[Catholique] Histoire de l'église Catholique
Histoire de la religion Catholique 28
Ecrit le 11 mars06, 04:15LA QUESTION DU BAPTEME DES HÉRÉTIQUES
Saint Cyprien va s'inspirer dans une nouvelle contreverse, celle du baptême des hérétiques.
Une question lui fut posée par un laique nommé Magnus :'' Les convertis qui ont été baptisés par des hérétiques doivent-ils quand ils rentrent dans l'Église catholique. être baptisés à nouveau?''
Saint Cyprien répondit qu'étant hors de l'Église, ceux-ci n'avaient pu conférer un sacrement de l'Église.
'' Nous ne rebaptisons pas, nous baptisons ceux qui nous arrivent de chez les hérétiques.''
Théologiquement , l'erreur de Cyprien était grave.
Le rite baptismal et tous les sacrements en général opèrent, en effet, ex opere operato ; en prétendant le contraire, on aboutirait logiquement à un sacerdoce amissible par le schisme, l'hérésie ou même le péché grave, et donc à une Église invisible dépendant des dispositions intérieures du ministre et du sujet, bref au puritanisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Cyprien
Saint Cyprien va s'inspirer dans une nouvelle contreverse, celle du baptême des hérétiques.
Une question lui fut posée par un laique nommé Magnus :'' Les convertis qui ont été baptisés par des hérétiques doivent-ils quand ils rentrent dans l'Église catholique. être baptisés à nouveau?''
Saint Cyprien répondit qu'étant hors de l'Église, ceux-ci n'avaient pu conférer un sacrement de l'Église.
'' Nous ne rebaptisons pas, nous baptisons ceux qui nous arrivent de chez les hérétiques.''
Théologiquement , l'erreur de Cyprien était grave.
Le rite baptismal et tous les sacrements en général opèrent, en effet, ex opere operato ; en prétendant le contraire, on aboutirait logiquement à un sacerdoce amissible par le schisme, l'hérésie ou même le péché grave, et donc à une Église invisible dépendant des dispositions intérieures du ministre et du sujet, bref au puritanisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Cyprien
Histoire de la religion Catholique 28 fin
Ecrit le 13 mars06, 03:32La question du baptême des hérétiques fut portée devant le pape Étienne I, celui-ci vit surtout une chose : à Rome, comme d'ailleurs à Alexandrie et à Jérusalem, on ne renouvelait pas le baptême ; on se contentait de réconcilier les hérétiques par l'imposition des mains in poenitentiam, ou même par l'onction de l'huile, la consignatio ; l'usage romain devait l'emporter, il constituait la tradition.
'' Si quelqu'un vient vers vous de l'hérésie, répondit Étienne, vous ne devez rien inover de contraire à la tradition en vigueur nihil innovetur nisi quod traditum est ; vous vous contenterez donc de lui imposer les mains in poenitentiam''
Ainsi envisagée la question était avant tout disciplinaire de même qu'au II siècle le conflit pascal.
Cyprien arguait de son droit épiscopal '' Chacun des chefs d'Église est libre de conduire son administration comme il l'entend''
Il convoqua en 256 un second concile de 87 évêques africains ;ceux-ci approuvèrent Cyprien ainsi que l'évêque de Césarée de Caddapadoce Firmilien qui lui assura toute l'Asie-Mineure.
Comme le pape Étienne avait signifié sa décision à toute la chrétienté, les relations entre les églises d'Afrique et d'Asie-Mineure et Rome furent suspendues pour un temps.
Toutefois Étienne eut la longanimité de ne pas fulminer l'excommunication.
L'accord se rétablit lorsqu' Étienne martyr fut remplacé par Xyste II, il fallut cependant attendre le concile d'Arles en 314 pour que l'église d'Afrique renonçat à son ancienne pratique.
Il ne faudrait pas conclure que Cyprien fut opposé à la primauté pontificale ; il appelle Rome ''le siège même de Pierre, locus Petri ou encore l'Église principale d'ou est née l'unité sacerdotale, ecclesia principalis unde unitas sacerdotalis exorta est ''
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saint ... ettres.htm
'' Si quelqu'un vient vers vous de l'hérésie, répondit Étienne, vous ne devez rien inover de contraire à la tradition en vigueur nihil innovetur nisi quod traditum est ; vous vous contenterez donc de lui imposer les mains in poenitentiam''
Ainsi envisagée la question était avant tout disciplinaire de même qu'au II siècle le conflit pascal.
Cyprien arguait de son droit épiscopal '' Chacun des chefs d'Église est libre de conduire son administration comme il l'entend''
Il convoqua en 256 un second concile de 87 évêques africains ;ceux-ci approuvèrent Cyprien ainsi que l'évêque de Césarée de Caddapadoce Firmilien qui lui assura toute l'Asie-Mineure.
