Re: Un monde dominé par la croyance est il dangereux ?
Posté : 22 juil.18, 04:15
NON Vieux Chat !
C'est justement tout l'inverse.
En aucun cas je dis que les athées n'ont pas d'état de conscience, je dis justement qu'ils fixent eux aussi des états de conscience sur des éléments aussi irrationnels.
Ce n'est donc pas de l'ordre de la critique, mais plus un état de fait qui permet de dire que la prise de conscience passe toujours par la nécessité de poser des mots sur l’irrationalité. Sans forcement donc, se rattacher à la croyance puisque croyants comme non croyants le font tout autant.
Des exemples ? :
La liberté, l'amour, l'éternité, l'humilité, la paix, la fraternité etc...et bien évidement, leurs opposés : l'emprisonnement, la haine, l’éphémère, l'orgueil, la guerre, le communautarisme etc...
Ces choses là ne sont pas comme le nez au milieu au milieu de la figure, elles ne sont pas comme 1 + 1 = 2, elles sont justement ce qui définit la particularité de notre humanité, par le fait que l'on s'y penche, que l'on pose des mots dessus, des débats et d'autres éléments, qui ensuite vont construire des sciences dites " humaines " mais aussi des principes que l'on dit éthiques ou déontologiques.
Ce que je dit donc, c'est que considérer qu'un homme ou une femme, sans état de conscience, c'est dire alors qu'il ou elle n'est plus un humain.
je n’avance pas cette idée sans pouvoir le faire avec du concret puisque justement, ce qui caractérise les psychopathes, c'est leur incapacité de concevoir l'humain, comme étant un individu de conscience. Leurs victimes ne sont que des objets.
Ainsi, ce que je dit à Vic et non à toi, est qu'elle déshumanise le croyant tout autant que certains fanatiques, déshumanisent le mécréant.
Alors bien sûr, ceci ne veut pas dire qu'elle est psychopathe. Mais par contre, je sais que dans son esprit comme dans le mien et dans celui de la plupart des gens, les croyants fanatiques sont eux des psychopathes.
Or en réalité, pour bien définir correctement la notion de " pathie " ( maladie ), que l'on parle de sociopathe ou de psychopathe, ce qui est déterminant, c'est notre code déontologique, puisque l'inacceptable, c'est de s'autoriser à déshumaniser l'autre pour justifier le fait de leur avoir pris sa vie.
Ainsi, on peut faire de l'autre un objet sans pour autant lui prendre sa vie. Donc, sur ce plan, le combat que mène Vic, contre les croyants est acceptable dans la mesure où elle ne prend pas les armes pour passer de la parole à l'acte.
Mais est ce que l'on peut accepter cela pour celui qui lui combat la mécréance ? Est ce que celui qui veut transmettre sa croyance, va forcement prendre les armes pour passer de la parole à l'acte ?
Toi, tu dis que non.
Vic veut nous faire croire que si.
la différence est que donc, même si tu ne partage pas mes croyances, tu me respectes suffisamment pour ne pas faire de moi, un objet déshumanisé. Et moi, je te respectes suffisamment pour ne pas faire de toi, un objet déshumanisé.
L'objet de vic, le croyant, c'est celui qui correspond à ses inquiétudes légitimes. Elle en donne l'image, dans son introduction, d'une personne forcement naïve et manipulable. Point barre, il est pour elle, impossible qu'il en soit autrement.
Ainsi, ce qu'elle va chercher chez le croyant n'est rien de plus que l'objet de ses propres inquiétudes. Nous n'avons pas tous forcement les mêmes, même si nous avons tous des objets d'inquiétudes.
Elle peut, elle aussi, correspondre pour le croyant, à l'objet de ses inquiétudes à lui : l'interdiction de croire dans ce en quoi il croit et la construction pour détruire sa foi.
Si tu veux mon sentiments, les dialogues sont souvent de mauvaise qualité, par cet oublie au combien important, de savoir présenter ses propres inquiétudes avec l’exigence d'être entendu, tout en ayant conscience que l'autre peut ; lui aussi , avoir ses propres inquiétudes et le besoin aussi d'être entendu.
Quand au combat en tout genre, tant qu'il se fait avec la parole, il reste toujours acceptable, sous la condition de rester dans le cadre de la parole, et ceci, que l'on croyant ou non croyant.
Dans le domaine de la foi, on parle de combat " spirituel " qui ne touche pas que les hommes dans leur façon de dialoguer mais aussi, pour faire court, un combat entre le bien et le mal.
C'est justement tout l'inverse.
En aucun cas je dis que les athées n'ont pas d'état de conscience, je dis justement qu'ils fixent eux aussi des états de conscience sur des éléments aussi irrationnels.
Ce n'est donc pas de l'ordre de la critique, mais plus un état de fait qui permet de dire que la prise de conscience passe toujours par la nécessité de poser des mots sur l’irrationalité. Sans forcement donc, se rattacher à la croyance puisque croyants comme non croyants le font tout autant.
Des exemples ? :
La liberté, l'amour, l'éternité, l'humilité, la paix, la fraternité etc...et bien évidement, leurs opposés : l'emprisonnement, la haine, l’éphémère, l'orgueil, la guerre, le communautarisme etc...
Ces choses là ne sont pas comme le nez au milieu au milieu de la figure, elles ne sont pas comme 1 + 1 = 2, elles sont justement ce qui définit la particularité de notre humanité, par le fait que l'on s'y penche, que l'on pose des mots dessus, des débats et d'autres éléments, qui ensuite vont construire des sciences dites " humaines " mais aussi des principes que l'on dit éthiques ou déontologiques.
Ce que je dit donc, c'est que considérer qu'un homme ou une femme, sans état de conscience, c'est dire alors qu'il ou elle n'est plus un humain.
je n’avance pas cette idée sans pouvoir le faire avec du concret puisque justement, ce qui caractérise les psychopathes, c'est leur incapacité de concevoir l'humain, comme étant un individu de conscience. Leurs victimes ne sont que des objets.
Ainsi, ce que je dit à Vic et non à toi, est qu'elle déshumanise le croyant tout autant que certains fanatiques, déshumanisent le mécréant.
Alors bien sûr, ceci ne veut pas dire qu'elle est psychopathe. Mais par contre, je sais que dans son esprit comme dans le mien et dans celui de la plupart des gens, les croyants fanatiques sont eux des psychopathes.
Or en réalité, pour bien définir correctement la notion de " pathie " ( maladie ), que l'on parle de sociopathe ou de psychopathe, ce qui est déterminant, c'est notre code déontologique, puisque l'inacceptable, c'est de s'autoriser à déshumaniser l'autre pour justifier le fait de leur avoir pris sa vie.
Ainsi, on peut faire de l'autre un objet sans pour autant lui prendre sa vie. Donc, sur ce plan, le combat que mène Vic, contre les croyants est acceptable dans la mesure où elle ne prend pas les armes pour passer de la parole à l'acte.
Mais est ce que l'on peut accepter cela pour celui qui lui combat la mécréance ? Est ce que celui qui veut transmettre sa croyance, va forcement prendre les armes pour passer de la parole à l'acte ?
Toi, tu dis que non.
Vic veut nous faire croire que si.
la différence est que donc, même si tu ne partage pas mes croyances, tu me respectes suffisamment pour ne pas faire de moi, un objet déshumanisé. Et moi, je te respectes suffisamment pour ne pas faire de toi, un objet déshumanisé.
L'objet de vic, le croyant, c'est celui qui correspond à ses inquiétudes légitimes. Elle en donne l'image, dans son introduction, d'une personne forcement naïve et manipulable. Point barre, il est pour elle, impossible qu'il en soit autrement.
Ainsi, ce qu'elle va chercher chez le croyant n'est rien de plus que l'objet de ses propres inquiétudes. Nous n'avons pas tous forcement les mêmes, même si nous avons tous des objets d'inquiétudes.
Elle peut, elle aussi, correspondre pour le croyant, à l'objet de ses inquiétudes à lui : l'interdiction de croire dans ce en quoi il croit et la construction pour détruire sa foi.
Si tu veux mon sentiments, les dialogues sont souvent de mauvaise qualité, par cet oublie au combien important, de savoir présenter ses propres inquiétudes avec l’exigence d'être entendu, tout en ayant conscience que l'autre peut ; lui aussi , avoir ses propres inquiétudes et le besoin aussi d'être entendu.
Quand au combat en tout genre, tant qu'il se fait avec la parole, il reste toujours acceptable, sous la condition de rester dans le cadre de la parole, et ceci, que l'on croyant ou non croyant.
Dans le domaine de la foi, on parle de combat " spirituel " qui ne touche pas que les hommes dans leur façon de dialoguer mais aussi, pour faire court, un combat entre le bien et le mal.