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UNE ACCUSATION DE VIOL, DECLAREE INFONDEE ET CONSTITUTIVE D’UN ABUS
DE DROIT : L’AFFAIRE NOBUHIRA
Le 26 juin 2001, la Cour suprême du Japon a débouté Junkô Nobuhira de son appel de dernière
instance contre Daisaku Ikeda, président honoraire de la Soka Gakkai. Ce dernier avait été accusé d’être
l’auteur en 1996, d'agression sexuelle sur l’épouse, Nobuko Nobuhira. La Cour suprême a maintenu le
jugement de mai 2000 du Tribunal de district de Tokyo qui avait rejeté les demandes de Junkô Nobuhira
en décidant que l’action de l’intéressé constituait un abus du droit.
Rie Tsumura, porte-parole de la Soka Gakkai International déclara alors : « Les allégations de Nobuko
Nobuhira ont causé énormément de tort à la réputation de M. Ikeda et de la Soka Gakkai. Cette décision
met fin à cinq ans de combat juridique pour réhabiliter la réputation de notre président (…). Nous
sommes soulagés de voir prendre fin un véritable abus du système de justice.»
Rappel chronologique:
- Février 1996 : Epoque de grandes perturbations politiques ; les allégations de Nobuko Nobuhira sont
d'abord publiées dans le tabloïd hebdomadaire Shincho puis abondamment utilisées par la classe politique
et les médias dans le but de discréditer le président Ikeda, l'association bouddhiste Soka Gakkai et le parti
appelé alors le Parti de la nouvelle frontière (Shinshinto), auquel s'étaient joints les anciens membres du
Komeito1
.
- 30 mai 2000 : le Tribunal de district de Tokyo, se prononçant sur l'affaire, jugeait que les
allégations de Junkô Nobuhira ne reposaient pas sur des preuves factuelles et que les accusations
manquaient de crédibilité. Une enquête fouillée sur ses accusations a révélé que les détails relatifs aux
agressions présumées (dates, heures et lieux) variaient sans cesse, en réaction aux preuves qui
contredisaient ses dires. Des incidents additionnels ont été ajoutés aux accusations en cours du procès, au
fur et à mesure que les faits lui revenaient à la mémoire. Le jugement du Tribunal de district de Tokyo fait
également référence au renvoi du couple du mouvement religieux de la Soka Gakkai. Les Nobuhira
avaient en effet été relevés de leurs fonctions à la tête de la Soka Gakkai-Hokkaido, au mois de mai 1992,
parce qu'ils empruntaient de l'argent aux membres locaux. En outre, Junkô Nobuhira a proféré des
menaces en appelant le siège social de Soka Gakkai à la fin de l’année 1995.
Le jugement se concluait en ces mots :
« Il semble inévitable que l'accusé (M. Ikeda) fasse l'objet de
critiques de diverses origines puisqu'il est président honoraire d'un groupe religieux important. Toutefois,
l'accusé n'a aucunement à subir l'attention injustifiée des médias à propos d'une accusation des plus viles
et sans fondement. »
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- 31 janvier 2001 : la Haute Cour de justice de Tokyo confirme la disculpation prononcée par le Tribunal
de district. Junkô Nobuhira interjette appel.
- 21 juin 2001 : L'arrêt de la Cour suprême, défavorable à Junkô Nobuhira, clôt définitivement cette
affaire.
http://reponses.soka-bouddhisme.fr/IMG/ ... KKOTSU.pdf
A l'avenir essayer dêtre un peu plus subjectif et de vous renseigner avant d'aller fouiller dans les poubelles internet .