nuisibles, peuvent se reproduire, c'est toi qui ne capte rien mon chéri, mais alors vraiment rien de rien (ah oui on ne parle pas d'amélioration de l'espèce mais d'adaptation de l'espèce ou des populations à un milieu donné poils au nez).Coeur de Loi a écrit :Matière et professeur Tiel
Qu'est ce qui est dure à comprendre ?
Si des erreurs négatives se retrouvent avec des erreurs positives mélangées dans un même individu par la suite de plusieurs génération, puisqu'il y a énormement plus d'erreurs négatives, il ne peut pas y avoir amélioration de l'espece de cette façon.
Désolé je peux pas faire plus simple.
Mais tient tu me fais tellement de la peine que je vais quand même te faire un petit plaisir même si il y a peu de chance que tu captes.
Les individus porteurs d'allèles hautement délétères en général ne parviennent pas à se reproduire sauf si l'individu est hétérozygote et l'allèle récessif. Aussi ces allèles fortement délétères sont éliminé par la sélection naturelle ou alors maintenu en faible nombre. Si un individu hérite d'une grave maladie génétique et d'une mutation positive, il ne se reproduira pas, parmi les porteurs de la mutations positive seul ceux épargnés par la maladie se reproduiront ce qui peut suffire à la fixation de l'allèle positif.
Reste ensuite des allèles faiblement délétères dont l'individu peut s'accommoder plus ou moins bien si les conditions de vie ne sont pas trop difficile et/ou porteur d'une particularité allélique positive compensant le petit handicap elle peut néanmoins survivre. On suppose que notre individu est hétérozygote pour les deux allèles en question. Ce qui est intéressant c'est alors ce qui se passe quand cet individu se reproduit sexuellement. Si son/sa partenaire sexuelle n'est porteur ni de l'allèle délétère ni de l'allèle positif, sa progéniture pourrai hérité d'un allèle négatif, d'un allèle positif, d'aucun allèle particulier (donc d'allèles «normaux» rappelons que l'individu porteurs d'allèles particulier est hétérozygote) ou à la fois d'allèles positifs et négatifs. Hors si il fait suffisamment de gamins il y de fortes chances que naissent des individus porteurs uniquement de l'allèle avantageux, ceux-ci ayant plus de succès que les autres et donc l'allèle positif augmente en fréquence de génération en génération tandis que le négatif diminue en raison d'un succès moindre se répercutant de génération en génération. C'est aussi là une démonstration de l'avantage évolutif de la reproduction sexuée qui au fil des générations via les brassages de gène permet d'obtenir des combinaisons avantageuses, les combinaisons les moins avantageuses ayant moins de succès reproductifs cela mène à une diminution en fréquence des allèles délétère au fil des générations et une augmentation en fréquence des allèles avantageux.
Dingue non?
Mais je sais c'est chiant la génétique des populations c'est pas aussi simple que tu as l'air de le penser mon chéri.