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Re: La définition de l'univers

Posté : 13 août24, 21:21
par l_leo
Le temps est semble t’il le nombre du mouvement.

En CM1 (version antique), revoir le pb. des trains en mouvement et de la durée avant un croisement. Là, c’est intuitif et un poil scientifique.

Re: La définition de l'univers

Posté : 13 août24, 21:26
par J'm'interroge
l_leo a écrit : 13 août24, 21:21 Le temps est semble t’il le nombre du mouvement.

En CM1 (version antique), revoir le pb. des trains en mouvement et de la durée avant un croisement. Là, c’est intuitif et un poil scientifique.
Un poil ? Ça reste à démontrer.

Il n'y a rien dans les faits qui soit un "mouvement" ou un "changement", comme on définit ces termes.

(Lire mes explications à pauline.px.)
.

Re: La définition de l'univers

Posté : 14 août24, 00:25
par Pollux
Dans l'absolu il n'existe aucun moyen de différencier un mouvement rectiligne et uniforme (i.e. galiléen) de l'immobilité. On peut se servir d'un mouvement de référence pour mesurer une durée mais ça n'explique aucunement la nature du temps.

Re: La définition de l'univers

Posté : 14 août24, 01:02
par l_leo
J'm'interroge a écrit : 13 août24, 21:26 Un poil ? Ça reste à démontrer.

Il n'y a rien dans les faits qui soit un "mouvement" ou un "changement", comme on définit ces termes.

(Lire mes explications à pauline.px.)
.
La séparation d’une chose en deux choses implique un mouvement ,ex la fracturation du plancher oceanique (dorsale atlantique, par ex) implique une pression, de là un mouvement.
Le changement concerne la nature des choses, sa composition des choses . Le changement amenant à une nouvelle composition résulte du déplacement de certains éléments chimiques d’un point à un autre, souvent extérieur au matériau originel, ex, migration du fer par oxydation.
Tout cela est fort bien décrit scientifiquement dans les ouvrages spécialisés .

Ajouté 15 minutes 14 secondes après :
Pollux a écrit : 14 août24, 00:25 Dans l'absolu il n'existe aucun moyen de différencier un mouvement rectiligne et uniforme (i.e. galiléen) de l'immobilité. On peut se servir d'un mouvement de référence pour mesurer une durée mais ça n'explique aucunement la nature du temps.
Le mouvement est relatif: une chose par rapport à une autre chose, ( qu’il soit rectiligne ou non: circulaire par ex.)
Une mesure résulte d’un mode de comptage:km. parcourus par sessions, etc.
Le nombre, celui du temps, n’est pas naturel, le comptage ( de la durée) est un discernement conventuel du mouvement.

La nature du temps est une saugrenue de la pensée, une déviation de l’esprit.

Re: La définition de l'univers

Posté : 14 août24, 02:18
par J'm'interroge
Pollux a écrit : 14 août24, 00:25 Dans l'absolu il n'existe aucun moyen de différencier un mouvement rectiligne et uniforme (i.e. galiléen) de l'immobilité. On peut se servir d'un mouvement de référence pour mesurer une durée mais ça n'explique aucunement la nature du temps.
Tout à fait.

Définition courante du mouvement en physique :

La définition physique du mouvement se réfère au changement de position d'un objet par rapport à un référentiel au cours du temps. En d'autres termes, un objet est en mouvement si sa position relative à un point de référence change au fil du temps.

Sans référence directe au concept de changement on peut définir le mouvement comme suit :

ChatGPT : Le mouvement, en physique, peut être défini comme l'état d'un objet qui occupe successivement différentes positions dans l'espace en relation avec un référentiel.

C'est déjà mieux, mais ici l'on considère encore qu'un même objet aurait différents états. Or rien ne démontre dans les faits la réalité objective d'une telle chose.

Proposons mieux :

Le mouvement d'un objet A en physique, peut-être défini comme différentes observations où l'on identifie un A en différentes positions en rapport à un référentiel spatial convenu.

Tous les mots sont importants.

C'est encore plus précis et parcimonieux, mais sommes pour autant parvenus à une définition complètement satisfaisante ?

