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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 02:18
par Arlitto
 Manuscrit Hébreu du Livre de l'Apocalypse: Partie 1

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Cet épisode de Voix hébraïques est l'une des choses les plus excitantes que j'ai jamais découvertes: un manuscrit hébreu du livre de l'Apocalypse !


Ce manuscrit du 17ème siècle dans la bibliothèque britannique contient le nom Yehovah avec les voyelles complètes et se rapporte à "Yehoshua Mashiach". Le pasteur méthodiste épris de Torah AJ Bernard et le mystérieux "T-Bone" se sont joints à moi pour une discussion animée du texte hébreu et de la traduction en anglais. Nous avons déballé des sujets tels que le "Aleph Tav", la compréhension juive du Messie venant sur les nuages, et la signification du saint Nom de Yehovah.


S'il vous plaît écoutez l'épisode, étudiez le texte, et partagez vos pensées dans la section des commentaires! Geoff a écrit: "Néhémie, c'était l'un de vos meilleurs à ce jour. Sensationnel. J'ai été intrigué par les manuscrits hébraïques de Matthieu, mais ceci est une étape ou plus au-delà de tout cela ... J'attendrai avec impatience la deuxième partie . "

Télécharger un manuscrit hébreu du livre de l'Apocalypse: Partie 1

Télécharger le texte en hébreu et la traduction en anglais 


Vidéo :
Name of God = Yehovah 

https://youtu.be/wrJuDBlI5Sw

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Le Saint Nom du seul vrai Dieu "YHWH" dans le N.T.
Lien : http://arlitto.forumprod.com/le-saint-n ... tml#p54987

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 03:11
par Zouzouspetals
Je rappelle que le Nouveau Testament, tel qu'il est accepté par les chrétiens, est constitué de 27 livres, tous écrits en grec. La littérature chrétienne des premiers siècles ne se résumait pourtant pas à ces 27 livres grecs. Bien d'autres furent écrits, certains perdus dans les brumes du temps, d'autres conservés. Mais seuls 27 livres, tous écrits en grec, furent retenus pour former le Canon biblique.
Si même, sur ces 27 livres, certains n'avaient été que des traductions grecques d'un original hébreu perdu, il n'en reste pas moins que ce sont eux, ces 27 livres écrits en grec, qui constituent le Nouveau Testament ; tous leurs prédécesseurs, contemporains ou successeurs, en hébreu ou en grec, ne font pas partie de la Bible chrétienne.

Pour ceux, en outre, qui pensent que l'esprit saint de Dieu a non seulement présidé à la rédaction mais également au choix de ces 27 livres grecs pour constituer le Nouveau Testament, avancer que leurs originaux supposés, écrits en hébreu, auraient plus de valeur, c'est tout simplement remettre en cause le choix divin.
Soit les 27 livres du Nouveau Testament sont la parole inspirée de Dieu, et force est de constater qu'aucun ne contient le Tétragramme hébraïque ; soit ils sont une collection d'écrits chrétiens parmi d'autres, rassemblés par des hommes sans intervention divine, à qui d'autres livres, contemporains voire antérieurs, peuvent disputer la place dans la bibliothèque sacrée du croyant.

Si l'on veut préférer l'Apocalypse de Jean en version hébraïque plutôt que celle, en grec, figurant dans le Nouveau Testament, c'est un choix personnel. Mais ce n'est pas celui d'un chrétien, croyant à l'inspiration des Ecritures grecques chrétiennes (à leur rédaction comme à leur rassemblement).
Si effectivement l'on trouve à redire au Canon biblique, si l'on veut ajouter aux 27 livres grecs qui le constituent d'autres écrits chrétiens, en hébreu ou en grec, en jugeant même certains plus fiables que les 27 livres grecs du NT, pourquoi pas. Mais, à moins d'une redéfinition moderne du Canon biblique, l'on sort alors d'un sujet sur le Nouveau Testament.

Le Nouveau Testament, c'est 27 livres écrits en grec, ce n'est pas les 39 livres de LEGION (Les Ecritures Grecques Inspirées Originellement Non-falsifiées car écrites en fait en hébreu), avec ses deux généalogies des descendants de Jésus et Marie-Madeleine, les épîtres de Paul aux Ethiopiens, Italiens, Américains... ou les Apocalypses de Jean en hébreu (la première et la seconde).

Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 03:49
par Arlitto
La Prononciation du Nom par Nehemia Gordon

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L'un des résultats de l'interdiction de prononcer le nom de Dieu, c'est que sa prononciation en a été obscurcie. Pour près de mille ans, le nom de Dieu ne fut pas utilisé quotidiennement pour le culte, et aujourd'hui, la question se pose de savoir comment le prononcer. Parmi les suggestions les plus fréquentes, nous retrouvons Yahvé ou Jéhovah. Mais pourquoi donc cette confusion, et quelle est la vrai prononciation du nom?
 
Le problème avec la prononciation du nom est inhérent à l'hébreu, langue dans laquelle les voyelles et les consonnes sont retranscrites avec deux ensembles distincts et séparés de symboles. Les consonnes sont retranscrites par des lettres et les voyelles par des points et des tirets. Par exemple, le mot yeled יֶלֶד, « enfant » s'écrit avec les consonnes yldילד  et les voyelles e e ֶֶ . Lorsque l'on parle du nom de Dieu, l’on croit généralement que les voyelles en furent remplacées systématiquement par les voyelles du mot Adonaï (Seigneur). Ainsi, les érudits contemporains ignorent délibérément les voyelles d’YHVH qui se trouve de fait dans le texte hébreu des Écritures et tentent, par toutes sortes de spéculations et d'arguments externes au texte, d'en retrouver les voyelles « originales ». En conséquence, ces érudits en viennent à des conclusions différentes en ce qui concerne la prononciation originale du nom. L'une des théories les plus populaires est celle selon laquelle le nom se serait prononcé Yahvé. Il y a virtuellement un consensus académique autour de cette proposition. Néanmoins, ce consensus ne se base pas sur des preuves définitives. L’Anchor Bible Dictionnary explique: « La prononciation de yhwh comme Yahvé est une conjecture académique. » Si « Yahvé » est une supposition hasardeuse, que sait-on vraiment de la manière dont se prononce le nom? Et qu'en est-il de l'argument selon lequel les voyelles d’YHVH dans le texte hébreu sont en réalité les voyelles d'Adonaï comme de nombreux érudits le prétendent? 
 
Contrairement à ce qui est communément cru à ce sujet, le nom YHVH lui-même n'a pas été supprimé des Écritures. En fait, les consonnes qui composent YHVH apparaissent quelques 6828 fois dans le texte hébreu des Écritures. 

Qu'en est-il des voyelles? S'agit-il réellement des voyelles d'Adonaï? Pour comprendre ce problème, nous devons considérer une ancienne pratique des scribes hébreux qui se nomme Kere-Qetiv, « ce que l'on lit (Qere) et ce que l'on écrit (Ketiv) ». Un Qere-Ketiv advient lorsqu'un mot est retranscris dans les Écritures d'une certaine manière (Ketiv), mais qu'une note marginal au texte biblique indique qu'il devrait être lu comme s'il était écrit d'une autre façon (Qere). Par exemple, en Genèse 8:17, nous trouvons le mot הוצא hotsie (« emporter »). Dans les manuscrits bibliques, ce mot est marqué au dessus d'un petit cercle indiquant au lecteur qu'il doit se référer à une note marginale. Cette note en marge du texte indique « היצאקרי »  « lire comme haytze ». Ainsi, הוצא hotsie est retranscris dans les Écritures comme comportant un Vav, mais la note marginale indique que ce mot devrait se lire comme היצא haytze avec un Yod. Comme cela est vrai dans la plupart des cas de Qere-Ketiv, la note marginale ne change pas le sens du verset puisque hotsie et haytse signifie tous les deux « emporter, retirer ». Pourquoi donc lire un mot d'une manière différente à la façon dont il fut retranscris si cela ne change pas le sens du texte? Apparemment de nombreux Qere-Ketivs trouvent leur origine dans les comparaisons qu’établirent les scribes du Temple entre deux ou trois anciens manuscrits des Écritures. Les scribes trouvèrent de légères différences entre ces manuscrits et décidèrent de conserver une forme du mot dans le texte même des Écritures et d'inscrire l'autre forme de ce même mot en marge du texte. La signification du Qere-Ketiv, lorsque l'on en vient à la question du nom divin, c'est que le Ketiv, la forme écrite dans le texte même des Écritures, est toujours écrite avec les voyelles du Qere, la manière dont devrait être lu le mot. Dans l'exemple précédant, le mot est écrit הַוְצֵא avec les consonnes de hotsie הוצא mais les voyelles de haytse היצא 

L'argument fréquent, concernant la prononciation du nom de Dieu, consiste à affirmer qu’YHVH possède les consonnes du nom mais les voyelles d'Adonaï. Ceci est présenté comme un fait établi dans tout cours d'introduction à l'hébreu biblique et dans toute discussion académique autour du nom.
 
