MonstreLePuissant a écrit : ↑11 déc.21, 07:04
Alors il t'a échappé qu'il s'agit là du christianisme. Jésus différencie bien le corps de l'âme, et Paul fait même la différence entre le corps, l'âme et l'esprit.
Encore une fois, si le corps, c'est l'âme, alors l'homme peut le détruire sans problème. Si l'âme n'est pas le corps, alors effectivement, l'homme ne peut le détruire. Seul Dieu le peut. Conclusion, l'âme n'est pas le corps.
Le christianisme existait avant Jésus ? Jésus parle de la résurrection. Par contre il ne dit jamais que l'âme est une existence vivante ou quelque chose qui survit au corps. L'âme pouvant dire soit la vie soit la personne ayant un vécu donc des souvenirs, des projets, de la connaissance, ayant eu des sentiments, etc... mais la parole de Jésus ne dit jamais que l'âme est une entité existante indépendamment du corps. En fait tu confonds un peu. A l'époque de Jésus les juifs avaient compris que le corps et le souffle de vie ne faisait pas tout puisque cela ne suffisait pas à faire de toi un individu avec son propre vécu, ses propres souvenirs, ses propres réflexions et pensées, ses propres projets sur l'avenir à court ou long terme, sa propre sagesse, etc... mais cela c'est déjà dans l'AT. Par contre l'AT dit bien que tout l'être retourne à la poussière du sol ou encore "Dieu sait que nous sommes que poussière".
C'est pas compliqué à comprendre : cela veut aussi dire que connaissance, sentiments, projets, sagesse, amours et amitiés, etc...retournent à la poussière eux aussi. Qu'est ce qu'il y a de si difficile à comprendre ? Donc si tout cela retourne aussi à la poussière, alors pour que cela ne soit pas oublié il faut que quelqu'un se souvienne. Mais pour se souvenir d'un seul être humain depuis sa conception jusqu'à la fin d'une vie bien remplie de sagesse et de connaissance et de foi et d'amour il en faut des capacités de stockage, alors imagine des 100 de millions d'êtres humains ou plus. Seul Dieu a la capacité de tout stocker avec la minutie qu'il s'impose.
Bon vous ne comprenez rien parce ce qu'en fait vous ne recherchez rien. Finalement pour vous, la vie ça signifie juste la mort.
Ajouté 8 minutes 33 secondes après :
BenFis a écrit : ↑11 déc.21, 06:05
Si l'homme tue le corps dans le sens de lui enlever la vie qu'est-ce que l'âme dans ce cas ?
Et si c'est la vie qui perdure après que le corps soit tué, sous quelle forme perdure-t-elle?
Il est quand même bien plus simple de prendre le verset tel que Jésus l'a énoncé et comprendre que ceux qui tuent le corps ne peuvent tuer l'âme.
Le texte ne dit pas que la vie perdure mais puisque il y a aussi une distinction entre le corps et la vie, c'est que Jésus met l'accent sur la vie individuelle, soit le vécu soit les souvenirs propres, soit les pensées, les raisonnements, les motivations, les sentiments, les projets personnels ici puisque il précise "dans la Géhènne" ce qui ne s'applique qu'à des individus. C'est donc la vie individuelle. La parole de Jésus n'implique en rien qu'il survit quelque chose au corps, mais plutôt que Dieu lui peut se souvenir de ton existence et donc de décider via celui à qui il a déléguer le jugement de te ressusciter ou pas.
C'est pas pareil. Dire que l'âme représente la vie individuelle vécue est très différent de dire que l'âme est une existence qui continue d'exister et de vivre après la mort du corps. Donc je peux maintenir que la compréhension que j'ai de la parole de Jésus n'est pas contraire aux écritures.
Ajouté 47 minutes 53 secondes après :
BenFis a écrit : ↑11 déc.21, 07:14
Et de toutes manières, la condition des morts telle que la décrit Jésus est semblable à un endormissement, ce qui est conforme à ce que dit l'Ecclésiaste.
Euh, non l'ensemble des versets sur le sujet renvoient à la poussière du sol mais bon. Reprenons la parole de Jésus. Il commence par dire " ne craignez pas les hommes qui peuvent détruire le corps". Ce qui implique qu'ici Jésus ne parle que des vivants sur le sol, pas des gens déjà morts, dans la tombe ou incinérés. ça va de soit. Mais il dit ensuite "craignez Dieu qui peut détruire le corps et l'âme, qui peut les envoyer dans la géhènne".
Pourquoi faudrait-il au delà de la destruction du corps craindre Dieu ici ? Parce que Dieu dans ce contexte parle d'un jugement. Donc on parle en premier lieu d'un jugement qui serait fait par Dieu du vivant d'un être humain et d'un jugement fait par des hommes sur un même être humain. N'oublions pas que selon la Loi, les prêtres étaient aussi des juges, et que le Sanhédrin était la cour suprême des juifs. Et rappelons que Jésus connaissait son sort mais aussi que cela fut annoncé "dans l'assemblée des chiens" ou encore le psaume 82 qui parle de ceux qui prétendaient être des dieux au même rang que les anges ou plus, c'est à dire les membres du Sanhédrin.
Donc Jésus ne parle pas de survie après la mort mais de tribunal et du sort réservé au coupable et de la différence de point de vue entre la sentence humaine et la sentence divine. D'ailleurs il est notoire que si la Loi condamnait à la mort et à mettre sur le poteau comme maudit telle ou telle personne que bien des fois des innocents ont été déclarés coupable par des infâmes, des juges félons, des prêtres corrompus, des princes iniques alors qu'ils étaient innocents vis à vis de la Loi mais pas de l'égo démesuré de gens devenus avides de pouvoir.
Bref....rien dans le passage de Jésus ne parle de l'existence de quelque chose en dehors du cadavre. A notre époque, les tribunaux de toutes sortes montent en se drapant de la vertu et de la morale. C'est que notre époque est furieusement idéologique. Donc ayons dans notre coeur, que même si un peuple entier ou des peuples entiers soient contre toi parce que ses juges ont rendu une sentence de condamnation, qu'aucun tribunal fait d'hommes ne peut t'effacer du livre de souvenir de Dieu.
Ainsi Jésus met aussi en garde contre les hommes qui disent "craignez nous plutôt que Dieu" car ils sont dépositaires d'une autorité humaine en fait. Faux dépositaire de la vraie lumière et égareurs jusqu'à la Géhènne. Ah oui ça me rappelle les pharisiens quelque part.
ps : par pitié éviter le couplet sur le CC ici, ça n'a rien à voir.