Re: réponse de homère: Jésus savait il ?
Posté : 28 août23, 20:11
9,26 : "Après les soixante-deux semaines, un homme ayant reçu l'onction sera retranché, et il n'aura personne pour lui. Le peuple d'un chef qui vient détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera dans un déferlement ; jusqu'à la fin de la guerre des dévastations sont décidées" - (les sept première semaines sont déjà écoulées dans le schéma de l'auteur).
On retrouve ici ce qu'on a constaté encore plus nettement au chapitre 11, à partir du v. 40: au point où le texte passe de la "fausse vraie prophétie" (histoire déguisée en prédiction plus ou moins codée, mais décodable et exacte dans la mesure où les auteurs connaissent l'histoire de référence) à la "vraie fausse prophétie" (dont on sait, paradoxalement, qu'elle est une authentique prédiction du futur, parce qu'elle ne s'est pas "accomplie"), il perd toute correspondance "historique" avec les événements; mais c'est justement par là qu'il a le plus d'avenir, puisque l'ensemble conservé (voire canonisé) va se prêter à toutes les réinterprétations et en susciter de nouvelles de siècle en siècle. Ça n'a pas manqué pour Daniel, du côté juif comme du côté chrétien (cf. notamment les Synoptiques): tout ce qui n'avait pas été "réalisé" à l'époque des Maccabées pouvait (voire devait) s'appliquer à la suite de l'histoire judéenne, hellénistique et hasmonéenne puis hérodienne et romaine, jusqu'aux guerres judéo-romaines des Ier et IIe s. apr. J.-C.
Sur la situation ou le "point de vue" historique probable de 9,26 : soit le moment où l'auteur réel envisage comme avenir, dans la 70e "semaine" de son schéma qui est commencée mais pas encore finie, une destruction imminente de Jérusalem et du temple dans la foulée de la déposition et de l'assassinat d'Onias mais il s'est trompé, comme en Daniel 11,40-45.
En Daniel 9,26, la 70e "semaine" de son schéma est commencée mais pas encore finie, tous les évènements qui ont déjà eu lieu, l'auteur les décrit avec précision et ils sont corroborés par les livres des Maccabée (qui relate la révolte contre Antiochus Epiphane),dès qu'il imagine les évènements futurs qui font suite à l'assassinat d'Onias, c'est à dire une destruction imminente de Jérusalem et du temple mais il décolle de l'histoire.
On retrouve ici ce qu'on a constaté encore plus nettement au chapitre 11, à partir du v. 40: au point où le texte passe de la "fausse vraie prophétie" (histoire déguisée en prédiction plus ou moins codée, mais décodable et exacte dans la mesure où les auteurs connaissent l'histoire de référence) à la "vraie fausse prophétie" (dont on sait, paradoxalement, qu'elle est une authentique prédiction du futur, parce qu'elle ne s'est pas "accomplie"), il perd toute correspondance "historique" avec les événements; mais c'est justement par là qu'il a le plus d'avenir, puisque l'ensemble conservé (voire canonisé) va se prêter à toutes les réinterprétations et en susciter de nouvelles de siècle en siècle. Ça n'a pas manqué pour Daniel, du côté juif comme du côté chrétien (cf. notamment les Synoptiques): tout ce qui n'avait pas été "réalisé" à l'époque des Maccabées pouvait (voire devait) s'appliquer à la suite de l'histoire judéenne, hellénistique et hasmonéenne puis hérodienne et romaine, jusqu'aux guerres judéo-romaines des Ier et IIe s. apr. J.-C.
Sur la situation ou le "point de vue" historique probable de 9,26 : soit le moment où l'auteur réel envisage comme avenir, dans la 70e "semaine" de son schéma qui est commencée mais pas encore finie, une destruction imminente de Jérusalem et du temple dans la foulée de la déposition et de l'assassinat d'Onias mais il s'est trompé, comme en Daniel 11,40-45.
En Daniel 9,26, la 70e "semaine" de son schéma est commencée mais pas encore finie, tous les évènements qui ont déjà eu lieu, l'auteur les décrit avec précision et ils sont corroborés par les livres des Maccabée (qui relate la révolte contre Antiochus Epiphane),dès qu'il imagine les évènements futurs qui font suite à l'assassinat d'Onias, c'est à dire une destruction imminente de Jérusalem et du temple mais il décolle de l'histoire.