Hello,
C'est rigolo cette propention à ce prendre pour des spécialistes ceux qui refusent à la science son discours lorsque celui va à l'encontre de leur
mythes et croyance.
Cela dit, Marc Lachiez-rey manque quelque peu de précision dans son exposé ...
Lorsqu'il dit le "temps n'existe pas" .. il parle en fait d'un temps universel.
Il explique parfaitement, quoique un peu brouillon sur la fin de l'exposé sur les problème de synchronicité
pour avoir un bon exposé abordable je conseille plutot l'explication fournie par Etienne Klein dans son livre "La physique selon Étienne Klein", qui outre
le mérite de retracer les évolutions des idées en physique explique de façon clair le problème de synchonisation des horloges posé aux horloger
suisse pour que toutes les horloges donnent la même heure ... et qui dans les pérégrination intellectuelle d'un inconnu alors , Albert Einstein , donnera
naissance à une révolution
Il s'avère que pour la physique aujourd'hui , la question du temps est centrale , et que pour l'instant l'état des lieux explique que
chaque entité dans l'espace temps à son propre temps, sa propre mesure des durées
Ainsi en déplaçant une pompe optique d'un étage à un autre , on génère un mouvement , mouvement qui modifiera l'espace temps de l'objet se déplaçant
et désynchronisant alors cette horloge atomique de sa voisine ...
Mais cela ne devrait étonner personne ... ce n'est qu'une conséquence de la Relavité Générale ... ainsi donc , le temps des mes pieds n'est pas le temps de mes
cheveux ... car sur Terre , celle ci étant animée d'un mouvement de rotation , mes cheveux vont plus vite que mes pieds
et donc une horloge atomique à mes pieds ne donnerait plus le même temps qu'une horloge mesurant l'écoulement du temps sur ma tete ...
Maintenant, il est vrai que la Recherche, elle commence à ce poser de sérieux doute sur le temps depuis bien longtemps désormais ... c'set d'ailleurs
une spécialité de Klein.
Mais nous pourrions aussi allez voir en Mécanique Quantique ... ou le temps se comporte de bien étrange manière à l'échelle des atomes ...
https://journals.openedition.org/philos ... entiae/692
Et plus rigolo .. puisque nos amis TJ ... viennent à nous parler de "l'inexistence du Temps" ... c'est qu'ils ne vont pas , une fois de plus , au bout de leurs réflexion, ce temps dont il est question concerne aussi le temps en astrophysique à travers la théorie des Cordes ou la Gravitation quantique à boucle ...
théories qui appliquée à l'astrophysique .. font disparaitre le Big Bang comme origine "supposée" de l'Univers ...
autrement dit , ici nos amis affirment une chose qui ira tot ou tard contredire l'argument selon lequel la "Bible est scientifiquement exacte puisque la Bible parle d'un début de l'univers par la création de Dieu , et que la science parle du Big Bang" ...
Donc ils nous affirment finallement que la Bible pourrait bien ne pas être scientifiquement exacte
... ce qui entre nous ... n'est pas pour nous une
découverte .. mais qui laisse songeur sur les capacité de reflexion de nos amis créationnistes
cordialement
Ajouté 2 heures 43 minutes 22 secondes après :
Hello
Donc, je mentionnais Gerald Bronner et son petit livre "Apocalypse Cognitive".
Dans les premiers chapitres du dit livre nous retrouvons documenté des petites informations déjà passées à Sieurs Agecanonix sur la nécéssité
d'un temps nécessaire aux évolution de nos société et par voie de conséquences à la """"lenteur"""" apparente que pense avoir "soulevé" comme un
lièvre notre ami.
Quelques Rappels fait dans les premières pages
je cite
L’espérance de vie à la naissance, par exemple, a progressé vertigineusement sur tous les continents.
Elle se situait sous les trente ans au niveau mondial au milieu du XIXe siècle.Elle atteint aujourd’hui
plus de soixante-dix ans. On pourrait rappeler aussi que le travail des enfants est en forte diminution
puisqu’il concernait encore près de 30 % des populations en 1950, d’après l’Organisation internationale du
travail, alors qu’il se situe sous les 10 % au niveau mondial aujourd’hui, même si 73 millions d’enfants dans
le monde sont encore dans l’obligation de travailler aujourd’hui.
...
