Gnosis,
Je fais allusion au judaisme. La religion primitive de l'ancien Israël a été une monolâtrie : Israël rend un culte à Yahwéh (Dieu principal) et à d'autres divinités. Plusieurs poèmes antiques présentent Yahwéh, le dieu d'Israël, comme faisant partie d'une assemblée de dieux, d'un « panthéon », impliquant un certain polythéisme (cf. Psaumes 82,1 ; 89,6-8...).
Ps 82,1 : "D'Asaph.Dieu se tient dans l'assemblée divine ; il juge au milieu des dieux."(NSB)
Ps 89, 6 ss : "Le ciel célèbre tes actes étonnants, SEIGNEUR, oui, ta constance — dans l'assemblée des saints.
Qui donc, dans la nue, peut se mesurer au SEIGNEUR (YHWH) ? Qui est comparable au SEIGNEUR (YHWH) parmi les fils des dieux ?
Dieu est terrible dans le conseil secret des saints, redoutable pour tous ceux qui l'entourent.
SEIGNEUR (YHWH), Dieu des Armées, qui est puissant comme toi, SEIGNEUR (Yah) ? Ta constance est tout autour de toi."
Ce yahwisme monolâtrique incorporé un culte de plusieurs dieux étrangers (Baal de Tyr, l'armée des cieux ...). Cette évolution provoqua une vive réaction des prophètes qui aboutit aux réformes religieuses d'Ezéchias (2 Rois 18, 4) et de Josias (2 Rois 23, 6), codifiées dans Deutéronome 16, 21 :
« Tu ne te planteras pas d'ashérah, d'un arbre quelconque, auprès de l'autel de Yahwéh ton Dieu que tu te feras ;
Tu ne t'érigeras aucune stèle (massébah) que hait Yahwéh ton Dieu ».
On aboutit ainsi à un monothéisme strict.
POLYTHÉISME – MONOLATRIE – MONOTHÉISME – OK;
Mais comme je disais Dieu n'a pas révélé son nom uniquement pour être distingué des autres divinité, celui-ci est
pleinement lié à sa personne, ce que Dieu peut-être à mes égard. Ce n'est pas uniquement la phonétique qui est importante, chez les hébreux
le Nom est la personne et le grand nom à une grande importance pour ce qu'il représente au yeux de ses serviteurs.
Je ne désire pas que vous vous absteniez de prononcer le tétragramme. Je vous rappelle que notre discussion porte sur une question de TRADUCTION du NT.
Pourquoi les auteurs n'ont pas utilisaient le tétragramme pour désigner Dieu dans le NT et ont-ils priviligié “Kurios” (c’est-à-dire : “Seigneur”) ou “Théos” (“Dieu") et “Père” (“Pater”, en grec) ?
Le judaisme a une histoire et vous ne pouvez pas dissocier cette histoire du judaisme. De nombreuses croyances chrétiennes ont été influencé par cette histoire.
Je vous invite à lire cette article (
http://www.interbible.org/interBible/de ... b_mort.pdf) qui explique comment l’émergence de l’idée de la Résurrection au sein du Judaïsme s'est opérée pendant l’épisode des frères Maccabées.
L'idée de la résurrection précède bien avant le Livre des maccabée d'une
façon extrêmement clair et Jésus la fait apparaître également dans la torah avec les sadducéens même si la clarté du verset cité est moindre comparé à ceux du tannack.
Autre exemple, le judaisme a hérité de la fête Hanoucca (ou Dédicace), qui marquait une importante victoire militaire des Maccabées. Selon la tradition rabbinique, au cours de cette consécration se produit le miracle de la fiole d'huile, permettant aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d'huile à peine suffisante pour une journée. Or en Jean 10,22, Jésus se retrouve au temple pendant la fête de la dédicace et il ne juge pas nécéssiare de la condamner.
Je n'ai jamais dit le contraire, Jésus s'oppose à la tradition lorsque celle ci est est en conflit avec les saintes écritures. La tradition oral précède les écrits et ceux-ci sont une transcription partielle de la tradition orale mais tous deux doivent être en harmonies.
Or concernant la prononciation du nom divin
il y a contradiction avec l'AT et la tradition.
C'est vous qui prétendez contre les + de 5000 manuscrits du NT que Jésus employait le tétragramme, c'est donc à vous de prouver votre affirmation.
Concernant les 5000 autres mss,
ce sont des recensions, Le principe même de la recension, c'est de déterminer un archétype, et de ne copier que celui-là. Ce qui veut dire que si le tétragramme figurait auparavant, et qu’il a été « supprimé » , le fait de ne pas le voir dans les milliers de manuscrits copiés par la suite n’a rien d’étonnant : «
On peut recopier une faute autant de fois qu’on le voudra".
On ne pourra jamais rien conclure avec l’examen de un ou peut-être deux manuscrits seulement du II siècles, manuscrits qui reflètent
la situation… en Égypte et non pas ou est né le NT , moi par contre j'ai des mss du I siècle à la même époque de Jésus et au même environnement ou il vivait avec des tétragrammes.
Pour traduire le NT que vous considerez comme la parole de Dieu, nous disposons UNIQUEMENT de manuscrits du 2, 3 4 ... siècles. Ces manuscrits sont les matériau incontournables de la traduction du NT. Je vous rappelle que ces manuscrits constituent pour VOUS, la parole de Dieu.
Oui, mais concernant le Nom ils on étaient
modifié par des nomen Sacrum, tous les noms sacrés on d'ailleurs etaient modifié pas ses abréviations, les mss en témoignent.
Selon toi pourquoi la majorité des traduction bibliques on reporté kurios, tout en sachant que dans l'AT, les textes d'origines on des milliers de fois le tétragramme, cela veut dire que Dieu n'a pas préservé sa parole?
Vous réduisez Dieu juste à un NOM, quel dommage !!!
C'est toi qui utilise le nom comme
une simple étiquette pour le différencier uniquement des autres divinités païenne, pour moi le nom est la personne de Dieu et tout ce qu'il représente.
Vous n'avez pas compris que Dieu a transféré le sens de son nom sur Jésus.
Dieu a tout remis au Fils et se complaît en lui. C’est ainsi qu’il faut comprendre les citations de l’AT dans le NT, qui sont des relectures christologiques de la théologie israélite. Mais cela ne veut pas dire que le Pere perd son Nom.
Il est un fait incontournable : Jéus n'a JAMAIS abordé la question de l'emploie du tétragramme, JAMAIS, PAS UNE FOIS.
SI l'emploi du Nom était modéré. Jésus avait décidé à ne pas jeter de perles aux cochons. Il n'était pas question de débattre avec les pharisiens autour du grand Nom,
car cela l'aurait terni.