Shlomo Ben Cohen a écrit :
Il me semble que c'est déjà fait. Le problème est qu'on dérive sur ma personne.
Shlomo ben cohen est dans le déni de réalité. Cela peut être grave.
J'aimerais vous livrer ma petite analyse de la situation. Voici la chronologie de ses interventions sur ce fil :
1 - Il commence par venir ici [topic
homophobie] pour déplorer que la pédophilie "est en voie de normalisation".
Est-ce un argument ?
2 - Il conspue Polanski et "ceux qui le défendent".
Est-ce un argument ?
3 - Il réclame la peine de mort pour les pédophiles, le rôle de l'Etat étant également de surveiller ceux que l'on soupçonne d'avoir de tels penchants.
Est-ce un argument ?
4 - Il affirme : «L'État a le droit de vie et de mort sur ses administrés puisque c'est lui qui est souverain.» Je veux bien considérer que cette "pensée" révoltante soit un argument. Mais hors sujet...
5 - Ensuite, il enchaîne : «Un criminel n'est plus membre de cet État puisque rebelle.», qui est une vision Orwellienne rien moins qu'effrayante.
6 - «Ce que je pense ne compte pas.» Et pourtant jusqu'ici nous n'avons eu droit qu'à vos pensées. Est-ce à dire qu'à l'instar de Coeur-de-Loi, Shlomo considère sa petite vision personnelle de l'Univers comme une évidence devant s'imposer à tous ? Et puis, surtout :
Est-ce un argument ?
7 - Quand Simplequidam remet en cause la mécanique sanglante de l'Etat tel qu'il le conçoit, il réplique un laconique : « Réponse de faible faisant abstraction de la nature humaine, typiquement moderne. »
Est-ce un argument ?
8 - «Quand on n'a plus d'argument, on en vient au bras.», dixit celui qui réclame un droit à la violence étatique.
9 - «De toute façon, la science ne peut plus se prononcer car la loi s'est prononcée. » ici on amorce un semblant d'argumentaire.
La science serait muselée. Théorie qu'il serait intéressant de creuser un peu. Je cite le développement de Shlomo dans le point suivant.
10 - «La diffamation contre l'homosexualité est punie par la loi, or dire quelque-chose contre l'homosexualité est considéré comme une diffamation donc un scientifique ne peut donc pas faire de recherche qui l'amènerait à la conclusion que l'homosexualité est une tare sous peine de subir quelques répressions.
La science est donc bâillonné. »
11 - Je fais remarquer à Shlomo que
des publications scientifiques existent sur le sujet. Je demande son avis sur ces publications.
Réponse : «Les travaux n'ont aucune valeur vu que la loi (et non la science) n'accepte qu'une seule conclusion, les autres étant punies.» et «Les scientifiques n'ont pas d'avis officiel autre que celui formulés par la loi. Tout autre avis est illégal.» Il ressort que Shlomo estime les scientifiques à la botte du pouvoir politique (alors même que l'état est beaucoup moins fort/violent/répressif qu'il ne le souhaitait dans les points 3 à 5)
12 - Puisque la science n'a aucune valeur dans ce domaine, je lui demande ce qui peut bien fonder son opinion.
«
Mon homophobie est basé sur des suppositions, je n'ai rien de prouvé.» On observe que personne ici n'a décidé pour lui qu'il était homophobe ou non. Shlomo,
lui-même, annonce qu'il est homophobe. Mais il amorce aussitôt un virage étrange : «De toute façon, nous ne parlions pas d'homophobie mais du statut de l'homosexualité et du pourquoi de ce statut.» Or, il semble bien que la question dont nous parlions, en parfait accord avec le titre du topic est bel et bien l'homophobie. Et puis, tiens,
est-ce un argument ?
A partir d'ici, toute l'éloquence de Shlomo sera employée à discréditer, à vilipender son contradicteur. Les phrases faisant avancer la discussion deviennent rares.