Il y a deux problèmes avec le consensus académique. Le premier problème est que dans tous les autres cas de Qere-Ketiv, le mot lu différemment qu'il n'est écrit dans le texte est marqué d’un cercle dans les manuscrits bibliques. Ce cercle indique au lecteur qu'il doit se référer à une note marginale affirmant pour ce mot qu’il faudrait le « lire de telle ou telle manière ». Ainsi dans le cas du nom divin, nous pourrions espérer qu'il se trouve un cercle au dessus du mot YHVH avec une note marginal indiquant « lire comme Adonaï ». Mais une telle note n'existe pas! YHVH apparaît 6828 fois dans le texte hébreu des Écritures mais n'est jamais identifié comme un Qere-Ketiv, que ce soit par un cercle ou une annotation marginale d’un scribe. En réponse à cela, les spécialistes concernés insistent pour affirmer que dans le cas d’YHVH il s'agit d'un soi-disant Qere Perpetuum. Ils affirment que lorsqu'un mot est toujours lu différemment de la manière dont il est écrit, alors les scribes omettent de le notifier. Il est vrai que dans certains cas, le scribe omettra la note mentionnant le changement. Mais dans ces autres cas de Qere Perpetuum, la remarque du scribe apparaîtra parfois et sera omise dans d'autre cas afin de ne pas surcharger le texte. Cependant, nul part dans les Écritures ne trouve-t-on de cas de Qere Perpetuum pour lequel un mot écrit d'une certaine manière et devant être lu d'une autre façon se trouvera toujours sans note d'un scribe. Si nous devions appliquer la règle du Qere Perpetuum à YHVH, il s'agirait d'un cas unique de Qere-Ketiv puisque que l'on ne trouve jamais de note affirmant « lire comme Adonaï » ; pas une seule fois sur les 6828 fois qu'apparaît le mot une telle note ne peut être trouvée.
 
Le deuxième problème avec l'affirmation selon laquelle YHVH possède les voyelles d'Adonaï, c'est qu'en réalité ce n'est pas le cas! Les voyelles d'Adonaï אֲדׁנָי sont A-O-A (hataf patach - cholam - kamats). 

Le nom YHVH est au contraire écrit יְהוָה avec les voyelles e---A (sheva - no vowels - kamats). Maintenant, dans tous les autres cas de Qere-Ketiv, le Ketiv, écrit dans le texte même des Écritures, possède précisément les voyelles du Qere, alors que le Qere lui-même est écrit sans voyelles en marge du manuscrit biblique. Mais les voyelles d’YHVH sont clairement différentes des voyelles d'Adonaï! YHVH est écrit YeHVaH יְהוָה, avec les voyelles d'Adonai cela aurait cependant dû être Yahovah יֲהוָֹה!
 
Comment se fait-il que le consensus académique ignore cette preuve factuelle! Jusqu'à très récemment les imprimeurs du texte des Écritures ont librement modifié le nom YHVH. Dans de nombreuses impressions des Écritures hébraïques, YHVH est écrit avec absolument aucune voyelle, tandis que dans d'autres impressions il est en fait écrit comme Yahovah avec les voyelles d'Adonaï. Néanmoins, lorsque l'on vérifie dans les plus anciens manuscrits des Écritures, nous constatons qu’YHVH est écrit YeHVaH. C'est de cette façon qu'est écrit YHVH dans les manuscrits de Ben Asher (Codex d’Alep et Codex de Léningrad) qui présente le texte complet le plus précis des Écritures. Les impressions modernes qui reproduisent de manière la plus exacte ces manuscrits anciens, tels que la Biblia Hebraica Stutgartensia (BHS), et que l’Hebrew University Bible Edition (HUB) contiennent également la forme YeHVaH. Aujourd'hui nous n'avons plus nécessairement besoin de nous référer à ces impressions puisque les manuscrits bibliques importants ont été publiés sous la forme d'éditions lithographique avec des photographies reproduisant réellement les pages des manuscrits eux-mêmes. Sur ces photographies, il est clairement visible que le nom YHVH est écrit à plusieurs reprises comme YeHVaH et non pas avec les voyelles d'Adonaï, ce qui donnerait alors YaHoVaH.
 
Avant de considérer ce qu'il en est des voyelles de YeHVaH tels qu'elles se trouvent dans le texte des Écritures, nous devons brièvement considérer le consensus académique concernant Yahvé. Comme cela a été déjà mentionné, les spécialistes bibliques ne tiennent pas compte des voyelles d’YHVH telles qu'elles se trouvent dans les manuscrits bibliques et s'intéressent à des sources extérieures au texte afin d'essayer de reproduire la prononciation original du nom. La source principale utilisée pour cela est celle des écrits de Théodoret de Cyr, un soi-disant Père de l'Église qui vécut au 5ème siècle de notre ère. Concernant le nom YHVH, Théodoret écrit:
 
« Les Samaritains l'appelle IABE alors que les Juifs l'appelle AIA. »
 
La forme AIA (prononcé A-Yah) indique que les Juifs appelaient Dieu par la forme abrégé de Son nom יָהּ Yah telle qu’elle apparaît de nombreuses fois dans les Écritures. La forme Yah suit l'ancienne pratique qui consiste à prendre la première et la dernière lettre d'un mot pour en faire une abréviation. Ainsi, la première et la dernière lettre d’YHVH nous donnent l'abréviation Yah

Mais comment les Juifs ont-ils obtenu AIA à partir de Yah? L’une des caractéristiques de l’hébreu tardif consiste en l’usage intensifié de l’Aleph prothétique. L’Aleph prothétique est un aleph ajouté au début des mots afin d’en faciliter la prononciation. Par exemple en hébreu postbiblique, le mot biblique communément utilisé תְמוֹל t’mol devient etmol אֶתְמוֹל avec un Aleph prothétique. Le e- de etmol facilite tout simplement la prononciation du mot. L’Aleph prothétique existait au temps biblique et ainsi les formes *rba (quatre) et *tsba (doigt) étaient prononcées arba et etsba à l’époque même de la Bible. Mais à l’époque postbiblique, l’Aleph prothétique est devenu une pratique courante et pouvait être ajouté à n’importe quel mot. Ainsi AIA est tout simplement Yah auquel s’ajoute l’Aleph prothétique en début de mot afin d’en faciliter la prononciation. Théodoret de Cyr nous apprend que les Juifs de son temps appelaient Dieu par le nom A-Yah.  
 
À l’époque de Théodoret, la prononciation du nom avait supposément été bannie parmi les Juifs à la suite d’un décret d’Abba Saül. À cause de cela, les érudits bibliques donnent un poids supplémentaire à la prononciation du nom par les Samaritains telle que rapportée par Théodoret. Celui-ci affirme que les Samaritains prononçaient le nom de YHVH comme IABE (prononcé Ya-bi). Maintenant, si nous devions traduire cela de nouveau en hébreu nous obtiendrons quelque chose de similaire à יֲבֶּה Yabeh. Cet exemple démontre quels sont quelques-uns des problèmes qu'il y a à vouloir utiliser des transcriptions grecques afin de reconstruire une prononciation hébraïque. 