Comme le pape Étienne avait signifié sa décision à toute la chrétienté, les relations entre les églises d'Afrique et d'Asie-Mineure et Rome furent suspendues pour un temps.
Toutefois Étienne eut la longanimité de ne pas fulminer l'excommunication.
L'accord se rétablit lorsqu' Étienne martyr fut remplacé par Xyste II, il fallut cependant attendre le concile d'Arles en 314 pour que l'église d'Afrique renonçat à son ancienne pratique.
Il ne faudrait pas conclure que Cyprien fut opposé à la primauté pontificale ; il appelle Rome ''le siège même de Pierre, locus Petri ou encore l'Église principale d'ou est née l'unité sacerdotale, ecclesia principalis unde unitas sacerdotalis exorta est ''
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saint ... ettres.htm
Histoire de la religion Catholique 29
Ecrit le 16 mars06, 03:33LES CONTREVERSES TRINITAIRES
La croyance en la trinité au début ne fut pas en péril.
Dès la fin du II siècle le mystère inquiéta certains esprits; il y avait danger que pour l'expliquer ils n'exagérassent l'unité divine ou la trinité des personnes: modalisme ou adoptianisme.
L'Asiate Praxéas était venu à Rome dénoncer le Montanisme et particulièrement sa fausse conception du rôle du Paraclet ; par réaction, il amoindrit si fort le st-Esprit qu'il absorba sa personnalité et celle du Fils dans la personnalité unique du père, dans la monarchie (monarchianisme).
Dès lors, le fils n'est autre que le Père incarné, souffrant et crucifié (patripassianisme)
Passé de Rome en Afrique, Praxéas se serait rétracté sous l'influence de Tertulien.
Noel de Smyrne, partisant des mêmes doctrines, aurait formé une école d'ou sortirent Epigone, Cléomène et Sabellius.
Ceux-ci colportèrent à Rome la doctrine avec un certain succès ; au dire de Tertulien, on n'entendit plus bientôt que des gens parlant de monarchie ; Monarchiam, inquiunt, tenemus.
L'hérésie fut vivement combattue par Tertulien, Hippolyte et aussi le pape Calliste ; celui-ci condamna Sabellius.
Dès lors, le monarchianisme n'eut plus grande vie en Occident. Il survécut en Orient, se répandit surtout en Égypte et en Pentapole.
La doctrine patripassienne de Sabellius (sabellianisme) y était préchée modifiée (modalisme). Denys d'Alexandrie combattit le modalisme, mais en des termes qui pouvaient donner à croire qu'il favorisait l'erreur opposée. il accentuait la distinction des personnes en Dieu qu'il paraissait compromettre l'unité de nature.
Le pape Denys, le rappela à l'ordre, tout en condamnant la doctrine de Sabellius.
Denys d'Alexandrie lui donna donc assurance de son orthodoxie.
La croyance en la trinité au début ne fut pas en péril.
Dès la fin du II siècle le mystère inquiéta certains esprits; il y avait danger que pour l'expliquer ils n'exagérassent l'unité divine ou la trinité des personnes: modalisme ou adoptianisme.
L'Asiate Praxéas était venu à Rome dénoncer le Montanisme et particulièrement sa fausse conception du rôle du Paraclet ; par réaction, il amoindrit si fort le st-Esprit qu'il absorba sa personnalité et celle du Fils dans la personnalité unique du père, dans la monarchie (monarchianisme).
Dès lors, le fils n'est autre que le Père incarné, souffrant et crucifié (patripassianisme)
Passé de Rome en Afrique, Praxéas se serait rétracté sous l'influence de Tertulien.
Noel de Smyrne, partisant des mêmes doctrines, aurait formé une école d'ou sortirent Epigone, Cléomène et Sabellius.
Ceux-ci colportèrent à Rome la doctrine avec un certain succès ; au dire de Tertulien, on n'entendit plus bientôt que des gens parlant de monarchie ; Monarchiam, inquiunt, tenemus.
L'hérésie fut vivement combattue par Tertulien, Hippolyte et aussi le pape Calliste ; celui-ci condamna Sabellius.
Dès lors, le monarchianisme n'eut plus grande vie en Occident. Il survécut en Orient, se répandit surtout en Égypte et en Pentapole.
La doctrine patripassienne de Sabellius (sabellianisme) y était préchée modifiée (modalisme). Denys d'Alexandrie combattit le modalisme, mais en des termes qui pouvaient donner à croire qu'il favorisait l'erreur opposée. il accentuait la distinction des personnes en Dieu qu'il paraissait compromettre l'unité de nature.
Le pape Denys, le rappela à l'ordre, tout en condamnant la doctrine de Sabellius.
Denys d'Alexandrie lui donna donc assurance de son orthodoxie.