Si oui, qu'en est-il de A ? Est-ce une entité qui est la même en chaque observation ? Est-ce une entité physique qui perdure d'une observation à l'autre ? Comment le savons nous si c'est le cas ? L'observons nous ? Ou ne faisons nous que le supposer ? En quoi ce ne pourrait pas être autant d'entités, une pour chaque observation, que nous déclarerions seulement être la même ?

Si oui, parle t-on d'une entité physique ou spéculative ?
.

Re: La définition de l'univers

Posté : 14 août24, 21:26
par pauline.px
Bonjour à toutes et à tous,
J'm'interroge a écrit : 12 août24, 05:51 Par "exister dans le cadre de la théorie d'un univers bloc", j'entends être compatible avec cette théorie.
Où se situe la licorne volante dans votre repère quadridimensionnel ?

Mais la question qui me taraude est : "Comment distinguez-vous ce qui compatible de ce qui est incompatible ?"
J'm'interroge a écrit :Exister dans l'espace temps ce n'est pas s'y mouvoir, c'est être élément de ce domaine d'objets.
Bien sûr.
Je voulais simplement suggérer que, dans ce que je crois comprendre, une particule immobile pour nos sens, serait liée (à mes yeux) à une ligne pointillée parallèle à l'axe du temps dans votre espace de dimension 4 comme si c'était une trajectoire. Pour un photon, sa ligne pointillée serait parallèle à une directrice du cône de lumière.
J'm'interroge a écrit :Je distingue 3 et seulement 3 grands domaines d'objets qui incluent tous les autres : Le domaine des possibles en soi (Niveau I fondamental),
1 ) Y a quoi dedans ?
Y trouve-t-on des désintégrations de protons, par exemple ?

2 ) Est-ce qu'un "possible en soi" est un "objet" ? (mot dont vous usez seulement pour les deux autres domaines)

3 ) Parlez-vous de réalité en soi ? Sinon, que voulez-vous dire par "possible en soi", pouvez-vous donner des exemples, contre-intuitifs si possible ?

4 ) Les deux autres domaines sont peuplés d'objets "subjectifs", voulez-vous dire que le domaine I n'est pas "subjectif" mais pas non plus "objectif" ?
J'm'interroge a écrit :le domaine des objets subjectifs (perceptions, ressentis, représentations imaginales) (Niveau II subjectif) et le domaine des objets conceptuels et théoriques (Niveau III langagier).
Où se situent-ils dans votre espace de dimension 4 ?
J'm'interroge a écrit :Elle existe aussi dans son propre espace.
Voulez-vous dire que l'univers bloc à 4 dimensions contient plusieurs sous-espaces ? Ou qu'il superpose les trois niveaux ?

Enfin...
Où j'en suis de vos explications fort bienvenues, je ne perçois pas en quoi un·e croyant·e pourrait se sentir le moins du monde ébranlé·e par la théorie de l'Univers-bloc.
Mais je n'ai sûrement pas tout compris.

Imaginez un créationniste naïf qui vous dit : "Eh bien ! c'est le Créateur qui a fabriqué votre Univers-bloc car la génération spontanée n'existe pas et que rien n'indique qu'il a toujours existé."

Imaginez un tenant de l'intelligent design qui vous dit : "Eh bien c'est le Créateur qui a conçu les lois de votre Univers-bloc."

Et puisque je ne suis que pauline, imaginez une discussion avec Hegel ou Heidegger...

En quoi votre univers-bloc permet une avancée argumentative décisive contre les croyant·e·s de tout poil ?

Très cordialement
votre sœur
pauline

Ajouté 4 minutes 39 secondes après :
Bonjour à toutes et à tous,
J'm'interroge a écrit : 14 août24, 02:18 Le mouvement d'un objet A en physique, peut-être défini comme différentes observations où l'on identifie un A en différentes positions en rapport à un référentiel spatial convenu.
Tous les mots sont importants.
...
parle t-on d'une entité physique ou spéculative ?
En effet, qu'entendez-vous par "objet" ?

Très cordialement
votre sœur
pauline

Re: La définition de l'univers

Posté : 15 août24, 00:43
par Pollux
l_leo a écrit : 14 août24, 01:17 Le mouvement est relatif: une chose par rapport à une autre chose, ( qu’il soit rectiligne ou non: circulaire par ex.)
Un mouvement circulaire se distingue par les forces en présence (centrifuge et centripète). Ce n'est donc pas comparable à un mouvement rectiligne et uniforme qui ne peut pas être distingué de l'immobilité (relative) en l'absence de points de repères.
a écrit :Une mesure résulte d’un mode de comptage:km. parcourus par sessions, etc.
Le nombre, celui du temps, n’est pas naturel, le comptage ( de la durée) est un discernement conventuel du mouvement.
En relativité le temps est traité comme une mesure de la longueur sur le 4e axe de l'espace-temps, tout comme l'espace se mesure sur les 3 premiers.
a écrit :La nature du temps est une saugrenue de la pensée, une déviation de l’esprit.
Pas plus saugrenu que l'espace.

Re: La définition de l'univers

Posté : 15 août24, 02:40
par J'm'interroge
J'm'interroge a écrit : 12 août24, 05:51 Par "exister dans le cadre de la théorie d'un univers bloc", j'entends être compatible avec cette théorie.
pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 Où se situe la licorne volante dans votre repère quadridimensionnel ?
J'ai déjà répondu. Remonte et lis moi plus attentivement.

pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31Mais la question qui me taraude est : "Comment distinguez-vous ce qui compatible de ce qui est incompatible ?"
Par le fait que ce n'est jamais observable simultanément.

J'm'interroge a écrit :Exister dans l'espace temps ce n'est pas s'y mouvoir, c'est être élément de ce domaine d'objets.
pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31Bien sûr.
Je voulais simplement suggérer que, dans ce que je crois comprendre, une particule immobile pour nos sens, serait liée (à mes yeux) à une ligne pointillée parallèle à l'axe du temps dans votre espace de dimension 4 comme si c'était une trajectoire. Pour un photon, sa ligne pointillée serait parallèle à une directrice du cône de lumière.
On n'observe jamais rien de tel qu'une particule en mouvement. On dit observer ce genre de choses, mais comme je l'ai déjà dit et expliqué je ne sais plus combien de fois : c'est par commodité de langage uniquement.

Quelqu'un soit ce que nous qualifions de mouvement, il n'y en a aucun dans un espace géométrique physique de dimension 4, avec pour 4 ième dimension spatiale : le temps.

J'm'interroge a écrit :Je distingue 3 et seulement 3 grands domaines d'objets qui incluent tous les autres : Le domaine des possibles en soi (Niveau I fondamental),
pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 1 ) Y a quoi dedans ?
Y trouve-t-on des désintégrations de protons, par exemple ?
On n'observe du domaine fondamental (domaine d'objets I) que ce qu'on observe, ce qu'on observe appartenant à ce domaine (domaine d'objets I), celui-ci contenant les objets du domaine d'objets II, du fait que l'on observe que nos observations (domaine d'objets II).

Une désintégration de proton c'est essentiellement un objet du domaine d'objets théoriques (domaine d'objets III).

Après, l'on peut bien sûr s'imaginer une telle désintégration, la visualiser en couleurs par exemple, et en cela il s'agit aussi d'objets du domaine d'objets subjectifs (domaine d'objets II).

pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 2 ) Est-ce qu'un "possible en soi" est un "objet" ? (mot dont vous usez seulement pour les deux autres domaines)
C'est une bonne question. La réponse est oui quand ces possibles en soi sont objectivés conceptuellement. Soit en passant par le domaine d'objets de niveau III, dont les objets sont abstraits, langagiers, théoriques.

Rappel : Les objets d'un domaine d'objet qu'il soit de niveau I, II ou III, du moment que nous en parlons et y réfléchissons, est toujours logiquement connecté à au moins un objet du domaine d'objet de niveau III, car comme je le fais ici, on les aborde par le concept et de manière théorique et langagière.

pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 3 ) Parlez-vous de réalité en soi ? Sinon, que voulez-vous dire par "possible en soi", pouvez-vous donner des exemples, contre-intuitifs si possible ?
J'en ai déjà donné plus haut. Il te suffit de remonter et de relire plus attentivement, si le sujet t'intéresse.

Tu peux prends n'importe quoi. Une pomme sur une branche dans le jardin du voisin, par exemple. La licorne aillée illustrée, le monstre vert magique du placard de la chambre de la petite Emilie, la démonstration du théorème , mais d'incomplétude de Gödel, etc.. etc... Et tout ce que nous ne saurons ni n'imaginerons jamais étant inimaginable et inconcevable, mais non moins réel pour autant, du moment que c'est possible en soi.

pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 4 ) Les deux autres domaines sont peuplés d'objets "subjectifs", voulez-vous dire que le domaine I n'est pas "subjectif" mais pas non plus "objectif" ?
Ce n'est pas ce que j'ai dit.

Seul les domaines d'objets II et donc I contiennent des objets de nature subjectives comme je l'ai expliqué : des perceptions, des affects (des ressentis) et des représentations imaginales, non le domaine d'objets III.

Le domaine d'objets I abordé en théorie, est théorique (ses objets appartiennent au domaine d'objets III) en ce que nous le théorisons, mais il est distinct de la théorie dont il est l'objet, tout en l'intégrant.

J'm'interroge a écrit :le domaine des objets subjectifs (perceptions, ressentis, représentations imaginales) (Niveau II subjectif) et le domaine des objets conceptuels et théoriques (Niveau III langagier).
pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 Où se situent-ils dans votre espace de dimension 4 ?
Ils ne sont pas "localisables" dans un espace géométrique physique.

Les espaces géométriques physiques (y compris celui de dimension 4) étant par nature théoriques, ils n'existent que dans le domaine d'objets III, et comme représentations ou visualisations imaginales, mais pas toujours, dans le domaine d'objets II subjectifs.

pauline.px a écrit :Vous avez parlé de stimuli... peut-être en déduisez-vous que les stimuli existent, mais après ? que dire de l'existence d'une perception ? d'une image mentale ?
J'm'interroge a écrit :Elle existe aussi dans son propre espace.
pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 Voulez-vous dire que l'univers bloc à 4 dimensions contient plusieurs sous-espaces ? Ou qu'il superpose les trois niveaux ?
Non, je ne parlais pas nécessairement d'espace physique ou géométrique. Comment définir un espace subjectif ? Si tu le sais, ça m'intéresse.

pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 Enfin...
Où j'en suis de vos explications fort bienvenues, je ne perçois pas en quoi un·e croyant·e pourrait se sentir le moins du monde ébranlé·e par la théorie de l'Univers-bloc.
Mais je n'ai sûrement pas tout compris.
Un croyant n'en à rien à faire que sa croyance soit irrationnelle, il s'en accommode toujours, jusqu'à la dissonance.

Perso, ce que les gens peuvent bien croire, m'indiffère complètement, du moment qu'ils ne viennent pas m'imposer ce qu'ils croient.

L'objet de cette présente discussion n'a pas pour but de réagir à telle ou telle croyance religieuse.

pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 Imaginez un créationniste naïf qui vous dit : "Eh bien ! c'est le Créateur qui a fabriqué votre Univers-bloc car la génération spontanée n'existe pas et que rien n'indique qu'il a toujours existé."

Imaginez un tenant de l'intelligent design qui vous dit : "Eh bien c'est le Créateur qui a conçu les lois de votre Univers-bloc."
Les bras m'en tomberaient, tellement ce serait incohérent et débi.le.

pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 Et puisque je ne suis que pauline, imaginez une discussion avec Hegel ou Heidegger...
Quel rapport avec toi ou avec le sujet ?

pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 En quoi votre univers-bloc permet une avancée argumentative décisive contre les croyant·e·s de tout poil ?
Ils peuvent bien penser et dire ce qu'ils veulent. Ce que j'aborde ici ne s'adresse pas aux déb.iles mentaux.

J'm'interroge a écrit : 14 août24, 02:18 Le mouvement d'un objet A en physique, peut-être défini comme différentes observations où l'on identifie un A en différentes positions en rapport à un référentiel spatial convenu.
Tous les mots sont importants.
...
pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 parle t-on d'une entité physique ou spéculative ?
C'est une entité physique, donc théorique. Spéculative en partie.

pauline.px a écrit : 14 août24, 21:31 En effet, qu'entendez-vous par "objet" ?
Quelque chose que l'on identifie en le distinguant du reste, et ici, c'est quelque chose dont on parle, autrement dit : une réalité I, II ou III.