Premièrement, nous devons prêter attention au fait que le grec ancien n'a pas de son H au milieu des mots. Ainsi, le premier H dans YHVH, quelque soit la voyelle qui lui soit attachée, serait supprimer en grec. Deuxièmement, le grec ne possède pas un son similaire au W ou au V. Ainsi donc, la troisième lettre du nom divin serait supprimée ou distordue en grec. Finalement, les voyelles du grec ancien étaient très différentes des voyelles du système d'écriture hébraïque. L'hébreu biblique possède neuf voyelles qui n'ont pas de correspondance exacte en grec. Par exemple, le Sheva vocal en hébreu (prononcé comme un i court dans « vite ») n'a pas d'équivalent en grec ancien. Ainsi, quoique qu'ait entendu Théodoret de Cyr de la part des Samaritains, son intention de transcrire ce nom en grec était sans espoir.
 
Qu'en est-il de la forme IABE? La plupart des érudits bibliques affirment que le B dans IABE est une distorsion de l'hébreu Vav et que le premier He de YHVH a disparu puisque le grec n'a pas de son tel que le H au milieu d'un mot. En conséquence, la plupart des érudits traduisent alors en retour le Samaritain IABE en hébreu par Yahvé יֲהְוֶה. Il s'agit de la « conjecture académique » dont parle l’Anchor Bible Dictionnary. La raison pour laquelle il est donné autant de crédit à cette prononciation, c'est parce que l'on assume que les Samaritains n'étaient pas encore sous le coup du décret des rabbins et savaient encore comment prononcer le nom du temps de Théodoret. Mais s'agit-il de la meilleure explication pour le mot samaritain IABE? Il se trouve que les anciens Samaritains appelaient Dieu יָפֶה Yafeh, signifiant celui qui est magnifique. Maintenant, en hébreu samaritain, la lettre Pe est souvent remplacée par un B. Ainsi, ce qui arriva probablement, c'est que les Samaritains racontèrent à Théodoret que Dieu est appelé Yafeh, « celui qui est magnifique », mais, avec leur prononciation altérée de l'hébreu, il lui a semblé qu'ils disaient Yabe. 

Cette hypothèse semble être supportée par le fait que les Samaritains ont de fait adopté le décret interdisant de prononcer le nom, peut-être même avant les Juifs. Au lieu de prononcer le nom YHVH, les Samaritains appellent Dieu שְׁמָא shema. Maintenant, concernant shema, il est habituellement compris qu'il s'agit d'une forme araméenne d'hashem signifiant « le nom », mais nous ne pouvons pourtant que constater la similarité existante entre le samaritain shema et l'ashema des païens, qui selon 2 Rois 17:30 était l'un des dieux adorés par les Samaritains lorsqu'ils s'installèrent tout d'abord en terre d'Israël au 8ème siècle avant notre ère. Ainsi, dès 700 avant notre ère, les Samaritains en appelait à Ashema et non pas à YHVH.
 
Le consensus académique s'appuie sur une deuxième preuve pour supporter la supposée prononciation de Yahvé/ IABE. Ils font remarquer le lien existant entre le nom YHVH et la racine HYH « être ». Ce lien est explicitement exprimé en Exode 3:13-14, passage dans lequel nous lisons:
 
« (13) Et Moïse dit à Dieu: Voici, j'irai vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous; mais s'ils me disent: Quel est son nom? Que leur dirais-je? (14) Alors Dieu dit à Moïse: Ehyeh Asher Ehyeh (Je suis ce que je suis). Puis il dit: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: Ehyeh m'a envoyé vers vous » (Exode 3:13-14).
 
Ainsi, Moïse demande à YHVH quel nom il doit donner aux Israélites lorsqu'ils vont s'enquérir de Dieu. YHVH répond à Moïse qu'il devra leur dire qu'il fut envoyé par Ehyeh, qui est un verbe issu de la racine verbale HYH, être, signifiant « je suis ». Immédiatement après avoir déclaré de Lui-même qu'il est Ehyeh Asher Ehyeh, YHVH va plus loin expliquant que Son nom éternel est YHVH:

« (15) Dieu dit encore à Moïse: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: YHVH, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob m'a envoyé vers vous. C'est là mon nom éternellement; c'est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:15).
 
Mais comment le nom YHVH peut-il être connecté au verbe HVH, être? En hébreu les lettres Vav ו et Yod י sont des lettres faibles qui sont parfois interchangeable. Par exemple, le mot yeled יֶלֶד (enfant) est une variante de valad וָלָד dans laquelle le Yod habituel est remplacé par un Vav. Nous trouvons un remplacement similaire dans la racine HYH être. Le temps présent du verbe HYH être est הׂוֶה hoveh (Ecclésiastes 2:22) avec le Yod remplacé par un Vav. Ce type de remplacement semble advenir tout spécialement dans les noms. Ainsi en hébreu Ève est appelé חַוָּה Chavah, « parce qu'elle fut la mère de tous les vivants (חָי chay) » (Genèse 3:20). Dans le nom d'Ève, le Yod de chay חָי est donc remplacé par le Vav de Chavah חַוָּה. Nous ne devrions pas en conclure que Vav et Yod sont toujours interchangeable, mais plutôt que lorsqu'une racine hébraïque possède un V/Y, parfois l'autre lettre peut apparaître et prendre sa place. Ce n’est donc pas un problème d’un point de vue linguistique pour le nom YHVH d’être dérivé du verbe HYH être. Ainsi YHVH se présente Lui-même à Moïse comme Elyeh Asher Elyeh (Je suis ce que je suis), une allusion voilée à Son nom YHVH tel qu'il est présent dans le verset suivant.
 
Utilisant Exode 3:14-15, les spécialistes modernes de l'hébreu soutiennent que le nom YHVH doit être le piel ou une autre forme du verbe HYH, être. En d'autres termes, ils comprennent YHVH comme un simple verbe signifiant « celui qui fit être toutes choses ». Maintenant, ces érudits affirment que la forme piel ou hifil d’YHVH est Yahvé יֲהְוֶה. Néanmoins, cette explication est extrêmement problématique. La raison en est liée au système verbal hébreu. L'hébreu possède sept modèles verbaux, appelés conjugaisons. Chaque conjugaison utilise une racine verbale donnée et la change légèrement, donnant ainsi à cette racine verbale une nouvelle nuance de sens. Certaines racines peuvent être déclinées selon les sept conjugaisons, alors que certaines autres ne peuvent se décliner que selon quelques-unes de ces conjugaisons. De fait, la plupart des racines verbales ne peuvent se décliner qu’avec trois ou quatre conjugaisons, alors qu'il est rare d'en trouver une qui se décline avec les sept conjugaisons. Cela peut sembler arbitraire, mais il s'agit de la réalité grammaticale de l'hébreu. Par exemple, la racine Sh.B.R signifie « briser » avec la conjugaison Qal et « fracasser » avec la conjugaison piel, etc... Au total, la racine Sh.B.R peut être conjuguée dans six des sept conjugaisons. Mais cette racine n'existe pas et ne peut pas exister avec la septième forme conjuguée (hitpael). Pour ce qui est du verbe HYH, être, duquel dérive le nom YHVH, il existe seulement avec les première (qal) et seconde (nifal) conjugaisons en hébreu biblique. Ceci signifie que l'hypothèse académique selon laquelle YHVH est la forme piel ou hifil du verbe HYH être est impossible puisque ce verbe n'existe pas dans ces conjugaisons. En d’autres termes, Yahvé est une forme verbale inexistante en hébreu biblique. Pourquoi donc les spécialistes modernes identifie-t-il universellement le nom YHVH comme étant un verbe fictif quelconque défiant les règles de la grammaire hébraïque? Il y a deux raisons à cela. Premièrement, cette forme pi'el ou hif'il inexistante permettrait de donner à YHVH le sens de « celui qui fit être toutes choses », ce qui correspond parfaitement aux préconceptions théologiques de ces spécialistes modernes de l'hébreu. Deuxièmement, la forme piel ou hifil Yahvé correspond au témoignage de Théodoret concernant la prononciation samaritaine du nom.
 
