Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le Nouveau Testament.
Posté : 24 août15, 08:56
Salut homere
d'accord avec toiLe christinisme est d'ABORD un mouvement juif et dans le judaisme jusqu'en 135.
Peux tu garantir que dans la circonstance de la synagogue il était interdit de prononcer le Nom, d'ou tu tires cela?Le NT nous indique clairement que les rédacteurs suivaient la tradition juive concernant le tétragramme.
1) Lorsque Jésus lit dans une synagogue un passage du rouleau d’Ésaïe (Luc 4:16-21), la réation du juif de la synagogue est immédiate est enthousiaste (v. 22). On imagine sans peine que si Jésus avait prononcé le tétragramme, cela uarait provoqué une réaction violente.
Peux tu garantir que tous les pharisiens ne le prononcé pas? De quel école parle tu?2) Si Jésus avait prononcé le tétragramme cela aurait généré une controverse avec les pharisiens, or le NT ne relate aucun débat sur ce sujet entre les pharisiens et Jésus.
Ce que je vois dans les évangiles, c'est une substitution principalement lorsque Jésus était au tribunal, car Jésus la certainement évité. Ensuite je vois un nombre infini de seigneur qui me font penser à une substitution mécanique dans les mss du tétragramme avec seigneur.3) Le judaïsme, dès avant l’ère chrétienne, utilisait volontiers des désignations indirectes pour éviter de prononcer le tétragramme, comme : le Nom, la Présence, la Gloire, le Ciel, la Puissance...
On se servait du passif ou d’une expression indéfinie, ce qui permettait de présenter Dieu comme le sujet réel d’une action sans avoir à le nommer par l'intermédiaire du tétragramme. Dans les évangiles, des faits similaires sont attestés : le passif est particulièrement bien représenté dans les paroles de Jésus (par ex. Mc 10,40 et sa « traduction » en Mt 20,23) et suffit souvent à évoquer Dieu; parfois on trouve un indéfini (comme en Lc 6,38) ou les désignations juives de Ciel (par ex. Lc 15,18-21) et de Puissance (Mc 14,62; noter la « traduction » faite en Lc 22,69).
Je ne vois pas le rapport avec la prière et j'ai manifesté ton nom. Le nom pour les hébreux est la personne4) Les écoles juives employait le terme "ha-shêm" (« le Nom ») pour parler du téragramme. Les évangiles témoigne de cette même pratique ("que ton nom soit sanctifié", « J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde » ...)