je vous fera remarquer que ma signature est le psaume 84 et que je prie les psaumes assez régulièrement dans la liturgie des heures.. pas assez sans doute.a écrit :Merci d'avoir confirmé mon point de vue! Ce que je trouve cependant drôle est que vous me citiez l'AT: la partie de la bible qui nous peint un Dieu jaloux, orgueilleux, vengeur (mais aussi bon)... Bien sûr, lorsque ça vous arrange, il ne faut avoir aucune honte... il faut même faire abstraction de ses convictions.
Mais je me suis déjà exprimé sur ce sujet en reprenant à mon compte ce que dit Vatican II dans "Dei Verbum" à savoir qu'il y a dans l'ancien testament de "l'imparfait" et du "caduque" et si cela n'en constitue pas loin s'en faut l'intégralité il n'en demeure pas moins que la plénitude de la révélation n'est atteinte que par l'avènement, la croix et la résurrection du Christ.
Pour en revenir à la désobéissance contre l'obéissance, le conflit n'est qu'apparent quand on se place dans l'optique de la vie, En effet si l'obéissance et la désobéissance viennent à protéger la vie alors l'une comme l'autre sont bénéfiques. Mais si nous reprenons le cas d'Abraham l'obéissance, sans l'intervention de Dieu a failli être deux fois meurtrière tant avec Ismaël et Agar sa mère qu'Abraham a chassé au désert puis avec Isaac sous le couteau du sacrifice. Dans les deux cas, la mort au nom de Dieu est au rendez-vous dans l'esprit d'Abraham et si dans le premier Ismaël et sa mère doivent la vie à l'intervention divine, je comprends dans le second qu'Abraham réalise par lui-même que Dieu ne peut lui réclamer une fois de plus une vie.
En cela Abraham est bien le Père de ceux qui croient en un Dieu d'amour et de miséricorde. Qu'un ange soit passé ou pas, le sacrifice avorté d'Isaac met fin au jeu de la vie et de la mort avec Dieu car à ce jeu c'est toujours la mort qui gagne alors que le Dieu d'Abraham et de Jésus est contre la mort car Il est le Dieu des vivants.
a écrit :Matthieu 22: 32Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob? Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants.