gzabirji a écrit : ↑22 févr.23, 04:00
Non non, je ne pensais pas à ça, Sophia. Lorsque tu as parlé du péché envers son prochain, j'ai immédiatement eu a l'esprit un verset qui déclare textuellement qu'on peut pécher envers soi-même, et je me suis dit que peut-être tu l'ignorais, sans quoi tu n'aurais sans doute pas rajouté la précision "
envers son prochain" sans au moins mentionner cette exception, par simple souci d'exactitude.
Et en plus c'est un verset que je n'ai jamais compris, jusqu'à l'éveil.
Il y a maintes manières de pécher envers soi-même, dont le mensonge à soi-même, l'apitoiement sur soi-même, le non pardon à soi-même : tout ce qui est iniquité envers soi-même est péché. S'il est un verset qui le dit, je l'ai donc forcément lu puisque je le sais, même s'il ne me vient pas à l'esprit pour l'heure.
Dans le sens selon l'Esprit, les 10 commandements donnés à Moïse deviennent ainsi péché envers soi-même, comme "tu ne tueras pas" : tu ne tueras pas le coeur que Dieu t'a donné fait pour aimer ton prochain comme toi-même, pour choisir le bien et non le mal, la vie et non la mort. Endurcir son coeur, c'est le tuer, lui donner une forme de lèpre spirituelle, mot qui vient du grec "lepis", une écaille, qui rend aveugle et sourd comme dans ce verset :
Actes 9 : 18 Au même instant, il tomba de ses yeux
comme des écailles (lepis), et il recouvra la vue.
Tu aimeras ton prochain comme toi-même, semblable au premier commandement, sous-entend de commencer par s'aimer soi-même.
Le plus proche de moi, mon prochain, c'est moi-même : si je ne m'aime pas moi-même (spirituellement et non narcissiquement), comment je pourrai aimer les autres avec justice ? C'est lorsque le Fils de Dieu fait sa demeure en nous, dans notre coeur, que nous en saisissons tout le sens : nous adorons littéralement notre moi-même intérieur avec lequel nous faisons un, alors que tant de gens, face à une réaction de leurs humeurs, déclarent se détester... Je l'ai entendu même chez des enfants, lorsqu'ils ont fait du mal alors qu'ils ne voulaient pas le faire, dire : je me déteste !
Et c'est l'unique voie pour pouvoir aimer son prochain comme soi-même : qu'il fasse sa demeure en nous, Jésus-Christ, en Esprit et en vérité, dans notre coeur, car nous saisissons que c'est Dieu que nous adorons en nous par lui, le Fils, le Royaume de Dieu est donc venu au-dedans de nous. Pour qu'il y vienne, une seule voie : la repentance et la conversion à Dieu par Jésus-Christ afin que nos péchés soient effacés, le Seigneur fait sa demeure dans une coeur purifié, une âme blanchie, une conscience pure.
Ajouté 28 minutes 34 secondes après :
vic a écrit : ↑22 févr.23, 03:01
De plus si on suit ta logique , ton dieu doit nécessairement avoir son créateur qui doit lui même avoir son créateur etc...
Puisqu'il est la cause d'un effet , alors une cause doit nécessairement le précéder, sinon , il vient du néant .
J'ai omis de répondre à ça, je devais partir, je n'ai pas tout lu avec attention.
Non, l'Eternel n'a pas de créateur, il est, sans commencement ni fin : permanent de toute éternité, présent. Il est Esprit, l'esprit est un principe éternel, il ne peut pas mourir mais il peut se reproduire, faire des enfants, des anges, des esprits. La cause de l'Eternel, c'est l'éternité elle-même, l'effet, la création.
Sa première création, à l'Eternel, c'est de se donner une forme, un corps glorieux, son propre corps, l'Ange de l'Eternel qu'il déclare Fils, il s'est engendré lui-même parce que l'Eternel est Elohim, masculin et féminin à la fois, le principe de toute éternité. C'est ainsi que le Fils, la Parole de Dieu, est le Créateur de toutes choses, tout a été fait par lui et pour lui.
Si l'on ramène à la poule et l'oeuf, celui qui était là le premier, c'est l'oeuf, qu'on appelle aussi oeuf cosmique, primordial, le cosmos en forme d'oeuf, puis l'oeuf éclot.
Les Upanishads disent que le Hiranyagarbha (qui signifie "œuf doré" ou "matrice d'or") flottait dans le vide puis se brisa en deux moitiés qui formèrent Dyaus Pitar (le Ciel) et Prithvi (la Terre), à l'image d'un simple oeuf : le blanc et le jaune, mais différent : le visible et l'invisible. Ce récit existe dans presque toutes les cultures antiques, y compris la Genèse :
1 "Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre n'était que chaos et vide. Il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme et l'Esprit de Dieu planait au-dessus de l'eau. Dieu dit: «Qu'il y ait de la lumière!» et il y eut de la lumière. Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres nuit. Il y eut un soir et il y eut un matin. Ce fut le premier jour".
Si les hommes de science le voulaient, il y a bien plus à voir et à comprendre dans le ciel qu'ils ne le font, les 12 constellations présentes dans le zodiaque sont l'image des douze tribus d'Israël, elles ne forment pas ces alignements par hasard, ce sont des signes avant tout, dans le sens littéral du mot, des signes des temps.
Ajouté 11 minutes 30 secondes après :
Matthieu 24
29
Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel. Regarder les étoiles, comme les mages l'ont fait lorsqu'ils apprirent sa naissance.