prisca a écrit : ↑27 oct.20, 02:09
Disciple laïc, Bouddha est un homme lambda, Gautama, dont le discours a plu.(1)
Sa perception du monde est la sienne mais comme tout guru (2) qui se respecte tout autour de lui les gens se sont imaginé (3) avoir la même perception.
Comme nous les hommes nous ne faisons que spéculer car la connaissance nous ne pouvons pas l'avoir du fait que tout ce que nous découvrons est le fruit de spéculations, nous ne pouvons nous avancer
en rien. (4)
J'insiste sur "rien" car si en sciences nous découvrons telle ou telle chose et ce n'est que le fruit de recherches et de persévérance qui nous font arriver à des conclusions hypothétiquement acceptables, dans le domaine de l'étude socio culturelle des êtres dans leur environnement, sachant que l'homme n'est pas statique, il évolue au fil du temps, il faut prendre en compte de l'enseignement qui nous est prodigué par notre Créateur qui nous a instruit par la Bible comment il fallait comprendre ce que nous sommes vraiment. (5)
Donc dans le domaine des pulsions, comme nous pouvons dire d'un tigre par exemple éduqué par des humains dès sa petite enfance pourra un jour de sa vie vouloir dévorer le chien de ses maitres parce que malgré qu'il soit bien nourri il a un instinct qui le pousse pour dévorer ce qui éveille en lui sa nature animale même s'il est domestiqué, un homme agit aussi instinctivement lorsqu'il fabrique dans sa tête des fantasmes pour trouver dans son environnement immédiat ce qui dans son rêve lui a donné l'éveil de sa libido. (6)
Donc les homosexuels qu'il faut placer dans un contexte familial qui déjà a favorisé des penchants efféminés, comme un enfant que la grand mère élève par exemple laquelle lui inculque le gout pour le tricot par exemple ou le gout pour toute autre chose qui n'est pas en phase avec la nature masculine de l'enfant et qui va trouver normal lui qu'un garçon peut se déguiser en fille pour rire, ou se mettre du vernis à ongle ou alors il assiste à un concert de Madonna et va vouloir mimer ses gestes car il aimera la manière dont Madonna bouge sur la scène etc..... à terme c'est une question
d'identification le garçonnet va s'identifier chez les gens qu'il admire pour leur ressembler et après il voudra prendre de A jusqu'à Z la place de la femme qui à ses yeux fait susciter les convoitises chez les gens....(7)
Donc l'homosexuel est victime de ses pulsions, de ses émotions et le seul moyen pour qu'il en sorte, mais encore faudrait il qu'il ait envie d'en sortir c'est de s'en remettre à DIEU.(8)
Car DIEU change la nature de l'humain, mais à une condition, que l'humain soit un fils prodigue, donc un homme qui retourne vers son Père pour lui demander de l'aide.(9)
(1) Oui, non, pas seulement.
(2) Un peut le qualifier de gourou puisque dans son pays ce n'est pas un terme péjoratif, dans le bouddhisme, l'hindouisme, le sikhisme et le jaïnisme, un gourou est un "maître spirituel". Et il a développé une secte au sens oriental du terme.
(3) Affirmation gratuite qui n'a aucune espèce de valeur puisque vous n'y étiez pas, ni physiquement ni dans la tête des gens.
(4) Il y a certains sujet de réflexion et d'introspection et d'étude ou des réponses sont possibles, trouvables et trouvée et certains domaines ou il est dit que les spéculations sont vaines car on ne trouvera jamais de réponses. Et le Bouddha mentionna que les spéculation métaphysique étaient vaines car inutiles à la voie qu'il proposait. Je crois qu'on peut dire que du point de vue du Bouddha, toute spéculation théologique par exemple est totalement inutile, vaine, une perte de temps. Et donc chercher à savoir qui sont les dieux ou Dieu, ce qu'ils sont ou ce qu'Il est, ce qu'ils veulent ou ce qu'Il veut ne sert absolument à rien car nous n'obtiendront jamais de réponses. Du moins satisfaisantes.
(5) On peut aussi considérer que la croyance en l'existence des dieux et de Dieu est liée à l'histoire des besoin humains qui évoluent au fil du temps et donc qu'un jour l'être humain en tant qu'espèce n'aurait plus besoin de croire en tout cela.
(6) Le bouddhisme étant initialement plus un philosophie psychologique et psychanalytique a vocation thérapeutique qu'une religion il est bien évident que ce que vous appelez des "pulsions" est familier pour moi. On peut appeler cela conditionnement, énergies d'habitudes, empreintes karmiques etc...
(7) Je resterais prudent en la matière. Nous connaissons encore trop mal le fonctionnement du mental humain (du moins en Occident) pour faire des généralisations.
(8) Le fait de s'en remettre à Dieu comme solution n'est qu'une hypothèse gratuite. Base sur le fait de considérer l'homosexualité comme un problème a résoudre. Et non comme une situation qui peut se trouve dans la nature. J'incline a penser que présenté l'homosexualité comme un problème chez le croyant qui est homosexuel va entretenir la haine de soi et provoquer des névroses, des maladies, qui n'avaient pas lieu d'être jusque là. Il est bien évident que créé de la souffrance sur la base de préjugés religieux gratuits là ou elle n'était pas présente jusque là est, de mon point de vue (partagé par d'autres), inacceptable.
Concernant le fait d'être victime de ses pulsions. On peut dire ceci. Tel que je l'ai compris, le Bouddha enseigne que l'être humain est victime d'une fausse perception de lui-même et de son environnement. Il croit a tendance à croire en des extrême contraires : il existe des choses éternelles, immuables, ou à l'inverse, la néantification est possible. Il est possible d'anéantir complètement quelque chose. Vue éternaliste et vue nihiliste. Et pour le Bouddha ces 2 vues sont fausses et elles aboutissent à ce que les hommes s'imaginent par exemple qu'il existe une âme éternelle parce qu'ils ont peur du néant, ou qu'ils imaginent que leurs souffrances cesseront par le suicide, ou qu'ils imaginent que après leur mort, il n'y aura plus rien donc qu'ils n'ont pas à ce soucier des conséquences futures de leur actes présents. Donc que les hommes parce qu'ils ont une vue faussée, sont victimes de "pulsion de vie" (soif avide d'existence charnelle éternelle) ou de pulsion de mort (désir d'anéantissement). Dans le 2 cas pour les Bouddha ces 2 pulsions n'apportent que souffrances. Ici, maintenant, mais aussi demain.
(9) Croyance personnelle rien de plus, n'ayant valeur d'universalité que pour celui qui y adhère.