Les sciences ne disposent pas des croyances. Les sciences sont expérimentales, elles procèdent de constats, les fossiles par exemple en archéologie, et élaborent des structures de compréhensions potentielles qui ouvrent sur de nouvelles recherches. Soit elles sont vaines, et on peut les poursuivre car cela ne démontre pas qu'il n'y a rien, mais qu'on ne trouve pas, nuance ! Soit elles sont pertinentes, et sans jamais apposer le vocable de "vérité", elles permettent la poursuite des recherches dans des voies plus appréciables.
En Sciences expérimentales, chère CHAHIDA, il n'y a pas de vérité établie, il n'y a que des vérités suspendues.
Le plus grand philosophe des sciences du 20e siècles est
Karl Popper, complexe, je tiens à le préciser pour ceux qui croient le lire les mains dans les poches...
Il a introduit les notions de mathématiques qui sont la seule science exacte, celle de non falsifiabilité et de similitude. Cela veut dire qu'un fait, même inconnu, est unique et que la nature ne peut le falsifier. Secundo, la similitude entre des faits engendre un champ expérimental exact systématiquement. C'est très complexe, on n'est pas dans Science & Vie et autres revues populaires.
Quand donc Darwin constate certes non l'évolution (on l'a rappelé, c'est Aristote le fondateur), mais le rapport de changements similaires sur les oiseaux, il avait donc bien raison de l'apporter sur l'humain et sur tout animal. Parce qu'il y a similitude, donc un champ de découvertes.
Le génie de Darwin est d'avoir le premier au monde compris que l'homme est né en Afrique. C'est génial.
A lire :
La dynamique des conventions
et
Qu'est-ce que la vérité archéologique ?
et enfin
La connaissance objective
Toutes ces admirables notions sont inconnues en religions. Le trait d'union inespéré s'est fait par l'Histoire des Religions. Heureusement !