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Ajouté 9 minutes 14 secondes après :
Pollux a écrit : 15 août24, 00:43 En relativité le temps est traité comme une mesure de la longueur sur le 4e axe de l'espace-temps, tout comme l'espace se mesure sur les 3 premiers.
C'est ça.

l_leo a écrit : 14 août24, 01:17 La nature du temps est une saugrenue de la pensée, une déviation de l’esprit.
Pollux a écrit : 15 août24, 00:43 Pas plus saugrenu que l'espace.
Tout à fait.

Ce sont des constructions théoriques, un peu comme l'impression de profondeur dans le champ visuel, non pas vue mais interprétée.
.

Re: La définition de l'univers

Posté : 15 août24, 23:15
par pauline.px
Bonjour à toutes et à tous,
J'm'interroge a écrit : 15 août24, 02:49 Une désintégration de proton c'est essentiellement un objet du domaine d'objets théoriques (domaine d'objets III).
Voulez-vous dire qu'il faut attendre son observation ?
Voulez-vous dire qu'un tel événement n'existe pas ?
Ou bien voulez-vous dire qu'il faut attendre qu'un tel événement surgisse pour l'incorporer au domaine I ? Les événements de l'Univers-bloc appartiennent-ils au domaine I ?
J'm'interroge a écrit :On dit observer ce genre de choses, mais comme je l'ai déjà dit et expliqué je ne sais plus combien de fois : c'est par commodité de langage uniquement.
Que "observer une chose" relève de la commodité de langage dépend de notre définition de "chose".
Et peut-être même de "observer".

Je songe à Descartes avec son "Cogito ergo sum", le latin a un avantage : il n'y a pas de pronom personnel donc on ne se pose pas nécessairement la question de la pérennité du "Je" de part et d'autre du "donc".
Mais ici, peut-on parler d'observer sans se poser la question de la pérennité du sujet ? fût-elle éphémère.
J'm'interroge a écrit :"La théorie de l'univers bloc propose que l'ensemble de l'univers, y compris tous les événements passés, présents et futurs, forme une structure fixe et immuable. Dans ce modèle, l'espace-temps est un bloc statique où chaque instant est déjà présent et coexisté simultanément. Le temps n'est pas considéré comme un flux continu mais comme une dimension où tout y est déjà structuré. Cette théorie implique que le futur est aussi réel que le passé, et que notre perception du passage du temps est une illusion. Elle amène à se questionner sur la manière dont les événements observés sont organisés et interconnectés entre eux."
À ce que je crois comprendre,
la théorie de l'univers-bloc ne fait que proposer le schéma d'une structure, structure assez obscure puisqu'elle ne décrit pas grand-chose.
Est-elle purement théorique ? Elle ne dit rien de ce qui actualise cette structure.

Je crois avoir compris encore que cette théorie succincte exige d'être complétée par 3 domaines d'existence où, finalement, seul le domaine III peut être qualifié d'objectif : il est tout à fait objectif que l'on a parlé de l'existence de licornes sur ce topique, il y a des témoins et des preuves.
Encore que "témoin" et "preuve" exigent des abus de langage.

L'Univers-bloc n'est qu'un élément de ce domaine III.

J'ai l'impression que l'on ne sait rien du domaine I sinon qu'il est empli d'événements.
Mais hélas je peine à cerner la notion d'événement.

D'où la question du topique : Où est votre définition de l'Univers ?
J'm'interroge a écrit :Perso, ce que les gens peuvent bien croire, m'indiffère complètement, du moment qu'ils ne viennent pas m'imposer ce qu'ils croient.
Alors pourquoi m'avez-vous asséné des allusions sur la foi, la croyance; la divinité et tout le toutim ? Sans oublier bêtise et connerie...
Quelle indifférence emplie de zénitude !

Très cordialement
votre soeur
pauline

Re: La définition de l'univers

Posté : 16 août24, 08:29
par J'm'interroge
J'm'interroge a écrit : 15 août24, 02:49 Une désintégration de proton c'est essentiellement un objet du domaine d'objets théoriques (domaine d'objets III).
pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 Voulez-vous dire qu'il faut attendre son observation ?
Voulez-vous dire qu'un tel événement n'existe pas ?
Pas exactement non.

Un proton et une désintégration de proton sont des objets théoriques. On observe jamais cela. On observe des choses auxquelles on donne des noms et des explications, et auxquelles on colle des théories.

Hors observations, on peut tout dire et tout imaginer... Sauf qu'on sait scientifiquement, que ça n'a pas de sens si ce n'est pas en rapport à des observations.

pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 Ou bien voulez-vous dire qu'il faut attendre qu'un tel événement surgisse pour l'incorporer au domaine I ?
Non plus.

pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 Les événements de l'Univers-bloc appartiennent-ils au domaine I ?
L'Univers bloc est une théorie (un objet du domaine III) portant sur le domaine I.

J'm'interroge a écrit :On dit observer ce genre de choses, mais comme je l'ai déjà dit et expliqué je ne sais plus combien de fois : c'est par commodité de langage uniquement.
pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 Que "observer une chose" relève de la commodité de langage dépend de notre définition de "chose".
Et peut-être même de "observer".
"Observer" est un concept (un objet du domaine III) portant sur le domaine II.

pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 Je songe à Descartes avec son "Cogito ergo sum", le latin a un avantage : il n'y a pas de pronom personnel donc on ne se pose pas nécessairement la question de la pérennité du "Je" de part et d'autre du "donc".
Mais ici, peut-on parler d'observer sans se poser la question de la pérennité du sujet ? fût-elle éphémère.
Toutes ces questions sont d'ordre théorique (domaine III).

J'm'interroge a écrit :"La théorie de l'univers bloc propose que l'ensemble de l'univers, y compris tous les événements passés, présents et futurs, forme une structure fixe et immuable. Dans ce modèle, l'espace-temps est un bloc statique où chaque instant est déjà présent et coexisté simultanément. Le temps n'est pas considéré comme un flux continu mais comme une dimension où tout y est déjà structuré. Cette théorie implique que le futur est aussi réel que le passé, et que notre perception du passage du temps est une illusion. Elle amène à se questionner sur la manière dont les événements observés sont organisés et interconnectés entre eux."
pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 À ce que je crois comprendre,
la théorie de l'univers-bloc ne fait que proposer le schéma d'une structure, structure assez obscure puisqu'elle ne décrit pas grand-chose.
Elle évite de se créer de fausses représentations (domaine II) relatives à des concepts creux non objectifs (domaine III).

pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 Est-elle purement théorique ?
Oui.

pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 Elle ne dit rien de ce qui actualise cette structure.
Il faut qu'il y ait quelque chose qui l'actualise ?

Drôle d'idée.

pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 Je crois avoir compris encore que cette théorie succincte exige d'être complétée par 3 domaines d'existence où, finalement, seul le domaine III peut être qualifié d'objectif : il est tout à fait objectif que l'on a parlé de l'existence de licornes sur ce topique, il y a des témoins et des preuves.
Pas le domaine III dans son ensemble, seulement certains de ces éléments, sont objectifs, et seuls des éléments du domaines III peuvent être qualifiés d'objectifs en effet.

Rappel : le domaine III comprend aussi les théories fausses et les croyances notamment.

pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 Encore que "témoin" et "preuve" exigent des abus de langage.
Je suis d'accord pour ce qui est du concept de "témoin", mais pas pour celui de "preuve". Une preuve est objectivable.

pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 L'Univers-bloc n'est qu'un élément de ce domaine III.
Pas forcement ce sur quoi porte la théorie, non. Mais la théorie en elle-même, oui, n'est qu'un élément du domaine III, tout-à-fait.

pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 J'ai l'impression que l'on ne sait rien du domaine I sinon qu'il est empli d'événements.
Mais hélas je peine à cerner la notion d'événement.
Pas d'évènements non. Les évènements sont des interprétations d'objets du domaine II, ce sont donc aussi des objets du domaine III.

pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 D'où la question du topique : Où est votre définition de l'Univers ?
J'ai déjà répondu que la définition de Markus Gabriel, celle que j'ai retranscrite ici, me convient parfaitement.

