Ce que plusieurs personnes ignorent est que l'excommunication a une origine païenne et satanique et que ce n'est qu'en 325 de notre ère, lors d'un concile, que l'église catholique l'a imposée comme doctrine (divine) contre ceux qui ne se soumettaient pas à sa toute-puissance.
La Société le sait parfaitement et ce n'est pas sans raison qu'elle a repris ce rituel dans sa doctrine en faisant croire que (l'excommunication était un acte d'amour venant de Dieu)
Comme à mon habitude, je le prouve
..........................................................................................................................................................................................................................................................
Réveillez-Vous! du 8 janvier 1947, p. 27 (édition anglaise).
Extrait :
Ceci est le « canon de la loi » que la hiérarchie Catholique Romaine tente de faire appliquer sous le prétexte que c’est la loi de Dieu.L’autorité de l’excommunication vient, affirment-ils, des enseignements du Christ et des apôtres que l’ont trouve dans les versets suivants : Matthieu 18:15-19 ; 1 Corinthiens 5:3-5 ; 16:22 ; Galates 1: 8,9 ; 1 Timothée 1:20 ; Tite 3:10.
Mais l’excommunication hiérarchique, en tant que punition et remède « médical », ne trouve aucun fondement dans ces versets. En fait, ceci est même étranger aux Écritures - Hébreux 10:26-31
Quand, donc, cette pratique est-elle apparue ? L’Encyclopédie Britannique dit que l’excommunication papale n’est pas sans influence païenne, « et ses variations ne peuvent être adéquatement explicitées sans faire référence à des excommunications non-chrétiennes analogues ». Les Grecs superstitieux croyaient que lorsqu’un excommunié mourrait, le Diable entrait à l’intérieur de son corps. Par conséquent, « ils découpaient le cadavre et le faisait bouillir dans du vin ». Même les Druides avaient leur méthode pour expulser ceux qui avaient perdu la foi dans leur religion superstitieuse.
Ce fut donc après que le catholicisme adopta cette pratique païenne, en 325 de notre ère, que ces nouveaux chapitres religieux de l’excommunication furent écrits.
Dès lors, quand les prétentions de la hiérarchie augmentèrent, l’arme de l’excommunication devint un instrument par lequel le clergé conçut une combinaison mêlant pouvoir ecclésiastique et tyrannie profane sans précédent historique. Les Princes et les monarques qui s’opposèrent au diktat du Vatican furent très rapidement empalés au nom de l’excommunication et subirent la torture du bûcher.
..........................................................................................................................................................................................................................................................
Le Satanisme, par Fabre des Essarts
Origines
L’idée d’adresser des prières aux puissances malfaisantes est aussi vieille que le monde. Ce n’est là, en somme, qu’une des faces de la religion, ce qu’on pourrait appeler son pôle négatif. On honore les dieux bons pour obtenir leur protection, les dieux mauvais pour les empêcher de nuire.
Les Égyptiens rendaient un hommage particulier à Typhon, qui incarnait le principe du Mal et de la Destruction. À Athènes, il y avait un temple où l’on offrait aux Euménides le sang des brebis noires et la néphalie, breuvage composé d’eau et de miel. À Rome, Pluton, l’implacable roi des Enfers, était également l’objet d’un culte spécial. Les taureaux noirs étaient ses victimes préférées
L’orthodoxie chrétienne a conservé dans sa liturgie une trace fort curieuse de cette antique religion du dieu noir, et, chose étrange
il ne s’agit point, en l’espèce, d’une adjuration apotropaïque, mais bien d’un appel direct à la puissance infernale. On lit dans le Rituel de l’excommunication majeure les lignes qui suivent :
« Je vous conjure, Démon, ainsi que toute votre lignée de ne point prendre de repos, jusqu’à ce que vous l’ayez réduit (l’excommunié) à un opprobre éternel, jusqu’à ce qu’il soit détruit par l’eau ou par la corde, mis en pièces par les bêtes sauvages ou dévoré par les flammes. Je vous somme, Démon, vous et tous les vôtres d’éteindre à l’instant la lumière de ses yeux, de même que j’éteins en ce moment ces torches. Amen. »
Voilà donc le Démon invoqué par le Pontife excommunicateur, l’esprit du mal devenant en quelque sorte son collaborateur, en cette œuvre de malédiction. Il est au moins singulier de constater que l’Église, qui a tonné si véhémentement et si cruellement sévi contre les Luciférains a jeté, elle aussi, à son heure, son cri vers Lucifer.