Bonjour GAD1,
GAD1 a écrit : ↑01 oct.20, 08:01
Vous dites "nul n'est contraint de suivre cet avis". Aujourd'hui peut-être mais à certaines époques eut lieu la sainte inquisition ou du moins en France, des guerres de religions.
Ce n’est pas le dogme en soi qui s’impose.
C’est telle ou telle institution qui selon son pouvoir peut imposer la non-contestation des dogmes qu’ils soient religieux, politiques, économiques, sociétaux...
Il est clair que, jusqu’à peu chez nous, il ne fallait pas provoquer les institutions, quelles qu’elles soient, mais dans la réalité quotidienne les gens pensent ce qu’ils veulent dans la limite de la manipulation mentale globale que toute communauté humaine exerce.
Sont-ils nombreux à se mettre en danger pour un dogme ? Pour une foi religieuse sans doute, mais pour un simple dogme…
GAD1 a écrit :- Enfin l'expression "être dogmatique" ne plaide pas pour le dogme je trouve.
C’est normal, recourir à l’argument d’autorité d’un dogme est un sophisme.
GAD1 a écrit :C'est l'effet des principes éternels. Ils sont au-dessus des dogmes qui soumettent les masses.
Hormis le caractère péjoratif du mot "dogme", la différence entre "principe" et "dogme" me paraît subtile.
Il y a certes des principes universels… et leurs dérogations…
Je crains un peu les principes car ils semblent incontestables à celles et ceux qui les suivent.
Comme je vous l'ai dit, si les dogmes apportent des réponses réfléchies à des questions qui peuvent nous tarauder je préfère continuer à me poser la question que d’accepter par fainéantise un dogme.
GAD1 a écrit :non car le prophète Jérémie semblait bien seul et pourtant il avait raison.
J’espère que le saint prophète Jérémie avait raison avec D.ieu, béni soit-Il.
Inversement les faux-prophètes peuvent être de bonne foi.
Notre prochain est là pour ne pas sombrer dans l’illusion mais ce n'est pas la panacée.
Inversement, je reconnais que l’on n’a pas nécessairement raison quand des tas de gens partagent notre opinion.
GAD1 a écrit :Un des aspect de la nature de Dieu est l'autonomie. J'avais déjà dit "Rassembleur, Expansif, je rajoute Autonome". Vous voyez j'aborde le sujet de la nature de Dieu de manière différente.
D.ieu, béni soit-Il, est assurément autonome.
Je ne peux pas dire que je m’interroge beaucoup sur la nature de D.ieu, qu’Il soit grandement béni.
Il est D.ieu !
Auparavant_PP a écrit :La force ou plutôt la faiblesse de D.ieu, béni soit-Il, vaincra, si tant est qu’Il désirât vaincre plutôt que convaincre.
GAD1 a écrit :Dieu n'est pas faible c'est impossible. C'est dans Sa Nature. C'est le genre humain qui est faible et déchu.
Je vois mal D.ieu, béni soit-Il, profiter de tout ce qui L’avantage.
Voyez que je me préoccupe davantage de la sensibilité et du comportement de D.ieu, béni soit-Il, que de Sa nature.
GAD1 a écrit :Il m'est arrivé de me préparer à partager un sujet de spiritualité, en lisant, en priant, en m'instruisant. Puis au moment de parler, j'ai dit autre chose. J'ai encore le sentiment que c'était ce que le Seigneur voulait que je dise.
J’aime bien ces moments-là.
Moi aussi j’imagine avoir été guidée.
GAD1 a écrit :En fait, cela ne me regarde pas vraiment du moment que je m'assure qu'ils ont leurs libre arbitre.
Voilà un dogme auquel je ne crois pas.
C’est une machine culpabilisatrice inutile.
GAD1 a écrit :Si le libre arbitre est la capacité et le droit que Dieu donne aux hommes de choisir et d'agir par eux-mêmes…
L’humain a sans doute le droit et l’aptitude de choisir comme la plupart des êtres vivants mais la psychologie moderne démontre que l’on peut influencer considérablement un individu au point de lui imposer ses options.
Le libre-arbitre exige des hypothèses de bisounours où d'une part tout le monde est bien instruit, dispose de toutes les informations, n’est nullement influencé, est épargné par les désordres psychologiques, bénéficie d'une réelle marge de manœuvre, etc. et d'autre part où les choix se présentent clairement et sont simples ce qui n’est pas souvent le cas.
Ce dogme qui ne saute nullement aux yeux sert à rendre responsables les humains de leurs sottises, c’est une astuce juridique sans intérêt car je suis convaincue que D.ieu, béni soit-Il, est au-dessus de ces considérations.
Toutefois, s’il fallait rester dans cette veine juridique il conviendrait plutôt de mettre en exergue nos éventuelles capacités d’autocritique, de prise de conscience et de repentir.
Un choix... S’est-on planté ? Et maintenant qu’en fait-on ?
Très cordialement
Votre sœur
pauline