Histoire de la religion Catholique 29 fin
Ecrit le 17 mars06, 04:53LES CONTREVERSES TRINITAIRES
L'ADOPTIANISME
Comme le monarchianisme de Praxéas, l'erreur opposée ou adoptianisme fut le fruit de circonstances.
Un riche chrétien de Byzance, Théodote ayant apostasié pendant une persécution, s'était enfui à Rome ou pour excuser sa chute il prétendit qu'en reniant le Christ, il n'avait pas renié Dieu.
Jésus, en effet était une créature humaine née d'une Vierge; en vertu des grâces divines dont il fut orné au jour de son baptême il avait pu remplir sa mission messianique; devenu fils adoptif de Dieu, il demeurait pourtant un homme (adoptianisme).
On a encore appelé ce système subordinatianisme parce qu'il subordonne absolument le Fils au Père en mettant entre l'un ef l'autre la distance qui sépare le créateur de la créature.
Excommunié par le pape Victor vers l'an 190, Théodofe l'Ancien n'en parvint pas moins à organiser une communauté schismatique, cercle d'érudits plutôt qu'Eglise, et Ou Platon et Aristote étaient à l'honneur.
Mais si Jésus n'était qu'un homme ne pouvait-il être surpassé par une autre créature ? Un second Théodote, dit le Jeune, fit de Melchisédech la plus grande puissance, la vertu céleste et la grâce principale Fils de Dieu, médiateur entre nous et Lui.
L'adoptianisme fut combattu avec vigueur par saint Hippolyte il troubla peu l'Occident; vers 235, un certain Artémon essaya de le faire revivre à Rome, mais sans succès ; il s'attaquait à des vérités trop bien assurées pour qu'elle pussent être alors ébranlées.
Pourtant aux environs de 260, Paul de Samosate, évêque d'Antioche, fit revivre l'adoptianisme en lui donnant une
tournure plus savante et en l'habillant de la théorie du Logos.
Pour lui, le Logos ou Verbe n'est qu'un simple attribut de Dieu: la raison divine. Ce Verbe s'est manifesté par Moïse et par les prophètes, mais surtout par Jésus, fils de la Vierge. Celui-ci n'est d'ailleurs qu'un homme supérieurement inspiré par le Logos; et qui peu à peu a mérité d'être, en quelque sorte divinisé.
Paul de Samosate prétendait appuyer sa christologie sur des données scripturaires telles que celle-ci: ''Mon Père est plus grand que moi'', ou encore ''Jésus croissait en grâce devant Dieu et devant les hommes''
Patroné par Zénobie, reine de Palmyre dont il favorisait la politique orientale et anti-romaine, le Samosate parvint d'abord à se défendre contre les imputations lancées par Firmilien de Césarée, Denys d' Alexandrie et Grégoire le Thaumaturge.
Enfin, 70 évêques d'Asie-Mineure et de Syrie se réunirent à Antioche et condamnèrent sa doctrine.
Au début du IV siècle, l'adoptianisme devait revivre sous la forme de l'arianisme et désoler l'Eglise entière.
L'ADOPTIANISME
Comme le monarchianisme de Praxéas, l'erreur opposée ou adoptianisme fut le fruit de circonstances.
Un riche chrétien de Byzance, Théodote ayant apostasié pendant une persécution, s'était enfui à Rome ou pour excuser sa chute il prétendit qu'en reniant le Christ, il n'avait pas renié Dieu.
Jésus, en effet était une créature humaine née d'une Vierge; en vertu des grâces divines dont il fut orné au jour de son baptême il avait pu remplir sa mission messianique; devenu fils adoptif de Dieu, il demeurait pourtant un homme (adoptianisme).
On a encore appelé ce système subordinatianisme parce qu'il subordonne absolument le Fils au Père en mettant entre l'un ef l'autre la distance qui sépare le créateur de la créature.
Excommunié par le pape Victor vers l'an 190, Théodofe l'Ancien n'en parvint pas moins à organiser une communauté schismatique, cercle d'érudits plutôt qu'Eglise, et Ou Platon et Aristote étaient à l'honneur.
Mais si Jésus n'était qu'un homme ne pouvait-il être surpassé par une autre créature ? Un second Théodote, dit le Jeune, fit de Melchisédech la plus grande puissance, la vertu céleste et la grâce principale Fils de Dieu, médiateur entre nous et Lui.
L'adoptianisme fut combattu avec vigueur par saint Hippolyte il troubla peu l'Occident; vers 235, un certain Artémon essaya de le faire revivre à Rome, mais sans succès ; il s'attaquait à des vérités trop bien assurées pour qu'elle pussent être alors ébranlées.
Pourtant aux environs de 260, Paul de Samosate, évêque d'Antioche, fit revivre l'adoptianisme en lui donnant une
tournure plus savante et en l'habillant de la théorie du Logos.
Pour lui, le Logos ou Verbe n'est qu'un simple attribut de Dieu: la raison divine. Ce Verbe s'est manifesté par Moïse et par les prophètes, mais surtout par Jésus, fils de la Vierge. Celui-ci n'est d'ailleurs qu'un homme supérieurement inspiré par le Logos; et qui peu à peu a mérité d'être, en quelque sorte divinisé.
Paul de Samosate prétendait appuyer sa christologie sur des données scripturaires telles que celle-ci: ''Mon Père est plus grand que moi'', ou encore ''Jésus croissait en grâce devant Dieu et devant les hommes''
Patroné par Zénobie, reine de Palmyre dont il favorisait la politique orientale et anti-romaine, le Samosate parvint d'abord à se défendre contre les imputations lancées par Firmilien de Césarée, Denys d' Alexandrie et Grégoire le Thaumaturge.
Enfin, 70 évêques d'Asie-Mineure et de Syrie se réunirent à Antioche et condamnèrent sa doctrine.
Au début du IV siècle, l'adoptianisme devait revivre sous la forme de l'arianisme et désoler l'Eglise entière.
Histoire de la religion Catholique 30
Ecrit le 20 mars06, 03:33RÉORGANISATION DE L'EMPIRE
Dioclétien comprit qu'un seul prince ne pouvait suffire à gouverner un si grand empire, alors que le péril des Barbares était pressant.
L'autorité ne s'exerçcait qu'à la condition de se rapprocher des frontières, et de se faire multiple comme elles.
En 285 se donnait-il pour collègue Maximien Hercule qui eut comme lui le titre d'Auguste, et gouverna l'Occident.
En 293, Dioclétien plaçait sous chacun des deux Augustes un César avec qui il partageait ses provinces ; en Orient, Dioclétien choisit son gendre Galère ; il se réserva la Thrace et l'Asie ; Nicodémie était la capitale.
Galère eut en partage la péninsule des Balkans et le Danube avec Sirmium pour résidence.
En Occident, Maximien Hercule gardant l'Italie, l'Espagne et l'Afrique s'intalla à Milan ; il prit pour César Constance Chlore, gouverneur des Gaules et de la Bretagne.
Malgré la hiérarchie des Augustes et des Césars, chacun des quatre empereurs est assez maître dans son domaine pour y avoir un gouvernement personnel.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diocl%C3%A9tien
Dioclétien comprit qu'un seul prince ne pouvait suffire à gouverner un si grand empire, alors que le péril des Barbares était pressant.
L'autorité ne s'exerçcait qu'à la condition de se rapprocher des frontières, et de se faire multiple comme elles.
En 285 se donnait-il pour collègue Maximien Hercule qui eut comme lui le titre d'Auguste, et gouverna l'Occident.
En 293, Dioclétien plaçait sous chacun des deux Augustes un César avec qui il partageait ses provinces ; en Orient, Dioclétien choisit son gendre Galère ; il se réserva la Thrace et l'Asie ; Nicodémie était la capitale.
Galère eut en partage la péninsule des Balkans et le Danube avec Sirmium pour résidence.
En Occident, Maximien Hercule gardant l'Italie, l'Espagne et l'Afrique s'intalla à Milan ; il prit pour César Constance Chlore, gouverneur des Gaules et de la Bretagne.
Malgré la hiérarchie des Augustes et des Césars, chacun des quatre empereurs est assez maître dans son domaine pour y avoir un gouvernement personnel.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diocl%C3%A9tien
Histoire de la religion Catholique 31
Ecrit le 21 mars06, 03:20LES DERNIÈRES PERSÉCUTIONS
Il existait dans la chancellerie impériale un parti romain pour qui le salut de l'Empire impliquait non seulement de contenir les Barbares, mais encore de réaliser l'unité intérieure en réduisant les chrétiens.
Galère fut le premier gagné à ces idées ; gardien des frontières les plus menacées, les frontières danubiennes, il crut fortifier la discipline et le patriotisme en rétablissant dans l'armée l'obligation de prendre part au culte officiel.
Ceux qui résistèrent furent punis, entraînant même des condamnations capitales. Ce fut le prélude de la persécution.
De cette époque datent les actes des soldats martyrs ; tels saint Maurice et la légion thébéenne, décimée sur les bords du Rhôme par ordre de Maximien et saint Sébastien tribun de la garde prétorienne à Nicodémie.
Galère fit ensuite pression sur Dioclétien pour obtenir un édit général de persécution.
Il fit consulter l'Apollon de Milet, qui dénonça les chrétiens.
Dioclétien céda à la condition que le sang ne serait pas versé; d'ou l'édit de 303.
Il ordonnait la destruction des livres sacrés et des églises, l'abjuration publique de tous les chrétiens sous peine de mort civile pour les nobles et de l'esclavage pour les plébiens.