J'm'interroge a écrit :Perso, ce que les gens peuvent bien croire, m'indiffère complètement, du moment qu'ils ne viennent pas m'imposer ce qu'ils croient.
pauline.px a écrit : 15 août24, 23:15 Alors pourquoi m'avez-vous asséné des allusions sur la foi, la croyance; la divinité et tout le toutim ? Sans oublier bêtise et connerie...
Quelle indifférence emplie de zénitude !
J'ai mes raisons. Et je pisse, chi.e et vomis sur YHWH et Allah en toute zénitude.

:slightly-smiling-face:
.

Re: La définition de l'univers

Posté : 16 août24, 13:50
par Coemgen
lui a écrit :J'ai mes raisons. Et je pisse, chi.e et vomis sur YHWH et Allah en toute zénitude.
Bonsoir,
Je ne souhaite pas discuter avec cet immature (qui ne restera pas impuni) et je n'ai jamais rien réclamé à l'administration, mais là, que faites-vous ? Je suis obligé d'intervenir : n'y a-t-il plus de règles ? Verse-t-il de l'argent à l'administration pour maintenir le forum ?

Re: La définition de l'univers

Posté : 16 août24, 21:39
par J'm'interroge
Coemgen a écrit : 16 août24, 13:50Bonsoir,
Je ne souhaite pas discuter avec cet immature (qui ne restera pas impuni) et je n'ai jamais rien réclamé à l'administration, mais là, que faites-vous ? Je suis obligé d'intervenir : n'y a-t-il plus de règles ? Verse-t-il de l'argent à l'administration pour maintenir le forum ?
Au contraire, c'est très mature de pouvoir pisser, chi.er et vomir en toute zénitude sur un Dieu aussi philosophiquement détestable que ridicule, et de le dire en toute zénitude également.

Quant au réflexe de la punition pour tels ou tels propos jugés blasphématoires, réflexe inculqué à l'humanité par ce même Dieu de mer.de, qu'il soit YHWH ou Allah, est-il un signe de maturité intellectuelle et d'un développement de l'esprit humain plus raffiné que ces archaïsmes ?

Tu peux respecter un être imaginaire de cette qualité morale, c'est ton droit. Mais, ni toi ni personne ne m'obligerez à le respecter.

Je ne sacrifierai pas le dialogue et la critique des idées sur l'autel du respect excessif des sensibilités.

Comme je le disais : quand les croyants ne sont plus en position d'imposer les convictions par la force et le terreur, vu qu'ils sont bien incapables d'argumenter, il ne leur reste plus que la victimisation, les plaintes et les gémissements, ils deviennent des pleureuses.
.

Re: La définition de l'univers

Posté : 16 août24, 22:33
par vic
a écrit :J'minterroge a dit : Au contraire, c'est très mature de pouvoir pisser, chi.er et vomir en toute zénitude sur un Dieu aussi philosophiquement détestable que ridicule, et de le dire en toute zénitude également.
C'est comme si Coemgen essayait d'obtenir de l'administrateur une punition sur toi parce que tu énonces que tu chies sur la belle au bois dormant . :grinning-face-with-sweat:

Re: La définition de l'univers

Posté : 16 août24, 22:35
par J'm'interroge
vic a écrit : 16 août24, 22:33 C'est comme si Coemgen essayait d'obtenir de l'administrateur une punition sur toi parce que tu énonces que tu chies sur la belle au bois dormant . :grinning-face-with-sweat:
Ah non, ce n'est pas exactement similaire. La belle au bois dormant est charmante, elle ne mérite pas ça.
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Re: La définition de l'univers

Posté : 16 août24, 22:40
par vic
J'm'interroge a écrit : 16 août24, 22:35 Ah non, ce n'est pas exactement similaire. La belle au bois dormant est charmante, elle ne mérite pas ça.
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Dans le fond, quand on y réfléchit , quand on voit la description du dieu dans ces religions , on s'aperçoit assez vite qu'on est tous meilleur que lui .