Inti a écrit :L'important c est qui ramasse?.
là par contre faut pas demander à la fille de Macron (puisque c'est une recommandation de l'Elysée) si son cocu de vrai papa nettoye sa litière
Mais la CFDT répond à ta question:
Selon une étude de la CFDT Retraités, 48% des pensionnés sont pauvres en France. Une triste réalité qui apparait au moment où se pose justement la question de la sous-indexation des retraites.
Quelque 48% des retraités français vivraient sous le seuil de pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 964 euros par mois pour une personne seule et 1.446 euros par mois pour un couple. Voilà l'enseignement choc de l'enquête « Retraités aux revenus modestes » menée par la CFDT Retraités auprès de 1.505 personnes à la retraite (adhérentes au syndicat ou non), dévoilée ce 5 mars lors d'un colloque organisé au siège parisien de la confédération.
Les femmes en première ligne
Dans le détail, 20% des pensionnés vivant en couple seraient sous le seuil de pauvreté et 80% de ceux vivant seul. Ce sont les femmes qui paient de loin le plus lourd tribut : elles représentent 76% des retraités pauvres, contre 24% pour les hommes. « La retraite constitue le miroir grossissant des inégalités de genre », résume Ombretta Frache, secrétaire nationale en charge du pouvoir d'achat à la CFDT Retraités.
Et de rappeler l'écart de 33% entre le montant des salaires des hommes et ceux des femmes aux carrières moins linéaires compte tenu des maternités. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si 28% des femmes liquident leurs droits après 65 ans, contre seulement 14% des hommes. « Elles partent plus tard pour pouvoir toucher une retraite à taux plein », explique Ombretta Frache. Reste qu'à peine 42% des femmes bénéficient d'une pension complète (71% chez les hommes).
Gros consommateurs de crédits
Autre élément à retenir de l'étude de la CFDT Retraités : les retraités remboursent en moyenne 500 euros par an de crédits à la consommation. Il est vrai que 75% de leurs dépenses sont liées aux besoins de base (logement, alimentation, santé). Dans ces conditions, il n'est pas facile de trouver des marges de manœuvres pour faire face aux imprévus. D'une manière générale, les retraités suppriment tout « superflu ». Les loisirs arrivent en tête des postes de dépenses sacrifiés (65,4% des répondants déclarent s'en priver), devant les vêtements (64,6%), l'épargne (60,3%), les cadeaux aux proches (50,7%), les transports (39,9%), la nourriture (33,6%) et enfin, la santé (23,7%).
Encore plus étonnant :
seulement 15% des retraités pauvres seuls et 6% de ceux en couple,
qui pourraient bénéficier de l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA),
perçoivent ce remplaçant au minimum vieillesse qui est versé à partir de 65 ans aux plus démunis.
« La complexité administrative décourage certains bénéficiaires potentiels.
Sans oublier le manque d'information alors que le versement de l'ASPA
par les caisses de retraite n'est pas automatique et qu'il faut en faire la demande.
Enfin, cette allocation étant récupérable sur les successions (au-delà de 39.000 euros de legs, NDLR),
cela peut freiner certains retraités »