Une nouvelle catégori de lapsi, les traditeurs, c-à-d ceux qui consentirent à livrer les livres sacrés. La destruction des archives est attestée par des lacunes que présentent à cette époque actes des martyrs, calendriers et martyrologues.
Un incendie ayant éclatée par deux reprises au palais impérial, Galère persuada Dioclétien que les chrétiens l'avaient allumée ; il s'ensuivit d'abord une persécution locale à Nicodémie, Galère exita les défiances politiques de l'empereur à l'occasion de révoltes survenues en Syrie et dans l'Arménie romaine.
Dioclétien décrète alors la persécution sanglante ; un second édit de 303 ordonne l'incarcération de tout le clergé ; un troisième le met en demeure de sacrifier ou de périr.
Après une courte amnistie accordée à l'occasion du vingtième anniversaire de l'avènement de Dioclétien, un quatrième édit parait décrétant la peine de mort contre tout chrétien refusant de sacrifier.
Il existait dans la chancellerie impériale un parti romain pour qui le salut de l'Empire impliquait non seulement de contenir les Barbares, mais encore de réaliser l'unité intérieure en réduisant les chrétiens.
Galère fut le premier gagné à ces idées ; gardien des frontières les plus menacées, les frontières danubiennes, il crut fortifier la discipline et le patriotisme en rétablissant dans l'armée l'obligation de prendre part au culte officiel.
Ceux qui résistèrent furent punis, entraînant même des condamnations capitales. Ce fut le prélude de la persécution.
De cette époque datent les actes des soldats martyrs ; tels saint Maurice et la légion thébéenne, décimée sur les bords du Rhôme par ordre de Maximien et saint Sébastien tribun de la garde prétorienne à Nicodémie.
Galère fit ensuite pression sur Dioclétien pour obtenir un édit général de persécution.
Il fit consulter l'Apollon de Milet, qui dénonça les chrétiens.
Dioclétien céda à la condition que le sang ne serait pas versé; d'ou l'édit de 303.
Il ordonnait la destruction des livres sacrés et des églises, l'abjuration publique de tous les chrétiens sous peine de mort civile pour les nobles et de l'esclavage pour les plébiens.
Une nouvelle catégori de lapsi, les traditeurs, c-à-d ceux qui consentirent à livrer les livres sacrés. La destruction des archives est attestée par des lacunes que présentent à cette époque actes des martyrs, calendriers et martyrologues.
Un incendie ayant éclatée par deux reprises au palais impérial, Galère persuada Dioclétien que les chrétiens l'avaient allumée ; il s'ensuivit d'abord une persécution locale à Nicodémie, Galère exita les défiances politiques de l'empereur à l'occasion de révoltes survenues en Syrie et dans l'Arménie romaine.
Dioclétien décrète alors la persécution sanglante ; un second édit de 303 ordonne l'incarcération de tout le clergé ; un troisième le met en demeure de sacrifier ou de périr.
Après une courte amnistie accordée à l'occasion du vingtième anniversaire de l'avènement de Dioclétien, un quatrième édit parait décrétant la peine de mort contre tout chrétien refusant de sacrifier.
Histoire de la religion Catholique 31 suite
Ecrit le 22 mars06, 09:26Au dire d'Eusèbe, '' les prisons furent pleines d'évêques et de prêtres, si bien qu'il n'y restait plus de place pour les criminels''
Pour dépister les fidèles, partout sur les places publiques et même dans les boutiques se dressent des statues paiennes auxquelles il faut rendre hommage ; parfois même toutes les denrées sont consacrées aux idoles avant d'ëtre mises en vente.
Il y eut un nombre immense de martyrs ; citons sainte Agnès de Rome et sainte Lucie de Syracuse.
En 305 ; sous la pression de Galère, Dioclétien et Maximien Hercule démissionnèrent ; les deux anciens Césars devinrent Augustes ; Galère en Orient, Constance Chlore en Occident.
Galère s'adjoignit pour César son neveu Maximin Daia, qui devait gouverner sous ses ordres l'Égypte et la Syrie.
Un édit porté au début de 306 systématisait la persécution contre les chrétiens comme au temps de Dèce.
Dans chaque ville on convoquait les chefs de famille, par appel nominal chacun était mis en demeure de sacrifier aux Dieux.
Beaucoup de chrétiens sont privés de sépulture ; à Césaré, les abords de la ville deviennent un charnier.
L'habitude se prend aussi de condamner aux travaux forcés, ad metalla ; dans les carrières de Thébaide, dans les mines de Cicilie, de Palestine et de Chypre on voit arriver de longs convois de chrétiens.
Gravement malade, Galère espérait sa guérison de l'intervention du Dieu des chrétiens ; en 311 un édit parut accordant aux fidèles le droit de se réunir à condition qu'ils ne troublassent pas l'ordre public.
Pour dépister les fidèles, partout sur les places publiques et même dans les boutiques se dressent des statues paiennes auxquelles il faut rendre hommage ; parfois même toutes les denrées sont consacrées aux idoles avant d'ëtre mises en vente.
Il y eut un nombre immense de martyrs ; citons sainte Agnès de Rome et sainte Lucie de Syracuse.
En 305 ; sous la pression de Galère, Dioclétien et Maximien Hercule démissionnèrent ; les deux anciens Césars devinrent Augustes ; Galère en Orient, Constance Chlore en Occident.
Galère s'adjoignit pour César son neveu Maximin Daia, qui devait gouverner sous ses ordres l'Égypte et la Syrie.
Un édit porté au début de 306 systématisait la persécution contre les chrétiens comme au temps de Dèce.
Dans chaque ville on convoquait les chefs de famille, par appel nominal chacun était mis en demeure de sacrifier aux Dieux.
Beaucoup de chrétiens sont privés de sépulture ; à Césaré, les abords de la ville deviennent un charnier.
L'habitude se prend aussi de condamner aux travaux forcés, ad metalla ; dans les carrières de Thébaide, dans les mines de Cicilie, de Palestine et de Chypre on voit arriver de longs convois de chrétiens.
Gravement malade, Galère espérait sa guérison de l'intervention du Dieu des chrétiens ; en 311 un édit parut accordant aux fidèles le droit de se réunir à condition qu'ils ne troublassent pas l'ordre public.
Histoire de la religion Catholique 31 fin
Ecrit le 24 mars06, 03:49À la mort de Galère, Maximin Daia devint maître de l'Orient, il reprit la persécution.
Précurseur de Julien l'Apostat, il comprend que toute la force d'une religion réside dans la qualité de son sacerdoce ; en conséquence, il fait diriger la persécution surtout contre les évêques et les prêtres.
La persécution n'est plus seulement, comme au temps de Dèce, une prétendue mesure de salut public, elle revet les caractères d'une guerre de religion.
Parallèlement, une campagne diffamatoire était entreprise contre le Christ
Maximin tente de rajeunir le culte paien officiel en lui fournissant des cadres neufs calqués sur la hiérarchie chrétienne.
Daia fut bientôt accaparé par les soucis d'une expédition désastreuse en Arménie.
Depuis que Maximin Hercule et Dioclétien avaient démissionnés en 305, l'Occident était en paix, Constance Chlore, puis son fils Constantin qui se succédèrent alors dans le gouvernement de la Bretagne et de la Gaule adoptèrent une attitude indépendante et de tolérance envers le christianisme; par habilité politique, le césar Sévère, puis Maxence, respectèrent les fidèles en Italie.
En 312 ; Maxence ayant déclaré la guerre à Constantin, celui-ci franchit les Alpes et vient batailler sur les bords du Tibre, au pont Milvius ; vainqueur, il entre dans Rome le 29 octobre 312.
Précurseur de Julien l'Apostat, il comprend que toute la force d'une religion réside dans la qualité de son sacerdoce ; en conséquence, il fait diriger la persécution surtout contre les évêques et les prêtres.
La persécution n'est plus seulement, comme au temps de Dèce, une prétendue mesure de salut public, elle revet les caractères d'une guerre de religion.
Parallèlement, une campagne diffamatoire était entreprise contre le Christ
Maximin tente de rajeunir le culte paien officiel en lui fournissant des cadres neufs calqués sur la hiérarchie chrétienne.
Daia fut bientôt accaparé par les soucis d'une expédition désastreuse en Arménie.
Depuis que Maximin Hercule et Dioclétien avaient démissionnés en 305, l'Occident était en paix, Constance Chlore, puis son fils Constantin qui se succédèrent alors dans le gouvernement de la Bretagne et de la Gaule adoptèrent une attitude indépendante et de tolérance envers le christianisme; par habilité politique, le césar Sévère, puis Maxence, respectèrent les fidèles en Italie.
En 312 ; Maxence ayant déclaré la guerre à Constantin, celui-ci franchit les Alpes et vient batailler sur les bords du Tibre, au pont Milvius ; vainqueur, il entre dans Rome le 29 octobre 312.
Histoire de la religion Catholique 32
Ecrit le 27 mars06, 03:11CONSTANTIN
Cette victoire politique d'un paien tolérant sur un autre paien tolérant, victoire qui ne pourrait être regardée comme le triomphe du christianisme, si un fait survenant au cours de l'expédition n'en eût changé le caractère ; la conversion de Constantin.
Eusèbe nous raconte la conversion de Constantin dans sa Vita Constantini, version officielle certifiée par Constantin lui-même.
Comme plus tard Clovis à Tolbiac, Constantin vit dans sa victoire une intervention céleste ; instinctu divinitatis sera-t'il écrit sur l'arc de triomphe commémoratif.
Constantin parti paien de la Gaule, entra à Rome décidé pour le christianisme. Il en donna aussitôt la preuve dans son Edit de Milan (313)
Constantin y pose le principe d'une tolérance absolue, en sorte que les chrétiens soient protégés et que les paiens ne puissent se dire lésés.
D'autre part, on statuait que la propriété ecclésiastique, devait être restituée , le détenteur pourrait être dédommagé par l'état; ainsi étaient révoquées toutes les confiscations antérieures .
Constantin dans son Édit de Milan, ne songe qu'aux chrétiens, ils sont les seuls qui sont expressément nommés, et même il est dit en propres termes que la tolérance qu'obtiennent les autres religions n'est qu'une conséquence de celle qu'on veut accorder au christianisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin ... _romain%29
Cette victoire politique d'un paien tolérant sur un autre paien tolérant, victoire qui ne pourrait être regardée comme le triomphe du christianisme, si un fait survenant au cours de l'expédition n'en eût changé le caractère ; la conversion de Constantin.
Eusèbe nous raconte la conversion de Constantin dans sa Vita Constantini, version officielle certifiée par Constantin lui-même.
Comme plus tard Clovis à Tolbiac, Constantin vit dans sa victoire une intervention céleste ; instinctu divinitatis sera-t'il écrit sur l'arc de triomphe commémoratif.
Constantin parti paien de la Gaule, entra à Rome décidé pour le christianisme. Il en donna aussitôt la preuve dans son Edit de Milan (313)
Constantin y pose le principe d'une tolérance absolue, en sorte que les chrétiens soient protégés et que les paiens ne puissent se dire lésés.
D'autre part, on statuait que la propriété ecclésiastique, devait être restituée , le détenteur pourrait être dédommagé par l'état; ainsi étaient révoquées toutes les confiscations antérieures .
Constantin dans son Édit de Milan, ne songe qu'aux chrétiens, ils sont les seuls qui sont expressément nommés, et même il est dit en propres termes que la tolérance qu'obtiennent les autres religions n'est qu'une conséquence de celle qu'on veut accorder au christianisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin ... _romain%29
Histoire de la religion Catholique 33
Ecrit le 29 mars06, 05:17LES DERNIERS APOLOGISTES
La persécution fit naître les derniers apologistes : les Africains Arnobe et Lactance.
Professeur de rhétorique à Sicca, Arnobe s'était converti dans sa vieillesse ; son évêque réclama de lui un gage de sincérité ; il répondit par un long ouvrage apologétique en sept livres intitulé : Contre les paiens (Adversus nationes)
Disciple d'Arnobe, Lactance se convertit vers l'an 300.
Dans ses Institutions divines, il se propose d'établir à l'usage des paiens lettrés une appologie littéraire sous forme d'une véritable compendium de la doctrine chrétienne.
Lactance dans le De ira Dei, affirme le principe d'un Dieu vengeur du crime.
Après le triomphe de Constantin, il écrivit le De mortibus persecutorum.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnobe
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lactance
La persécution fit naître les derniers apologistes : les Africains Arnobe et Lactance.
Professeur de rhétorique à Sicca, Arnobe s'était converti dans sa vieillesse ; son évêque réclama de lui un gage de sincérité ; il répondit par un long ouvrage apologétique en sept livres intitulé : Contre les paiens (Adversus nationes)
Disciple d'Arnobe, Lactance se convertit vers l'an 300.
Dans ses Institutions divines, il se propose d'établir à l'usage des paiens lettrés une appologie littéraire sous forme d'une véritable compendium de la doctrine chrétienne.
Lactance dans le De ira Dei, affirme le principe d'un Dieu vengeur du crime.
Après le triomphe de Constantin, il écrivit le De mortibus persecutorum.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnobe
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lactance
Histoire de la religion Catholique 34
Ecrit le 30 mars06, 02:45LE DERNIER PERSÉCUTEUR
Constantin se trouvait dans une situation assez fausse ; comme empereur il demeurait chef de la religion officielle , d'autres part il conservait toutes ses sympathies pour les chrétiens.
Jusqu'en 323, contraint de ménager son collègue Licinius, il s'en tient le plus possible à l'esprit de l'édit de Milan qui met les chrétiens sur le même pied que les paiens en accordant à la religion chrétienne les mêmes privilèges que la paienne.
Dès 316 Licinius commence à persécuter ; de nouveau l'Église chrétienne eut des martyrs, entre autres les Quarante de Sébaste.
La lutte s'engagea entre Constantin défenseur du christianisme et Licinius, défenseur du paganisme ; vaincu à Chrysopolis (Sentari) en 393, Licinius fut mis à mort l'année suivante.
Constantin publia successivement deux édits ; adressé aux évêques de Palestine, le premier est un acte de réparation par lequel leurs honneurs et leurs biens sont rendus aux victimes de Licinius ; le second revêt la forme d'une proclamation, hymne de reconnaissance au Dieu par qui victoire est donnée à Constantin.
