gadou_bis a écrit : ↑15 oct.22, 03:49
Dieu affirme ceci: "le prix est payé, le salut est accompli".
Soit tu le reçois: tu es sauvé
Soit tu le refuses: tu es perdu
Il n'y a pas de condition de salut posée par Dieu.
Suppose un condamné à mort qui va à la chaise électrique.
Le juge l'arrête dans le couloir et lui dit, "tu n'es plus condamné, sors de l'autre côté"
Mais le gars va quand même s'asseoir sur la chaise électrique.
Il n'y avait pas de condition à son salut.
Mais il n'était pas automatiquement sauvé, il fallait croire le juge.
Alors dis moi sur quoi sont condamnés ceux qui ne seront pas sauvés ?
Prends ton temps, c'est important. Car si tu dis que Dieu juge les méchants sur leurs œuvres, alors il juge les bons sur les mêmes critères ne serait ce qu'en allant voir dans leurs œuvres s'ils ne se sont pas conduits comme des méchants. Et oui, si tu dis qu'un meurtrier non repentant ne sera pas sauvé, automatiquement tu expliques que pour être sauvé il ne faut pas être meurtrier non repentant. C'est obligatoire.
Tous références à une mauvaise action pour justifier une condamnation impose comme critère obligatoire, pour être sauvé, de ne pas pratiquer ces péchés. C'est comme dire: pour être sauvé, il faut ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir. Or tout ça, ce sont des œuvres et si on est condamné sur ces œuvres là, on sera sauvé sur le contraire de ces œuvres, et le contraire d'une œuvre, c'est une œuvre.
Et puis croire le juge comme tu dis, c'est une œuvre . Et oui ! tu viens d'en inventer une ...
Tu te rends compte au moins que tu mets comme condition qu'il faut croire le juge ?? Et croire, ça s'appelle la foi. Il faut donc la foi pour être sauvé et c'est une condition au salut sinon tu vas t'asseoir sur la chaise électrique..
Donc on ne mérite pas d'être sauvé, c'est vrai, mais il faut la foi pour y croire et être ensuite sauvé. Ce sont tes propres paroles. La foi devient une sorte d'œuvre car c'est un sentiment que l'on a travaillé en apprenant à connaître Dieu.
a écrit :Pour être plus clair, j'imagine que tu estimes te trouver dans la position de quelqu'un qui aime Jésus, qui aime Dieu et qui aime ton prochain. La question primordiale est donc la suivante : comment sais-tu que tu "aimes" comme cela t'est demandé ? Comment sais-tu avec certitude que le verbe aimer recèle dans ton esprit le même sens que pour Dieu ?
Comprends-tu ma question ?
La question n'est pas de se trouver dans une position, mais d'aimer Jésus, Jéhovah et notre prochain. L'amour ne se décide pas, ne se décrète pas, ne se décide pas, il arrive comme ça, au contact d'un individu et à l'observation de sa personnalité.
Je ne sais pas que j'aime, j'aime, tout simplement.
Tu veux faire entrer l'amour dans un cadre normalisé, or l'amour n'est pas une norme, c'est un sentiment, une sensation de chaleur et de bonheur au contact d'un individu, un bien-être , une proximité, un besoin d'intimité avec quelqu'un, un sentiment de douce confiance envers quelqu'un, un fourmillement au fond du cœur qui crée un moment de tendre affection quand l'être aimé est présent.
Dieu ne nous demande pas d'aimer de telle ou telle façon notre prochain, il demande de l'aimer, c'est tout et il nous fait confiance pour traduire cet amour en des œuvres d'amour. Quel homme malheureux si tu ne sais pas traduire ton amour pour ton prochain par des œuvres en sa faveur. Et la plus belle est encore de lui faire connaître ton meilleur ami, Dieu, et son fils.