La tentative pour reconstituer les voyelles de YHVH en l'identifiant de manière forcée à un impossible verbe pi'el ou hif'il est sans validité aucune pour une autre raison. La plupart des noms hébreux contiennent en eux des verbes. Néanmoins, l'une des caractéristiques des noms, c'est que les verbes formant une partie des noms ne suivent pas des modèles verbaux standards. Par exemple, le nom Nehemiah – Néhémie, en hébreu Nechemyah (« YHVH console »), contient deux éléments: le verbe "Nechem" (il console) et le nom « yah » (abréviation d’YHVH). Mais la forme verbal du nom Nehemiah, « Nechem », ne suit pas une forme standard du verbe qui alors serait « Nichem ». Il s'agit d'une règle de l'hébreu biblique qui veut que, lorsqu'un verbe est incorporé à un nom, ses voyelles soient alors librement modifiables.

 Un autre exemple de ceci est le nom Joshua/Josué, en hébreu Yehoshu'a, signifiant « YHVH sauve ». De nouveau, ce nom contient deux éléments: le verbe yoshi'a signifiant יׂושִׁיע « il sauve » et le nom de Dieu Yeho- (forme raccourci de YHVH). 

Le verbe yoshi'a (il sauve) est raccourci et les voyelles sont complètement modifiée créant ainsi la forme -shua. La forme -shua ne peut exister seulement que dans le nom d'une personne tandis que la forme verbale yoshi'a serait inhabituelle dans un nom. De fait, YHVH peut facilement contenir la racine verbale HYH sans que cela n'influe sur les voyelles qu'il contient. La tentative d'imposer une forme grammaticale verbale à un nom va à l'encontre des règles de la langue hébraïque.
 
Nous avons vu que ce consensus académique concernant Yahvé n'est en réalité qu'une supposition hasardeuse. Dans le même temps, nous avons constaté que le « fait » généralement admis selon lequel YHVH contient les voyelles d'Adonaï est en réalité inexacte. La vocalisation réelle du nom YHVH dans les anciens manuscrits hébreu est YeHVaH. Très clairement, YeHVaH ne possède pas les voyelles d'Adonaï. Mais s'agit-il réellement des voyelles du nom divin? La première chose que nous remarquons concernant les voyelles de YeHVaH, c'est que la voyelle suivant le premier he ה est manquante. L’une des règles fondamentales de la langue hébraïque veut qu'une consonante au milieu d'un mot soit suivi soit par une voyelle ou un sheva silencieux. Maintenant, il existe parfois des lettres silencieuses au milieu d'un nom qui ne possède ni voyelle ni sheva (p.ex. l'Aleph dans bereshit בְּדֵאשִׁית). Mais ce n'est jamais le cas avec un he ה au milieu d'un mot. En hébreu biblique, il est commun pour un H d'être silencieux à la fin d'un mot, mais il n'existe rien de tel qu'un he ה silencieux au milieu d'un mot. Cela signifie que selon les règles de l'hébreu, le premier he ה dans YHVH doit avoir une voyelle quelconque. Qu'est-il donc advenu de cette voyelle manquante? Peut-être la réponse se trouve dans une autre pratique des scribes médiévaux. Lorsque les scribes bibliques voulaient omettre un mot, ils en retiraient les voyelles. Le lecteur médiéval savait alors que lorsqu'il arrivait au mot sans voyelles il ne devait donc pas le lire. Il est possible que les scribes médiévaux aient omis la voyelle du premier he ה de YeHVaH afin d'éviter que les lecteurs ne lisent le nom à voix haute.
 
Un autre point qu'il est important de souligner, c'est que dans le Codex d’Alep, le plus précis de tous les manuscrits du texte biblique, il est donné au nom YHVH les voyelles Yehovih lorsque le nom est juxtaposé à Adonaï. Il semble que le « i » (chiriq) est un rappel au lecteur qu’il doit lire le nom comme Elohim (Dieu), puisque s’il le lisait comme Adonaï, cela reviendrait à lire Adonaï deux fois de suite. Néanmoins, il ne s’agit pas d’un authentique Qere-Ketiv dans lequel la forme « écrite » comporte toutes les voyelles de la forme « lue ». S’il s’agissait d’un Qere-Ketiv, nous espérerions les voyelles d’YHVH être changées pour Yehowih יֱהוִֹה (chataf segol - cholam - chiriq). Au lieu de cela les voyelles sont Y[sup]e[/sup]howih יְהוִֹה (sheva - cholam - chiriq). Il semble s’agir d’une pratique unique adoptée par les scribes et qui consiste à changer une seule voyelle afin de rappeler au lecteur comment lire le nom YHVH. 

Maintenant, lorsque YHVH se trouve seul dans le texte, il possède les voyelles Yeh?vah, le seul changement aux voyelles étant que la voyelle après le he ה est omise après le He.

Cela empêche le lecteur de lire accidentellement le nom tel qu’il est écrit. Par contraste, lorsqu’YHVH se trouve à côté d’Adonaï, le « a » (kamats) est changé pour un « i » (chiriq) afin de rappeler au lecteur de lire le nom comme Elohim.
 
Ce qui est significatif au sujet de la forme Yehovih, c’est que rien n’est fait pour empêcher le lecteur de lire accidentellement le nom comme Yehovih. Cette forme du nom comporte l’intégralité des voyelles et peut être lue comme n’importe quel autre mot en hébreu. Maintenant, pour certaines raisons, les scribes « massorétiques » qui copièrent les Écritures au Moyen-âge s’inquiétaient que l’on puisse prononcer le mot Yeh?vah, mais n’étaient pas du tout inquiet que l’on prononce accidentellement le nom Yehovih. Cela doit être considéré en lieu avec le décret interdisant la prononciation du nom qu’acceptaient pleinement les scribes massorétiques. La seule raison pour laquelle les scribes massorétiques auraient laissé la forme Yehovih sans omettre la voyelle après le he ה, c’est parce qu’ils savaient que ce n’était pas la véritable prononciation du nom divin. À l’inverse, lorsqu’ils voyaient Yeh?vah, ils savaient qu’il s’agissait de la véritable prononciation du nom et ils ont donc supprimé la voyelle centrale.
 
Mais quelle est donc la voyelle centrale manquante de Yehvah יְהוָה? Lorsque l’on compare les deux formes Yeh?vah et Yehowih, il semblerait que la voyelle manquante soit « o » (cholam). 

Cela signifie que les scribes massorétiques savaient que le nom est Yehovah et ont décidé d’empêcher sa prononciation en omettant le « o ».

Ceci est confirmé par le fait que les scribes oublièrent en fait de supprimer le « o » dans un certain nombre de cas. Les scribes copiaient des documents anciens soit en lisant les mots à voix haute ou soit en les murmurant. Le scribe faisait parfois des erreurs et écrivait ce qu’il s’entendait prononcer, même si cela différait de ce qu’il lisait devant lui. Il s’agit d’une erreur courante en anglais également. Lorsque des anglophones écrivent rapidement ou au clavier, ils écrivent souvent « know » au lieu de « no » ou « their » au lieu de « there ». Cela n’est pas dû à leur méconnaissance de la langue, puisque la plupart des personnes faisant ce genre d’erreur savent très bien la différence entre ces homonymes. Il s’agit plutôt d’un type d’erreur découlant de la manière dont les mots se prononcent. Dans le cas du nom divin, le scribe savait que le mot YHVH se prononçait Yehovah, et même s’il était supposé supprimer la voyelle « o », il l’a laissé dans quelques douzaines de cas. 

Dans le manuscrit massorétique LenB19a, le plus ancien des manuscrits massorétiques complets, qui fut utilisé comme base pour l’édition renommée BHS, le nom est écrit Yehovah 50 fois sur un total de 6828 occurrences du nom. Il est significatif qu’aucune autre voyelle en dehors du « o » ne fût « accidentellement » inséré dans le nom divin.
 
Il existe une autre preuve qui indique que la voyelle manquante dans Yeh?vah est un « o ».

De nombreux noms hébreux incorporent une partie du nom divin comme partie intégrante d’un nom composé. Par exemple, Yehoshua (Joshua - Josué) signifie « YHVH sauve », tandis que Yeshayahu (Isaïe - Ésaïe) signifie également « YHVH sauve ». Nous constatons donc que lorsque le nom divin est incorporé à d’autres noms, il apparaît sous la forme Yeho- au début des noms et sous la forme -yahu à la fin des noms. Les partisans du nom sous la forme Yahvé citent souvent la forme finale -yahu comme preuve attestant de leur prononciation du nom. Il y a deux problèmes avec cette affirmation. Premièrement, la terminaison divine -yahu est inconsistante avec la prononciation Yahvé. Au lieu de cela, cette terminaison suggérerait qu’il faille prononcer le nom comme Yahuvah et non Yahvé. En hébreu, il y encore moins de similarités entre Yahvé יֲהְוֶה et –yahu יָהוּ. Yahvé יֲהְוֶה est épelé avec une voyelle hébraïque appelé chataf patach tandis que –yahu יָהוּ possède la voyelle kamats. Il s’agit de deux voyelles totalement différentes. La différence entre ces deux voyelles est la même qui existe entre le « a » de father (chataf patach) et le « a » de brawl (plus au moins kamats en hébreu ancien). Il s’agit d’une erreur que seul un anglophone ou un germanophone pourrait faire! Deuxièmement, dans le nom YHVH, les lettres YHW- sont en fait au commencement du nom et non pas à la fin. Ainsi, si nous prêtons attention à des noms tels que Josué/Ésaïe comme étant des modèles permettant de reproduire la prononciation du nom divin, nous devrions choisir la forme Yeho- qui se trouve au début des noms composés, et non pas la forme qui se trouve à la fin des noms. Si nous combinons cette information avec la forme Yeh?vah telle qu’elle est documentée dans le texte biblique, nous obtenons la forme Yehovah.

 
Il est intéressant de remarquer que l’anglais Jehovah est simplement une forme anglicisée de Yehovah. 


La principale différence est que la lettre J s’est glissée dans le nom divin. Bien sûr, l’hébreu ne possède pas de son J et la lettre hébraïque est Yod se prononçant comme l’anglais « Y ». Une autre différence est que dans le texte massorétique l’accentuation est placée en fin de mot. Ainsi, le nom devrait réellement se prononcer Yehovah avec l’emphase sur le « vah ». Prononcé le nom Yehovah avec l’emphase placée sur le « ho » (comme dans l’anglais Jehovah) serait tout simplement une erreur.
 
Une question que nous devons considérer maintenant, est celle de savoir comment les massorètes, les scribes médiévaux qui copièrent le texte des Écritures et ont supprimé le « o » de Yehovah, ont-ils pu connaître la véritable prononciation du nom. 

Après tout, le décret interdisant la prononciation du nom était supposé être pleinement appliqué depuis l’époque d’Abba Saül au 2ème siècle de notre ère. L’une des choses que l’on sait au sujet des scribes massorétiques, c’est qu’ils étaient Karaïtes. Nous savons également qu’il existait deux groupes de Karaïtes, ceux qui requerraient la prononciation du nom et ceux qui l’interdisaient. Il est évident que les massorètes appartenaient à la catégorie de ceux qui interdisaient la prononciation du nom, et c’est la raison pour laquelle ils ont supprimé la voyelle centrale de Yehovah. 

Dans le même temps, ils entendirent la manière dont les autres Karaïtes prononçaient le nom et donc ils connaissaient la manière appropriée dont le nom devait être prononcé. Le sage Kirkisani, un Karaïte du 10ème siècle, rapporte que les Karaïtes qui prononçaient le nom étaient situés en Perse (Khorasan). La Perse avait été un centre majeur du Judaïsme depuis que les dix tribus y furent exilés dans les « villes des Mèdes » (2 Rois 17:6) et l’est resté jusqu’à l’invasion mongole du 13ème siècle. Puisque la Perse se trouvait si éloignée des centres rabbiniques situés en Galilée et à Babylone, les Juifs en Perse restèrent protégés des innovations rabbinique de la Mishna et du Talmud jusqu’au 7ème siècle. Ce fut seulement lorsque les rabbins tentèrent d’imposer leurs innovations aux Juifs de Perse entre le 7ème et le 8ème siècle, que le mouvement Karaïte a débuté afin de permettre que soient préservées que les pratiques anciennes. Ainsi, il n’est pas surprenant que les Karaïtes de Perse aient préservés le nom tel qu’il se prononçait aux temps anciens. Il semblerait que les massorètes aient supprimé la voyelle « o » du nom divin afin d’empêcher leurs confrères Karaïtes de tout simplement lire le nom tel qu’il aurait dû être écrit. Désormais, lorsque ces Karaïtes lisaient le texte biblique, ils devaient eux-mêmes fournir la voyelle manquante au nom.
 
1 « Yahweh », Anchor Bible Dictionnary, D.N. Freedman, et al, (eds), New York 1992, vol.6, p. 1011
2 Il est intéressant de noter que dans les impressions modernes des Écritures, le mot est écrit dans le corps même du texte des Écritures sans voyelles, alors que le Qere est écrit en marge avec ses propres voyelles. Cette méthode moderne est une entorse délibérée à l’ancienne pratique des scribes.
3 Le Leningrad Codex est aussi connu comme le LB19a, et il est maintenant disponible sous la forme, The Leningrad Codex; A Facsimile Edition, D.N. Freedman (éditeur), Wm B. Eerdmans Publishing Co. 1998.
4 Théodoret de Cyr, Question 15 sur Exode 7
5 Cette forme d’abréviation est très courante en grec. Par exemple, KE est une abréviation courante pour Kourie, Seigneur.
6 La forme אֶתְמוֹל apparaît même occasionnellement dans le Tanakh mais devient la norme dans l’hébreu postbiblique.
7 Nous ne pouvons nous empêcher de suspecter que l’origine d’hashem est l'ashema  אֲׂשִימָא des païens, l’un des dieux originellement adorés par les samaritains et mentionné en 2 Rois 17:30.
8 Les initiales BHS représentent la Biblia Hebraica Stuttgartensia (édité par K. Elliger et W. Rudolph, et al, Deutsche Bibelgesellschaft Stuttgart 1967/77, 1983). Jusqu’à présent, la BHS est la plus précise de toutes les impressions des Écritures hébraïques et dévie seulement rarement du Codex de Léningrad. Le Codex de Léningrad est aussi à la base de la Biblia Hebraica Leningraddensia (édité par A. Dotan, Hendrickson Publishers 2001) et est utilisé dans de nombreuses autres éditions afin de remplir les portions manquantes au Codex d’Alep (p.ex. Keter Yerushalayim, édité par Y. Ofer et M. Broyer, N. Ben-Zvi Printing Enterprises 2001).


http://www.sabbathreformation.com/artic ... 30929.html

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 04:24
par Zouzouspetals
Je rappelle que le présent sujet traite de la présence ou non du nom divin, l'hébraïque יהוה (translittéré en français YHWH) dans le texte écrit du Nouveau Testament, collection de 27 livres grecs.
Pas besoin de pavés sur la prononciation supposée du Tétragramme יהוה pour répondre à ce fil, puisqu'il suffit simplement de prendre une photo d'un seul manuscrit grec antique du NT, contenant יהוה ou un équivalent en grec (qui aurait en outre l'avantage, si ce n'était pas simplement une translittération des 4 consonnes, de nous indiquer comment Paul et les autres auraient prononcé le nom de Dieu en grec), pour prouver que le nom divin tétragrammique figure dans le Nouveau Testament.
On attend toujours cette preuve après plus de 100 pages.

Le sujet n'est pas : Preuve que le nom de Dieu YHWH ou Jéhovah doit être rétabli dans les traductions modernes du Nouveau Testament parce qu'il aurait existé des proto-versions hébraïques de quelques livres du NT (qui n'ont pas survécu comme texte intégrant le Canon des Ecritures grecques chrétiennes) et que de toute façon, on peut vous prouver par A+B+C+3+Barbapapa que Yehovah ou Iabe ou Aia ou Iao ou PIPI était la vraie prononciation que les Juifs faisaient quand ils voyaient יהוה dans l'Ancien Testament et que les premiers chrétiens étant tous des Juifs devaient donc forcément tous écrire en hébreu, même l'apôtre des nations qui adressait ses lettres à des hellénophones, et donc que le vrai texte du Nouveau Testament est en hébreu, avec plein de יהוה dedans et que les copies de copies de copies de textes grecs que nous avons aujourd'hui, sans יהוה dedans, sont en fait l'oeuvre d'apostats qui n'ont ni recopié יהוה dans leurs textes grecs, ni retranscrit la vraie prononciation des Juifs qui disaient Yehovah ou Iabe ou Aia ou Iao ou PIPI, et donc pour faire court que en français on écrit YHWH et on prononce Jéhovah (on peut aussi directement écrire Jéhovah, mais c'est moins correct parce que c'est plus un Tétragramme, ce qu'est Igrek-hache-doublevé-hache).

Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 04:43
par Arlitto
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Psaume 68:5 Entonnez des chants à Dieu, célébrez son nom, exaltez Celui qui chevauche dans les hauteurs célestes, YaH est son nom! et faites éclater votre allégresse devant lui.


Le Nom de Dieu dans le N.T. 
La Bible André Chouraqui

Apocalypse 19:

1 Après cela, j'entends comme la voix forte d'une foule nombreuse au ciel. Elle dit : "Hallelou-Yah ! Salut, gloire, dynamisme à notre Elohîms,
2 parce que, véridique et juste en ses jugements, il a jugé la ...., la grande, qui avait défloré la terre par ses puteries, et vengé le sang de ses serviteurs, jailli de sa main"!
3 Une deuxième fois, ils disent : "Hallelou-Yah ! Sa fumée s'élève pour les pérennités de pérennités"!
4 Les vingt-quatre Anciens, les quatre Vivants, tombent et se prosternent devant Elohîms assis sur le trône. Ils disent : "Amén ! Hallelou-Yah"!

6 J'entends comme une voix d'une foule nombreuse, comme la voix des eaux multiples, comme la voix forte des tonnerres. Elle dit : "Hallelou-Yah ! Il règne, IHVH-Adonaï Elohîms Sebaot.

"La Septante utilisée et citée par l'Église du Nouveau Testament contenait le nom divin sous sa forme hébraïque, les rédacteurs du Nouveau Testament ont sans doute conservé le Tétragramme dans leurs citations." (Biblical Archaeology Review, mars 1978, page 14; George Howard, professeur à l'université de Géorgie, aux États-Unis"

Allelouia Image [al-lay-loo'-ee-ah]
Allelouia Image [al-lay-loo'-ee-ah]
(strong n°239)

Cette expression qui est une abréviation du Nom Divin se retrouve dans le Nouveau Testament : 1.alléluia = "Louez l'Eternel (Yah) !" louez l'Éternel, Hallelujah Psaume 104.35..

Apocalypse 19 : 1
Après cela, j'entendis dans le ciel comme une voix forte d'une foule nombreuse qui disait : Alléluia (allelouia) ! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu,

Apocalypse 19 : 3
Et ils dirent une seconde fois : Alléluia (allelouia) !. et sa fumée monte aux siècles des siècles.

Apocalypse 19 : 4
Et les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant : Amen ! Alléluia (allelouia) !

Apocalypse 19 : 6
Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia (allelouia) ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne.

https://emcitv.com/bible/strong-bibliqu ... a-239.html


Yahh  [yaw]

Yahh Image [yaw]
(strong n°3050)

Exode 15 : 2
L'Eternel (Yahh) est ma force et le sujet de mes louanges; C'est lui qui m'a sauvé. Il est mon Dieu : je le célèbrerai; Il est le Dieu de mon père : je l'exalterai.

Exode 17 : 16
Il dit : Parce que la main a été levée sur le trône de l'Eternel (Yahh), il y aura guerre de l'Eternel contre Amalek, de génération en génération.

Psaumes 68 : 5
(68. 5) Chantez à Dieu, célébrez son nom ! Frayez le chemin à celui qui s'avance à travers les plaines ! L'Eternel (Yahh) est son nom : réjouissez-vous devant lui !

Psaumes 68 : 19
(68. 19) Tu es monté dans les hauteurs, tu as emmené des captifs, Tu as pris en don des hommes; Les rebelles habiteront aussi près de l'Eternel (Yahh) Dieu.

Esaïe 12 : 2
Voici, Dieu est ma délivrance, Je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien; Car l'Eternel (Yahh), l'Eternel est ma force et le sujet de mes louanges; C'est lui qui m'a sauvé.

Esaïe 26 : 4
Confiez-vous en l'Eternel à perpétuité, Car l'Eternel (Yahh), l'Eternel est le rocher des siècles.

https://emcitv.com/bible/strong-bibliqu ... -3050.html

Origine du mot "Yahh"
Origine du mot "Yahh"
Contraction de Yehovah (3068), et ayant le même sens.

Genèse 2 : 4
Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l'Eternel (Yehovah) Dieu fit une terre et des cieux,

Genèse 2 : 7
L'Eternel (Yehovah) Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.



]Yehovah  [yeh-ho-vaw']
Yehovah Image [yeh-ho-vaw']
(strong n°3068)

Exode 3 : 15
Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : L'Eternel (Yehovah), le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération.

https://emcitv.com/bible/strong-bibliqu ... -3068.html



Paroles de Jésus :

N.T.
Luc 4:18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, 19 Pour publier une année de grâce du Seigneur

A.T.
Ésaïe 61:1 L’esprit du Seigneur Yahweh est sur moi, parce que Yahweh m’a oint ; il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux malheureux ; panser ceux qui ont le cœur brisé ; Annoncer aux captifs la liberté et aux prisonniers l’élargissement ; 2 publier une année de grâce pour Yahweh, et un jour de vengeance pour notre Dieu ; consoler tous les affligés ;

Lien : https://www.levangile.com/Bible-CRA-23- ... te-oui.htm


Luc 4:14 Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour. 15 Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous. 16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, 17 et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit: 18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, 19 Pour publier une année de grâce du Seigneur. 20 Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. 21 Alors il commença à leur dire: Aujourd'hui cette parole de l'Ecriture, que vous venez d'entendre, est accomplie.

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 05:04
par Zouzouspetals
Toujours pas de photo de יהוה dans le texte grec du Nouveau Testament, toujours autant de bla-bla pour ne pas répondre à la question simple de ce fil.

Et non, les rédacteurs néo-testamentaires n'ont pas appelé Dieu יהוה ou YHWH ou Yehowah ou Aia ou IOTA ou Balthazar ou Arlitto... dans leurs écrits. Parce que, s'ils l'avaient fait, on ne se poserait pas la question de savoir s'ils avaient écrit יהוה ou YHWH ou Yehowah ou Aia ou IOTA ou Balthazar ou Arlitto, on le verrait, on le lirait, on pourrait le photographier.

Plus fort encore, s'il était vrai que les Juifs prononçaient à l'époque le Tétragramme (יהוה) Yehowah ou Aia ou IOTA ou Balthazar ou Arlitto... et que les premiers chrétiens faisaient de même, on aurait alors la transcription grecque de Yehowah ou Aia ou IOTA ou Balthazar ou Arlitto dans certains des passages du NT, notamment ceux rapportant des prières publiques à Dieu ou des prédications d'apôtres face à leur auditoire.

Paul aurait commencé ses épîtres par : "Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Yehowah (ou Aia ou IOTA ou Balthazar ou Arlitto) Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ !
Béni soit Yehowah (ou Aia ou IOTA ou Balthazar ou Arlitto) Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ !"

Or, pas une seule fois, lorsqu'un personnage parle, on ne trouve inséré dans le texte le nom de Dieu en toutes lettres. On ne trouve toujours que Kurios, Theos ou Pater. Etrange, pour des chrétiens qui auraient passé leur temps à louer Yehowah (ou Aia ou IOTA ou Balthazar ou Arlitto) que d'oublier de mentionner une seule fois ce nom dans leurs oeuvres. Et pas seulement celles retenues quelques siècles plus tard pour constituer le Canon biblique, mais aussi toutes les autres qui n'y furent pas intégrées.
A croire que, dans les premiers siècles du christianisme, personne n'invoquait publiquement ou par écrit Yehowah (ou Aia ou IOTA ou Balthazar ou Arlitto) par son nom.

Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 05:14
par Arlitto
Le Saint Nom de YHWH dans Le Nouveau Testament

Image
 Le Saint Nom YHWH dans certains versets des écrits Grecs du N.T.

Joël 2:32 (Massorétique)
Alors quiconque invoquera Le Nom de YHWH יהוה sera sauvé; Le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Comme a dit YHWH יהוה, Et parmi les réchappés que YHWH יהוה appellera.

Actes 2:21
Alors quiconque invoquera Le Nom de Kυριου sera sauvé

Romains 10:13
Car quiconque invoquera Le Nom de Kυριου sera sauvé.

Les Apôtres citent le Prophète Joël où nous voyons bien que Kυριου traduit par Seigneur traduit en réalité le Saint Nom de Dieu !

Philippiens 2:9-11
C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé (Jésus) , et Lui a donné LE NOM qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au Nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus est Messie à la gloire de Dieu le Père.

ImageImageImage

Il est évident que Le Saint Nom de YHWH n'a pas été préservée chez les copistes tardifs, et il est probable que dans les originaux du Nouveau Testament traduits de l'Hébreu vers le Grec, Le Nom de YHWH était toujours écrit en Hébreu ancien et ce même dans le texte Grec comme nous le voyons pour la Septante. 


Démonstration par la Bible :

N.T.
Marc 12.
28 Et l’un des scribes, qui les avait ouïs disputer, voyant qu’il leur avait bien répondu, s’approcha et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ?
29 Et Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandements est : "écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur ;

A.T
Deutéronome 6 Ecoute, Israël : Yahweh, notre Dieu, est seul Yahweh.
5 Tu aimeras Yahweh, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 06:11
par Zouzouspetals
Merci à Arlitto pour ces exemples qui montrent que le Tétragramme hébraïque יהוה ne figure pas une seule fois dans le Nouveau Testament, même dans les citations qui sont faites de l'Ancien où il apparaissait dans la version hébraïque.
Sans compter que, dans tous les passages où Jésus et ses disciples s'expriment sans qu'une citation de l'AT ne soit impliquée, dans toutes ces occasions où l'on aurait pu trouver le Tétragramme יהוה ou un équivalent grec, ou mieux encore la transcription de ce qu'ils disaient quand ils parlaient de Dieu ou invoquaient son nom, là encore pas un seul יהוה, ou Π Ι Π Ι, YHWH, Iao, Yahweh, Yehowah. Uniquement Kurios, Theos ou Pater.
C'est bien joli de croire que יהוה ou Π Ι Π Ι, YHWH, Iao, Yahweh, Yehowah... aurait dû figurer, à l'origine, dans le texte des 27 livres grecs qui composent aujourd'hui le Nouveau Testament ; mais sans preuve textuelle, visuelle, tout ceci n'est que croyance et interprétation.
A ce compte-là, n'oublions pas que l'on peut tout aussi bien affirmer que Jésus était marié à Marie-Madeleine, qu'ils avaient des enfants (2 livres de généalogies de leurs descendants figurent d'ailleurs dans LEGION, Les Ecritures Grecques Inspirées Originellement Non-falsifiées car écrites en fait en hébreu) ou que le Christ était un extra-terrestre ayant établi Pierre comme son premier ambassadeur intergalactique (PAPE : Précurseur Autonome à la Présence Extraterrestre).

Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 06:16
par Arlitto
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Apocalypse de Jean 11: 19 Alors s'ouvrit le temple de Yahweh, celui du ciel, et apparut dans son temple l'arche de Son Alliance. Il y eut des éclairs, des voix, des coups de tonnerre, un tremblement de terre et de la grêle en abondance.

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Le nom divin en hébreu ancien sur une partie du rouleau de l'Apo en grec :)

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 06:52
par Zouzouspetals
Arlitto a écrit : 23 déc.18, 06:16 Le nom divin en hébreu ancien sur une partie du rouleau de l'Apo en grec :)
Bien essayé, Arlitto. Mais une petite recherche sur Internet montre que ce fragment que vous nous présentez comme un manuscrit grec de l'Apocalypse de Jean (tiens, maintenant, le texte fiable de l'Apocalypse n'est plus pour vous l'original hébreu mais sa traduction en grec ?!) est en fait un passage de la Septante (soit la traduction en grec de l'Ancien Testament).
Plus d'infos ici :
https://en.wikipedia.org/wiki/Tetragram ... ophets.gif
https://en.wikipedia.org/wiki/Greek_Min ... ahal_Hever
http://www.eliyah.com/lxx.html

Donc toujours aucune preuve venant du Nouveau Testament.
Au passage, une petite citation pour les anglophones : "No Greek manuscript of the New Testament uses the tetragrammaton." (https://en.wikipedia.org/wiki/Tetragram ... ward1_97-0). Soit en français : Aucun manuscrit grec du Nouveau Testament n'utilise le Tétragramme.

Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 07:01
par Arlitto
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"Les documents en langue grecque qui vocalisent le nom divin sont rares mais ils existent".

"Par exemple, dans ce papyrus du 3e siècle on peut lire la phrase élèié iéôa rouba (elhie iewa rouba) qui provient de l'hébreu et qui signifie"mon Dieu Iéoa plus grand"

Image

L'orthographe elhie est plus proche de l'hébreu que l'araméen elwi (Marc 15:34). De plus, on trouve les termes hlei (Codex D, Q) et elei (papyrus 059) dans quelques manuscrits datés autour de 300 de notre ère.

le nom de Dieu a été remplacé par des termes comme "Dieu" (Théos) ou "Seigneur" (Kurios) dans les copies de la Septante. .

le professeur George Howard: "Quand la forme hébraïque du nom divin a été abandonnée dans la Septante en faveur de divers termes suppléants, il a aussi disparu des passages du Nouveau Testament qui citaient la Septante (...). L'Église non juive a bientôt perdu toute trace du nom de Dieu, celui-ci ne subsistant plus que dans les formes contractes qui lui étaient parfois substituées ou dans la mémoire de quelques érudits."

:)


En prenant romains 9 où Paul cite l'A.T, nous pouvons voir que le Nom de Dieu est bien écrit dans ces versets.

Prenons la "Louis Second" pour le N.T et une "trad Catholique" pour l'A.T.


Romains 9
Louis Segond Bible

14 Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de l'injustice? Loin de là! 15 Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion. 16 Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. 17 Car l'Ecriture dit à Pharaon: Je t'ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publié par toute la terre. 18 Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut.

25 selon qu'il le dit dans Osée: J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée; 26 et là où on leur disait: Vous n'êtes pas mon peuple! ils seront appelés fils du Dieu vivant.



Louis Segond : 27 Esaïe, de son côté, s'écrie au sujet d'Israël: Quand le nombre des fils d'Israël serait comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvé. 28 Car le Seigneur  exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu'il a résolu.

Trad Catho : 22 Car, quand ton peuple, ô Israël, serait comme le sable de la mer, c'est un reste qui reviendra; la destruction est résolue, elle fera déborder la justice. 23 Car la destruction qu'il a décrétée, le Seigneur Yahweh des armées l'accomplira dans tout le pays. 

Lien : https://bible.catholique.org/livre-d-is ... hapitre-10



Louis Segond : 29 Et, comme Esaïe l'avait dit auparavant:  Si le Seigneur des armées Ne nous eût laissé une postérité, Nous serions devenus comme Sodome, Nous aurions été semblables à Gomorrhe.

Trad Catho : 9 Si Yahweh des armées ne nous eût pas laissé un faible reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe. 

Lien : https://bible.catholique.org/livre-d-is ... chapitre-1



33 selon qu'il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus.

Trad Catho : 14  C'est pourquoi écoutez la parole de Yahweh, hommes moqueurs, chefs de ce peuple qui est à Jérusalem. 
15 Vous dites: "Nous avons fait un pacte avec la mort, nous avons fait une convention avec le schéol. Le fléau débordant passera et ne nous atteindra pas; car nous nous sommes fait du mensonge un refuge, et de la fraude un abri.", 

16  C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur Yahweh: Voici que j'ai mis pour fondement en Sion une pierre, une pierre éprouvée, angulaire, de prix, solidement posée: qui s'appuiera sur elle avec foi ne fuira pas. 


Liens : 

Louis Segond 
http://saintebible.com/lsg/romans/9.htm 

https://bible.catholique.org/at/

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 08:08
par Zouzouspetals
"Les documents en langue grecque qui vocalisent le nom divin sont rares mais ils existent". Et surtout ils ne font pas partie du Nouveau Testament.
Car aucun manuscrit grec du Nouveau Testament n'utilise le Tétragramme.

Peut-être existe-t-il un univers parallèle où le Nouveau Testament est constitué de 39 livres, tous écrits d'abord en hébreu, tous contenant le Tétragramme hébraïque יהוה pour désigner Dieu et que tous les chrétiens lisent Yehowah ou iéôa ou elhie ou Albator ou Goldorak. Mais malheureusement pour vous, ce n'est pas notre univers.
Cela dit, rien ne vous interdit, même dans notre univers, d'appeler votre Dieu Yehowah ou iéôa ou elhie ou Albator ou Goldorak ou encore Iabe, Aia, Iao, YHWH, Yahweh, Balthazar, Arlitto, Conrad, Priscilla, Calimero...

Ce qui est marrant, c'est que depuis le début de notre conversation, vous nous avez sorti au moins 5 prononciations différentes (Yehowah, Iabe, Aia, iéôa, elhie) pour la même graphie hébraïque יהוה, sans réaliser que si ce nom avait été traduit en grec, prononcé et écrit par des Grecs, il n'y aurait qu'une seule prononciation officielle, celle contenue dans le Nouveau Testament chrétien.
Comment Philémon, Aquilas et Priscille, Apollos, Tychique, Épaphrodite, Luc, Démas, Archippe, Onésiphore, Eraste, Trophime, Eubulus, Pudens, Linus, Claudia, Zénas, Tite..., que Paul salue nommément à la fin de ses épîtres, appelaient-ils Dieu ? Yehowah, Iabe, Aia, iéôa, elhie, YHWH, Yahweh, Jéhovah... ? Vous n'en avez nulle trace écrite dans les lettres de Paul ou dans les autres livres du Nouveau Testament.

Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 08:12
par agecanonix
Expliquez moi pour quelle raison les écrits rabbiniques du début du second siècle recommandent-ils aux juifs religieux qui entreraient en possession d'écrits chrétiens de les brûler après avoir découpé précieusement les tétragrammes qui s'y trouvaient ?

C'est donc qu'ils s'y trouvaient !

Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 08:33
par Arlitto
Le Saint Nom de YHWH dans La Nouvelle Alliance

N.T. = (Nouveau Testament)
A.T. = (Ancien Testament).


Suite :

N.T.
Luc 2:23 selon qu'il est écrit dans la loi du Seigneur: Tout mâle premier-né sera regardé comme consacré au Seigneur, 

A.T.
Exode 13:12 tu consacreras à Yahweh tout premier-né, même tout premier-né des animaux qui seront à toi : les mâles appartiennent à Yahweh.

Lien : https://www.levangile.com/Bible-CRA-2-1 ... te-non.htm




N.T. 9 Mais vous, vous êtes une race choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple que Dieu s'est acquis afin que vous annonciez les perfections de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière; 

A.T.
Exode 19:5 Maintenant, si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous serez mon peuple particulier parmi tous les peuples, car toute la terre est à moi; 6 mais vous, vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte. Telles sont les paroles que tu diras aux enfants d'Israël." 7 Moïse vint appeler les anciens du peuple, et il mit devant eux toutes ces paroles, selon que Yahweh le lui avait ordonné. Le peuple tout entier répondit: "Nous ferons tout ce qu'a dit Yahweh." Moïse alla porter à Yahweh les paroles du peuple, 

Lien : https://bible.catholique.org/livre-de-l ... hapitre-19




N.T.
Hebreux 9:20 " Voici le sang de l'alliance que Dieu a contractée avec vous

A.T.
Exode 24:8 Moïse prit le sang et en aspergea le peuple, en disant: "Voici le sang de l'alliance que Yahweh a conclue avec vous sur toutes ces paroles." 

Lien : https://bible.catholique.org/livre-de-l ... hapitre-24




N.T.
2 Corinthiens 6:16 Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et des idoles? Car nous sommes, nous, le temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu lui-même a dit: " J'habiterai au milieu d'eux et j'y marcherai; je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple. " 17 " C'est pourquoi sortez du milieu d'eux et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur et moi je vous accueillerai. 

A.T.
Lévitique 26:11 J'établirai ma demeure au milieu de vous, et mon âme ne vous prendra point en dégoût. 12 Je marcherai au milieu de vous, je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. 13 Je suis Yahweh, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d'Égypte 

Lien : https://bible.catholique.org/livre-du-l ... hapitre-26




N.T.
Luc 4:18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, 19 Pour publier une année de grâce du Seigneur

A.T.
Ésaïe 61:1 L’esprit du Seigneur Yahweh est sur moi, parce que Yahweh m’a oint ; il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux malheureux ; panser ceux qui ont le cœur brisé ; Annoncer aux captifs la liberté et aux prisonniers l’élargissement ; 2 publier une année de grâce pour Yahweh, et un jour de vengeance pour notre Dieu ; consoler tous les affligés ;

Lien : https://www.levangile.com/Bible-CRA-23- ... te-oui.htm


Luc 4:14 Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour. 15 Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous. 16 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, 17 et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit: 18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, 19 Pour publier une année de grâce du Seigneur. 20 Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. 21 Alors il commença à leur dire: Aujourd'hui cette parole de l'Ecriture, que vous venez d'entendre, est accomplie.



N.T.
Matthieu 1:22 Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: 23 Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous.

A.T.
Ésaïe 7:10 Yahweh parla encore à Achaz, en disant : 11 « Demande un signe à Yahweh, ton Dieu, demande-le dans les profondeurs du schéol ou dans les hauteurs du ciel. » 12 Mais Achaz dit : « Je ne le demanderai pas, je ne tenterai pas Yahweh. » 13 Et Isaïe dit : " Ecoutez, maison de David : Est-ce trop peu pour vous de fatiguer les hommes, que vous fatiguiez aussi mon Dieu ? 14 C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la Vierge a conçu, et elle enfante un fils, et elle lui donne le nom d’Emmanuel.

Lien : https://www.levangile.com/Bible-CRA-23- ... te-oui.htm

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Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le N.T.

Posté : 23 déc.18, 08:45
par agecanonix
Tossefta, recueil de lois orales achevé vers l’année 300, dit au sujet d’écrits chrétiens qui seraient brûlés un jour de sabbat : « Les blancs [gilyônim, traduisible aussi par Évangiles] et les livres des hérétiques [vraisemblablement les chrétiens juifs] ne doivent [pas] être sauvés de l’incendie, mais il faut les laisser brûler sur place, eux et les noms ineffables [occurrences du nom divin]. » Dans cette même source, Rabbi Yossé le Galiléen, qui a vécu au début du IIe siècle de notre ère, explique ce qui devait se faire les autres jours de la semaine : « On découpera les emplacements des noms ineffables [manifestement dans les écrits chrétiens], on les déposera en lieu sûr, et on brûlera le reste*.

* La guemara, le Talmud de Babylone, traduit par les membres du Rabbinat français, Paris, chabbat, tome 4, 1983, p. 506.