Boemboy a écrit :Incurable !
Tu n'arrives pas à comprendre ma position !
Le verbe "comprendre" est trop imprécis. Je voudrais qu'il existât deux termes distincts pour exprimer la réalité : "Ik begrijp maar ik versta niet." Je comprends dans le sens "saisir" ce que tu écris, mais je ne comprends pas dans le sens "admettre".
Ta position est relativiste. On parle d'un être humain et parce que tu pars de principes purement légalistes, tu acceptes l'idée qu'on le supprime sur base de la simple volonté de la femme qui le porte.
Je considère ton point de vue depuis le début, et je ne cesse de te mettre devant l'incohérence ou le paradoxe de tes différents argument. Jamais tu n'y as répondu. Pourtant, il y a des questions. Tu les éludes systématiquement. C'est bien la preuve qu'il y a un malaise fut-ce inconscient qui découle de ton raisonnement.
Tu pars d'un fait: la science considère l'embryon comme un être humain, donc l'IVG est un homicide.
Je pars d'un fait: l'embryon ne fait pas partie de la société humaine. Il n'y accèdera qu'à sa naissance. Jusque là sa vie est strictement dépendante de la volonté de la femme.
Je me suis déjà exprimé là-dessus, tu as à peine évoqué mon commentaire. C'est quoi "la société humaine" ? Elle n'existe pas. Il y a DES sociétéS humaineS, ce qui signifie qu'un individu peut être connu dans une société humaine et inconnu dans une autre. Est-il alors permis de tuer l'individu qui entre sur le territoire d'une société qui ne connaît pas tel individu ? Si tu bases le droit de tuer un embryon sur le critère de l'appartenance à une société, alors il faut concevoir ce type de dérives.
Ce que tu dis, par ailleurs, n'est pas vrai. Un embryon ne dépend pas de la volonté de la femme qui le porte. D'ailleurs, que signifie "dépend de la volonté de telle personne" ? En quoi l'embryon dépend-il ? Dans le cadre de son développement in utero ? Dans l'absolu ? Je te l'ai dit : place un nouveau-né, tu sais cet individu désormais membre de "la société des humains", devant un biberon et laisse-le se débrouiller. Si tu le vois s'en saisir et boire, tu m'appelles. Si c'est in utero, alors tu vas être confronté à un nouveau dilemme : que faire avec l'embryon de 27 semaines ? Je te rappelle que tu t'es prononcé en faveur d'un droit à l'avortement sans limite de temps. L'embryon de 27 semaines peut ne plus avoir besoin de sa génitrice pour poursuivre son développement. Quid de ton raisonnement et de ta revendication ?
Tu considères que ce point de vue est absurde, illogique, incohérent, une position de malade...bon ! n'en parlons plus.
Tu n'as toujours pas compris pourquoi j'ai dit que tu étais malade ? C'est pour une raison très précise, pour un propos particulier que tu as tenu, et non pas pour tout ton raisonnement. Mais c'est vrai que le relativisme que tu adoptes ne peut être le fait que d'un cerveau malade, mais tellement symptomatique d'une société matérialiste qui place le confort des uns (les plus riches et les plus forts, en accord avec les principes libéraux) au-dessus du droit à l'existence des autres.
Tu es un bon élément dans ce système profondément malade. Soit, tu es un individu intellectuellement malade. Tu ne sais pas raisonner par la morale, tu raisonnes en légaliste. C'est parce qu'il y a des gens comme toi qu'on voit des aberrations dans les cours et tribunaux, des aberrations de ce style : "condamnation à 6 mois de prison ferme en première instance pour avoir visité les poubelles d'un supermarché et en avoir emporté des biens jetés" OU "condamnation à 5 ans de prison avec sursis pour des faits de pédophilie".
Tu ne peux pas comprendre pourquoi je suis contre ce système et contre les gens comme toi. Tu es dangereux.
Inutile que je rajoute quoi que ce soit, tu n'y vois que ce que ton point de vue t'impose.
Garde tes certitudes et parlons d'autre chose. Tu me fatigues...
Parce que tu n'as pas le sentiment de camper sur les tiennes, de certitudes ? Tu pars de considérations totalement futiles, sinon erronées. Tu veux que je ressasse tes inepties ?