a écrit :Vous voulez imposer à Dieu les contraintes des humains.
Dieu n'a absolument pas besoin de conserver au frais dans un congélateur spirituel, les âmes des défunts pour les ressusciter un jour. La conscience d'être une personne, nos souvenirs, nos envies, notre moi, sont des éléments immatériels qui nous échappent à nous humains et dont nous ignorons complètement comment ils pourraient être conservés par Dieu sans que l'on parle de survie.
Agécanonix,
Je n'impose rien à Dieu, je me contente de dire que la doctrine de la Watch confond la résurrection et la "re-création", c'est-à-dire une création ex nihilo d'un "double". J'analyse la doctrine de la Watch, pas celle de Dieu. la résurrection, elle, ne peut pas se passer d'une forme de "survie de l'âme" (quel que soit le nom qu'on lui donne). Il faut bien "quelque chose" pour faire le lien entre le défunt et le ressuscité, une continuité d'identité, pour que ce soit LUI qui ressuscite, LUI qui a perdu un corps et qui le retrouve.
a écrit :Le texte de la révélation peut donc très logiquement se traduire ainsi : j’ai vu sous l’autel le sang de ceux qui ont été tués à cause de leur fidélité à la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils rendaient.
Agécanonix,
Je me demande bien pourquoi la TMN a laissé le terme "âmes", au lieu d'introduire le mor "sang" pour une meilleure compréhension. Savez-vous pourquoi la TMN n'a pas procéder à une telle traduction ?
La raison principale, est que le texte n'aurait eu aucun sens, car ces "âmes"
parlent : "Ils ont crié d’une voix forte : « Jusqu’à quand, Souverain Seigneur, saint et véridique+, vas-tu te retenir de juger les habitants de la terre et de venger notre sang" (6,10). Ensuite ces "âmes" revêtent, chacune, une longue robe blanche, j'imagine que le "sang" aurait du mal à endosser une robe blanche (de surcroit). Le texte personnalise ces "âmes": "
Ils ont crié d’une voix forte ...", "
on a donné à chacun une longue robe blanche", de plus on leur demande "
de se reposer encore un peu".
Mettre le mot "sang" dans le texte n'a aucun sens. Le terme grec employé est bien celui qui signifie "âmes", des "âmes qui parlent, s'habillent et qui se reposent.
Selon Apo 11,1 ; l'autel est au ciel dans le sanctuaire et même un ange peut se placer sur l'autel (Ap 8,5).
a écrit :2) Pour l'autre texte de Révélation 20:4, je trouve très douteuse cette interprétation de Homère.
En effet, alors que 90 % des textes faisant usage du mot âme dans le NT sont traduits par le mot "vie" dans la plupart des traductions modernes, voici que l'on souhaite à toute fin conserver le mot "âme" dans ce texte particulier.
Il peut donc aussi se traduire ainsi : Oui, j’ai vu les vies de ceux qui ont été exécutés pour avoir rendu témoignage au sujet de Jésus et pour avoir parlé de Dieu
Je vous invite à lire la TMN :
"Et j’ai vu des trônes, et ceux qui se sont assis dessus ont reçu le pouvoir de juger. Oui, j’ai vu les
âmes de ceux qui ont été exécutés* pour avoir rendu témoignage au sujet de Jésus et pour avoir parlé de Dieu, ainsi que ceux qui n’avaient adoré ni la bête sauvage ni son image et qui n’avaient pas reçu la marque sur le front ou sur la main+. Et ils ont pris vie et ont régné avec le Christ+ pendant 1 000 ans."
J'attire votre attention sur le fait, que c'est les "âmes" qui reprennent vie, selon la TMN.
a écrit :Faite la même recherche que moi. Lister 100% des textes où le mot âme en grec a été utilisé dans le NT . Vous n'y trouverez aucune explication nous informant avec détail sa survie, par contre vous y apprendrez qu'il s'agit à 90% d'un synonyme du mot "vie", ou une formule remplaçant le mot "je" quand on dit "mon âme fait ceci ou cela".
Agécanonix,
A l'instar de la Watch, vous négligez que le terme "âme" recèle de nombreux sens, qui vont au delà des mots "vie" et personne". L'"âme", le mot "âme", me semble d'autant plus sensible que son "sens" est indéfini, flou ou variable.
Un exemple concret (il y en aurait d'autres), l'"âme" dans l'épître aux Hébreux accède à "l'étage idéal", céleste-éternel, "ancrée" au-delà ou en-deçà du "voile" de la "chair" et du monde des "ombres" (6,19) -- peut-être parce qu'elle en provient en premier lieu :
"Nous avons cette espérance comme une ancre pour
l’âme, à la fois sûre et ferme, et elle pénètre derrière le rideau" (6,19 - TMN)
C'est certainement "l'espérance" (v. 18) qui pénètre au-delà du voile, mais précisément "comme ancre de l'âme" (hôs agkura tès psukhès).