Le Christ est ressuscité ! En Vérité Il est ressuscité !
Serviteur d'Allah a écrit : ↑17 mars24, 08:53
La grandeur du projet, ce n’est pas selon sa convenance à nos souhaits ; C'est selon sa conformité à la volonté divine.
Bibliquement, cette création —qui est là depuis des milliards d'années— est bonne aux yeux de Dieu.
Oui mais la Bible suggère que l’humain a choisi un comportement qui a introduit la connaissance du Bon et du Mauvais dans la Création.
Serviteur d'Allah a écrit :Il n’empêche, la souffrance et la mort en font partie, lesquelles ne nous conviennent pourtant pas.
Est-ce parce que depuis la Chute, la souffrance est devenue un Mal ?
Cette formule "connaissance du Bon et du Mauvais" m’invite à penser que ce que le geste d’Adam a introduit n’est pas la souffrance, Adam pouvait sûrement s’écraser le doigt avec un marteau, mais c’est un regard singulier vis-à-vis d’elle :
la souffrance est désormais perçue comme un défaut, une anomalie, voire une malchance, une injustice, une malédiction…
Serviteur d'Allah a écrit :Si Dieu a permis la première, la souffrance, ici-bas, alors qu’on n’a pas encore été jugés... Qu’est-ce qui l’empêcherait de permettre celle-ci dans l'au-delà lorsque toutes nos actions, pensées et croyances seront jugées?
Il y a une nuance énorme entre "
tolérer, permettre…" et "
organiser, infliger".
Certes D.ieu, béni-soit-Il, n’arrête pas le bras du méchant mais on ne s’attend pas à ce qu’Il prenne sa place.
Certes, les Saintes Écritures montrent que D.ieu, béni soit-Il, peut instrumentaliser le méchant en vue d’un
projet ambitieux, mais la punition en tant qu’étape ultime ne sert aucun projet.
Serviteur d'Allah a écrit :Il convient donc d'évaluer objectivent les choses et se préparer à toutes les éventualités.
Voulez-vous dire que la soumission/fidélité à D.ieu, béni soit-Il, pourrait être intéressée ?
En effet, le livre de Job nous montre un Satan qui prétend que D.ieu, qu’Il soit béni, S’illusionne en croyant qu’il y a des fidèles désintéressés.
Serviteur d'Allah a écrit :mais l’on ne doit non plus pas leur suggérer que le châtiment sera, de toute façon, temporaire.
Les Saintes Écritures me disent que la mort a pour objet d’interrompre l'autoengendrement du Mal et les cycles punitifs.
Nulle créature ne peut infliger un mal éternel. Se peut-il que D.ieu, béni soit-Il, nourrisse une telle ambition ?
Serviteur d'Allah a écrit :Si l’enfer n'est que violence inefficace, alors Jésus, paix sur lui, s'est trompé...
Un châtiment éternel ne sert absolument à rien puisqu’il n’y a rien après.
Agiter sa menace pourrait être utile, et encore… Elle ne suscite que la crainte. Surtout pas le respect et encore moins l’amour.
Je rappelle que la parabole du Jugement Dernier ne nous offre aucune recette pour faire partie de brebis. Ni boucs ni brebis ne sont conscientes de bien ou du mal...
Notre Seigneur et Libérateur Jésus-Christ ne s’est pas tellement étendu sur l’itinéraire des humains après leur trépas. Je ne le vois pas renoncer à Sa vocation de Libérateur juste au prétexte de la mort.
Il n’y aucun lieu dont Il serait absent, pourquoi abandonnerait-Il la brebis perdue dans la Géhenne de feu ?
Serviteur d'Allah a écrit :
Quant aux définitions, voici quelques principes, apophatiques, tirés du Coran, pour qui veut distinguer le divin de l'humain.
À moins qu'on veuille humaniser Dieu, pureté à Lui, ou Lui attribuer ce qui ne lui sied pas, ou encore aller à contre courant du bon sens, l'on ne peut faire fi de ceux-ci.
"Le Vivant qui ne meurt jamais." (Sourate 25)
…
Je suis réservée vis à vis de cette forme de théologie apophatique qui énumère des caractéristiques humaines car paradoxalement elle en vient à mesurer le Divin à l’aune de l’Humain au seul motif qu’il faut proscrire toute "
humanisation".
La théologie mystique de l’Orient Chrétien est incontestablement apophatique sans pour autant insister sur la négation des caractéristiques humaines, elle met l'accent sur le langage, c'est la puissance du langage qui est niée.
Le langage humain st impuissant au point que le mystique n’a pas à nier des affirmations naïves mais à se nourrir de la richesse des antinomies comme «
Le Divin existe vs le Divin n’existe pas » puisque le Divin est au-delà même de l’idée humaine d’existence, idée humaine qui n’est que le pâle reflet de l’Existence par excellence, celle de la Divinité : On ne peut pas prétendre que le Divin existe à l’image de tout ce que nous pensons exister… par conséquent, pour le mystique, dire que le Divin existe n’est guère moins blasphématoire que dire le contraire.
De même pour «
Le Divin est bon vs le Divin n’est pas bon », le Divin est au-delà de notre idée de bonté, laquelle idée émane d’une vérité inaccessible et ineffable, celle de la Bonté divine.
Très cordialement
Votre sœur
pauline