Constantin se trouvait dans une situation assez fausse ; comme empereur il demeurait chef de la religion officielle , d'autres part il conservait toutes ses sympathies pour les chrétiens.
Jusqu'en 323, contraint de ménager son collègue Licinius, il s'en tient le plus possible à l'esprit de l'édit de Milan qui met les chrétiens sur le même pied que les paiens en accordant à la religion chrétienne les mêmes privilèges que la paienne.
Dès 316 Licinius commence à persécuter ; de nouveau l'Église chrétienne eut des martyrs, entre autres les Quarante de Sébaste.
La lutte s'engagea entre Constantin défenseur du christianisme et Licinius, défenseur du paganisme ; vaincu à Chrysopolis (Sentari) en 393, Licinius fut mis à mort l'année suivante.
Constantin publia successivement deux édits ; adressé aux évêques de Palestine, le premier est un acte de réparation par lequel leurs honneurs et leurs biens sont rendus aux victimes de Licinius ; le second revêt la forme d'une proclamation, hymne de reconnaissance au Dieu par qui victoire est donnée à Constantin.
Histoire de la religion Catholique 35
Ecrit le 04 avr.06, 07:11LE DONATISME
Une des conséqueces des persécutions fut le donatisme. L'archidiacre Cécilien, élu comme successeur de l'évêque Mensurius de Carthage, avait vu aussitôt sa nomination combattue; un concile de 70 évêques numides tenu à Carthage, au début de 312, déclara invalide l'ordination épiscopale de Cécilien sous prétexte qu'ayant été traditor durant la dernière persécution, son consécrateur Félix d'Aptonge avait perdu tout pouvoir d'ordre.
Un schisme épiscopal renaissait à Carthage, et il impliquait des erreurs très graves.
En effet, dire que Félix d'Aptonge n'avait pu ordonner validement Cécilien, c'était prétendre que les évêques et les prêtres prévaricateurs ne peuvent administrer les sacrements et n'appartiennent plus à l'Église.
Pratiquement, l'argument n'atteignait pas seulement Félix d'Aptonge, et l'Église d'Afrique allait se trouver dirigée par un évêque et un clergé prévaricateurs, distribuant des sacrements sans valeur.
En faisant ainsi au catholicisme africain le procès de sa hiérarchie et de ses sacrements, le Donatisme l'atteignait au coeur et lui déniait même l'existance.
Les Donatistes, qui tiraient leur nom de leur chef Donat iront même jusqu'à prétendre qu'ils constituent à eux seuls la véritable Église.
Fait étrange, le Donatiste prospéra; au point de vue des idées, il réveillait les souvenirs laissés par l'enseignement de saint Cyprien sur la validité des sacrements conférés par les hérétiques : L'erreur dont Cyprien s'était fait une arme contre le schisme se retournait contre un successeur légitime de Cyprien.
D'ailleurs, le Donatiste allait devenir le rendez-vous de tous les mécontents ; il fut avant tout un parti auquel Donat sut fournir une forte organisation.
Une des conséqueces des persécutions fut le donatisme. L'archidiacre Cécilien, élu comme successeur de l'évêque Mensurius de Carthage, avait vu aussitôt sa nomination combattue; un concile de 70 évêques numides tenu à Carthage, au début de 312, déclara invalide l'ordination épiscopale de Cécilien sous prétexte qu'ayant été traditor durant la dernière persécution, son consécrateur Félix d'Aptonge avait perdu tout pouvoir d'ordre.
Un schisme épiscopal renaissait à Carthage, et il impliquait des erreurs très graves.
En effet, dire que Félix d'Aptonge n'avait pu ordonner validement Cécilien, c'était prétendre que les évêques et les prêtres prévaricateurs ne peuvent administrer les sacrements et n'appartiennent plus à l'Église.
Pratiquement, l'argument n'atteignait pas seulement Félix d'Aptonge, et l'Église d'Afrique allait se trouver dirigée par un évêque et un clergé prévaricateurs, distribuant des sacrements sans valeur.
En faisant ainsi au catholicisme africain le procès de sa hiérarchie et de ses sacrements, le Donatisme l'atteignait au coeur et lui déniait même l'existance.
Les Donatistes, qui tiraient leur nom de leur chef Donat iront même jusqu'à prétendre qu'ils constituent à eux seuls la véritable Église.
Fait étrange, le Donatiste prospéra; au point de vue des idées, il réveillait les souvenirs laissés par l'enseignement de saint Cyprien sur la validité des sacrements conférés par les hérétiques : L'erreur dont Cyprien s'était fait une arme contre le schisme se retournait contre un successeur légitime de Cyprien.
D'ailleurs, le Donatiste allait devenir le rendez-vous de tous les mécontents ; il fut avant tout un parti auquel Donat sut fournir une forte organisation.
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