La part de la population mondiale souffrant de sous-nutrition a été divisée par trois depuis les années 1970.
Nous avons également
On travaillait deux fois plus au début du XIXe siècle en France qu’aujourd’hui. Ce résultat est obtenu par
certaines lois (1841, 1892, 1900, 1919…) qui diminuent la durée hebdomadaire du temps de travail, par
l’instauration de congés payés et, bien entendu, par l’augmentation de la productivité du travail3. Une telle
baisse est observable dans tous les secteurs (industrie, bâtiment, service, agriculture4…) et tous les pays.
Le temps de travail a été divisé environ par deux dans tout le monde industriel. C’est en Belgique que le labeur
était le plus dur en 1870 puisqu’on travaillait plus de 72 heures en moyenne par semaine, quand on travaillait
66 heures en France et seulement 56 en Australie.
...
Aujourd’hui, en France, le temps de travail représente 11 % du temps éveillé sur toute une vie alors qu’il représentait 48 % de ce temps en 1800 !
...
Pour ne prendre qu’une période très récente, le temps consacré aux tâches ménagères a encore diminué de près 15 % entre 1986 et 2010.
Gerald Bronner rappelle par ailleurs une évidence qui semble singulièrement échapper à notre ami
Pour raconter cette autre histoire à grands traits, il faut rappeler que les êtres humains et leurs ancêtres furent longtemps écrasés par les conditions drastiques de la survie. Précarité et incertitude constituaient les conditions normales de la vie de nos ascendants. Le temps qu’il a fallu pour que nous nous arrachions à ces conditions de survie est une goutte d’eau à l’échelle de l’histoire du vivant mais correspond pourtant à quelques centaines de milliers d’années. Il a fallu attendre le Paléolithique inférieur pour que s’instaure peu à peu la domination des ascendants de l’humanité : Homo habilis, Homo ergaster, Homo erectus, Homo heidelbergensis… Les choses ont donc pris des millénaires. D’abord cueilleurs puis chasseurs, ils étaient encore bien souvent les proies des grands prédateurs. Peu à peu, ils confectionnèrent des outils pour les aider à dépecer le petit gibier auquel ils s’attaquaient. Bientôt, ces outils, qui pouvaient prendre la forme d’épieux et qui pouvaient mesurer plus de deux mètres de long, les aidèrent à s’attaquer à de plus grosses proies. La consommation accrue de viande aida à l’évolution de leur cerveau. Nos ancêtres développèrent aussi leur talent social et coordonnèrent plus efficacement leurs actions de chasse et de cueillette, le renforcement de leurs membres inférieurs les aidant à parcourir de grandes distances pour chercher des proies. Déjà 400 000 ans avant J.-C., ils avaient colonisé une partie notable du monde existant.
....
Se développent alors dans notre espèce des éléments parfois déjà présents chez nos prédécesseurs, mais souvent à l’état de potentialité. Notre bipédie devient permanente et un cerveau, plus gros que celui d’Homo habilis, offre à notre espèce de nourrir, notamment grâce à un langage de plus en plus complexe, des interactions sociales plus arborescentes. Ce qui est acquis cognitivement peut désormais se transmettre par l’apprentissage. En maîtrisant parfaitement le feu, en spécialisant comme jamais les outils, en confectionnant des vêtements et même en créant des systèmes mentaux lui permettant de se représenter le monde, Homo sapiens réduit peu à peu les incertitudes inhérentes au monde vivant. Il dépend encore de la bonne fortune ou des malheurs que lui réserve la nature, mais il tend peu à peu à mieux contrôler son destin.
...
La population d’Homo sapiens commence à croître notablement sur Terre il y a 40 000 ans9. Cette maîtrise progressive a un effet majeur sur notre histoire commune : l’Homo sapiens peut graduellement arracher à la nécessité de survie qui absorbait toute son attention un peu de temps disponible pour autre chose. C’est particulièrement vrai lorsqu’un peu plus de 10 000 ans avant J.-C., l’humanité entre dans l’ère que les spécialistes nomment la révolution néolithique10. À cette époque, de nouvelles conditions climatiques rendent abondante, notamment au Moyen-Orient, la nourriture sous forme de graminées. Cette corne d’abondance naturelle incite nos ancêtres à se sédentariser. C’est de cette période que datent les premiers regroupements de maisons qu’il convient d’appeler villages. On en trouve des vestiges sur le site de Jéricho qui date de 9 000 ans avant J.-C., ou encore à Mureybet (sur la rive gauche de l’Euphrate, dans l’actuelle Syrie).
