yehouda26 a écrit :Le sacrifice d'Isaac est quelque chose de très élevé et est une chose demandée par Dieu, rien à voir avec la mort de Jésus.
Le sacrifice d'Abraham
Concernant le moment où se passa cet évènement, l'ancien testament ne donne pas suffisamment de détails pour révéler l'âge exact d'Isaac, mais il est très vraisemblable qu'il était adulte car, immédiatement après le récit du sacrifice sur le mont Morija, nous apprenons que Sara meurt à l'âge de cent vingt-sept ans (voir Gen. 23:1). Isaac aurait eu donc trente-sept ans à l'époque de la mort de sa mère. Même si le voyage à Morija s'était produit plusieurs années avant la mort de Sara,
Isaac devait avoir atteint la trentaine... tout comme Jésus-Christ au moment de sa crucifixion!
Néanmoins l'âge exact d'Isaac n'a pas vraiment d'importance bien qu'il ait été suffisemment corpulent pour être chargé de tout le bois nécessaire à au sacrifice d'un bélier (voir Gen. 22:6). Ce qui est significatif, c'est qu'Abraham avait plus de cent ans et qu'Isaac était probablement un jeune homme robuste qui aurait pu s'opposer farouchement s'il avait décidé de le faire. En fait Isaac se soumit
volontairement à la volonté de son père tout comme Jésus allait se soumettre, plus tard, à la volonté de Dieu.
Abraham était manifestement une image ou une similitude de Dieu. Chose intéressante son nom
Abraham signifie "père d'une multitude" ou "père des nations" ou "père élevé" (voir Gen. 17:5). Ces noms pouvant très bien convenir à Dieu lui-même.
Isaac était l'image du fils de Dieu. Une des signification de son nom est "il se réjouira" (voir Gen. 17: 17). Le sacrifice commandé par Dieu était
" une image de Dieu et de son Fils unique " en lequel toute créature devrait se réjouir:
" Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en dans le pays de Moriya et là, offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je t'indiquerai." (Gen. 22:2).
Non seulement Dieu demanda à Abraham d'accomplir un acte semblable à son propre geste futur, mais il dit qu'il fallait que ce fut à un endroit spécifié par lui. Cet endroit était Morija,
"sur l'une des montagnes que je t'indiquerai" (Gen. 22:2). Aujourd'hui le mont Morija est une des collines principales de Jérusalem, l'emplacement traditionnellement connu comme étant l'endroit où Abraham offrit Isaac est maintenant l'endroit du Dôme du Rocher sur lequel se trouve la mosquée Al Aksa. A quelques centaines de mètres au Nord, à un endroit
plus élevé du même groupe de collines, se trouve un autre emplacement de célébrité mondiale appelé calvaire de Gordon. En hébreux il s'appelait Golgotha. Non seulement Abraham accomplit la similitude, mais il l'accomplit presqu'au même endroit où Dieu sacrifierait son Fils premier-né.
Dans Gen. 22: 6, nous lisons:
"Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac et prit dans sa main le feu et le couteau. Ils marchèrent tous deux ensemble."
Et puis dans Gen. 22: 7-8, nous pouvons lire encore:
"Alors Isaac adressa la parole à son père Abraham et dit: Mon père! Il lui tépondit: Me voici mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu va se pourvoir lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble."
Un tel commandement, pouvait-il vraiment provenir de Dieu ?
Grâce à sa foi extrême en Jésus-Christ, Abraham reconnu que l'instruction de sacrifier son fils venait bien de Dieu. Que cet ordre était destiné à le mettre à l'épreuve et à comprendre mieux l'expiation future du Fils de Dieu et les sentiments du Père éternel lorsqu'il offrirait son propre Fils unique pour les péchés du monde au midi des temps.
Car, la connaissance d'Abraham au sujet de Dieu et de Jésus-Christ était très grande, elle a été celle de l'apôtre Paul en tant que témoin spécial du Christ; Jésus témoigna à ce propos:
"Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui." (Jean 8:56).
Il reçu une connaissance parfaite de Dieu, un témoignage d'apôtre car le Seigneur lui apparut :
" L'Éternel apparut à Abram, et dit: Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l'Éternel, qui lui était apparu." (Gen.12:7)
Afin de pouvoir être sacrificateur et prophète, Abraham possédait la même plénitude d'autorité de scellement que l'apôtre Pierre, autorité
selon l'ordre de Melchisédek son illustre contemporain:
" Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi." Gen.12:3).
Isaac, pour les mêmes raisons, pouvait savoir que son père accomplissait la volonté de Dieu en tant que père et prophète; c'est pourquoi il accepta de le suivre sans poser de question jusqu'au lieu indiqué.
Car YHWH déclara, dans Gen. 22:2, qu'il indiquerait sur laquelle des montagnes Abraham devrait accomplir l'holocauste; on peut supposer que le signe donné aura été assez spécifique pour être visible autant par le père que par son fils Isaac.
Abraham avait déjà offert des holocaustes et il en connaissait la signification
: ils préfiguraient le futur sacrifice de Jésus-Christ nécessaire à la résurrection de l'humanité et à l'expiation des péchés pour le pardon des pénitents - cela avec toute la richesse du symbolisme christique que ce rite comportait: animaux d'une espèce précise (suggèrant le peuple de l'alliance) : premier-né du troupeau, de sexe masculin et sans défaut tout comme le Christ. Premier-né comme Jésus qui fut le premier-né de la création spirituelle avant que toutes choses aient été créées physiquement, et qui fut le premier à être ressuscité.
Avec la certitude que Dieu serait capable de ramener son fils unique à la vie quand bien même il serait mort afin que les promesses divines se réalisassent:
" C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection." (Heb. 11:17-19).
Quelle contradiction avec ce qui lui avait été promis! C'était incompréhensible! Impossible! Et cependant Abraham crut en Dieu. Sa foi inébranlable le porta, le coeur brisé, vers le pays de Morija avec son jeune fils qui ne se doutait guère du tourment que devait traverser son père. Et Isaac porta le bois sur son dos comme le Christ qui, environ au même âge, porterait un jour sa croix pour être crucifié non loin de là.