13 - « Tant qu'il y a dogme, il ne peut y avoir d'acceptation de telle chose comme vérité. J'attendrais qu'on ait le droit d'exprimer n'importe quelle opinion. A coup sûr, on verra alors les études se multiplier avec des conclusions opposées entre-elles ce qui amènera un réel progrès.» Shlomo réaffirme que la science actuelle n'est pas fiable et qu'il ne lui fait donc pas confiance.
Logiquement, on lui demande
sur quoi d'autre il va fonder son opinion qu'il a qualifiée lui même d'homophobe.
Et là, c'est le drame
14 - «Sauf que je n'ai pas fait état de mon opinion sur cette discussion. On a amené mon opinion sur le tapis car pas d'arguments pour me contredire.»
A nouveau, Shlomo nie les faits. Il veut discuter de l'homophobie (en assumant la sienne) mais refuse qu'on s'interroge sur la raison, sur la cause de cette homophobie. Il perd pied, s'énerve, se rend peut-être compte qu'il devient ridicule...
15 - «C'est toi qui me demande mon opinion ce à quoi je réponds que mon opinion n'a pas de valeur dans cette discussion. Tu utilises un procédé bien malhonnête en changeant à ta convenance les évènements ce qui montre que tu n'as rien, que du vide.» Il devient patent que Shlomo n'est plus dans le débat, mais dans un registre d'esquive et de défense agressive.
Aucun argument.
16 - Quand on lui demande si on a raison de conclure de ses propos que l'homophobie ne serait pas une opinion : «Non tu n'as pas raison, d'où la remarque sur une mise à jour urgente de tes capacités de lectures. » Conclusion
l'homophobie de Shlomo est une opinion. A moins que nous ne sachions pas lire.
17 - Shlomo tente de prendre un peu de hauteur et assène : «J'ai montré que la science ne peut se permettre d'affirmer quoi que ce soit sur l'homosexualité en vue de son enchaînement à la loi (dogme) concernant ce comportement.» On peut s'étonner que Shlomo pense avoir montré quoi que ce soit. On peut s'étonner aussi de sa fuite devant la question pourtant simple de savoir ce qui motive son opinion. Shlomo n'est visiblement pas ici pour parler de ses opinions. On est alors sans doute en droit de se demander de quoi il veut parler sur le topic de l'homophobie...
La suite n'est qu'avanies stériles contre ma personne qui semble copieusement irriter monsieur Shlomo. Il veut qu'on réponde à ses arguments, les lecteurs pourront juger que de tels arguments manquent toujours à l'appel. C'est un peu comme Dieu ; dire qu'ils existent ne suffit pas à nous convaincre.
A bien y regarder, Shlomo n'a rien apporté au débat sinon le délire d'un Etat qui bride la science tout en étant trop peu sécuritaire, trop peu répressif. Il est homophobe, il le revendique (je n'ai pas dit que ses propos devaient être punis), mais il ne sait pas pourquoi, où bien il n'ose pas nous le dire.
Alors, au terme de cet historique où j'ai tenté de gommer l'essentiel de la causticité que le personnage central m'inspire, on est, je pense, fondé à se faire quelques remarques :
- Quel rapport les points 1 à 8 ont-ils avec l'homophobie ?*
- Pourquoi le sujet dévie constamment vers la pédophilie, la zoophilie "et autres déviances" ? Certains seraient incapables de se focaliser sur un sujet ?
- Quand monsieur Shlomo a bien parlé et qu'il a fini de déverser ses opinions, s'attend-il à être chaudement remercié ? A-t-on le droit de lui faire remarquer ses contradictions ?
- Pourquoi aucun homophobe ici présent ne semble apte à exposer des
raisons rationnelles à son opinion ?
[L'argument "contre-nature" ne vaut rien, beaucoup des comportements humains ne sont pas naturels]
Je ne m'adresse plus à Shlomo qui a fui le débat depuis quelques temps. J'aimerais savoir si quelqu'un est contre cette
opinion (eh oui, j'assume mes opinions) : En l'absence de raisons rationnelles, l'homophobie est une discrimination aussi réelle et aussi injuste que les autres (racisme, sexisme, agisme...).