Les débuts de l’agriculture ne seraient qu’une conséquence inattendue de cette aubaine naturelle. Car les humains (du moins ceux que nous connaissons comme les ancêtres de notre civilisation occidentale), fixés à cette réserve de nourriture, vont peu à peu prendre le temps de vérifier un fait qu’ils connaissaient sans doute déjà mais n’avaient pas pu expérimenter encore : lorsque l’on plante une graine, on peut prévoir une récolte. Cette découverte aura des conséquences colossales puisqu’elle creusera le sillon de la sédentarisation de nos ancêtres, les incitant à abandonner les huttes en peau de bête pour des constructions faites de torchis et de pierre résistant mieux au temps. Elle permettra aussi de constituer des stocks et donc de la nourriture excédentaire dont il conviendra de rationaliser l’utilisation. Cette opulence relative, associée au regroupement des êtres humains dans ces villages, autorisera la croissance rapide de la population.
Par ailleurs, il nous apprend
Or, comme l’anthropologue britannique Robin Dunbar l’a montré11, les capacités de notre cerveau ne nous permettent pas d’entretenir des rapports de confiance réciproque avec beaucoup plus de 150 personnes. Ce chiffre a d’ailleurs été confirmé comme une sorte d’invariant anthropologique par des études12 portant sur le nombre d’amis avec lesquels nous entretenons réellement des rapports sur les réseaux sociaux (en dépit de nos milliers de contacts). Au-delà, dans la vie réelle, il faut des formes de hiérarchie et donc d’autorité pour maintenir la cohésion sociale. C’est de cette façon qu’Homo sapiens a été confronté au phénomène de division sociale du travail et des responsabilités. Il a été témoin, il y a près de 12 000 ans, de l’émergence du politique. À quoi il faut ajouter nombre d’innovations parmi lesquelles le développement des arts du feu permettant ceux de la poterie et bientôt de la métallurgie.
et dans les références fournies nous avons
Cherry (1953).
Changeux (2002).
Dehaene (2014).
Gaillot et al. (2007).
Lachaux (2013, p. 249).
Chabris & Simon (2015).
Treisman & Gelade (1980).
Heinich (2012).
Nielsen & Sarason (1981).
Voici donc en quelques pages, des affirmations qui ont toutes été opposée à la théorie foutraque de notre ami sur une prétendue "épine pour l'évolution" ...
alors que lui même ne peut nous servir que des "subjectivité " de créationniste "je ne crois pas", "je crois" ... là où une pensée cohérente et appuyé par des faits produits des références aisément vérifiable et des faits archéologique et paléontologique tout aussi vérifiable ...
Enfin c'est pas comme si notre ami n'était pas spécialiste universellement reconnu avec ses diplome scientifique
Cordialement
Ajouté 38 minutes 18 secondes après :
Hello,
Il y a quelques années ( 1985 ) la WT /CC et donc Dieu lui même avaient pondu un ouvrage fantastiquement ... nul qui s'intitulait "La vie : comment est-elle apparue ? Évolution ou création ?"
Ce torchon fait avec les pieds ( désolé, il n'y a pas vraiment d'autre façon de qualifier ce truc
) nous citait un "scientifique" dont la WT/CC avait a l'époque le secret "Francis Hitching" ...
Bon à l'époque cela se comprenait .. l'accès à l'information était un peu plus compliqué donc la WT /CC en profitait à fond pour sortir des "sommités" de son chapeau.
Ce brave homme, Hitching, a commit un livre intitulé le "Cou de la Giraffe" ... qui se voulait un livre sur les "problème de la Théorie de L'évolution" ... bon Hitching n'était ni scientifique ni sommité ... ce n'était qu'un journaliste épris de sciences occulte et d'extra terrestre
se vantant par ailleurs de références à des institutions qui ont toutes réfuté son appartenance
Bon je digresse , je digresse
Mais là ou certains voyaient un "échec" ou une "difficulté" avec la bonne vieille méthode des "complexités irréductibles" censées démontrer l'existence d'un
créateur
Un article récent éclair sous un nouveau jour l'origine du cou de la Giraffe ...
https://www.science.org/doi/10.1126/science.abl8316
Cordialement