J'm'interroge a écrit : ↑12 août24, 05:51
Par "exister dans le cadre de la théorie d'un univers bloc", j'entends être compatible avec cette théorie.
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
Où se situe la licorne volante dans votre repère quadridimensionnel ?
J'ai déjà répondu. Remonte et lis moi plus attentivement.
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31Mais la question qui me taraude est : "
Comment distinguez-vous ce qui compatible de ce qui est incompatible ?"
Par le fait que ce n'est jamais observable simultanément.
J'm'interroge a écrit :Exister dans l'espace temps ce n'est pas s'y mouvoir, c'est être élément de ce domaine d'objets.
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31Bien sûr.
Je voulais simplement suggérer que, dans ce que je crois comprendre, une particule immobile pour nos sens, serait liée (à mes yeux) à une ligne pointillée parallèle à l'axe du temps dans votre espace de dimension 4 comme si c'était une trajectoire. Pour un photon, sa ligne pointillée serait parallèle à une directrice du cône de lumière.
On n'observe jamais rien de tel qu'une particule en mouvement. On dit observer ce genre de choses, mais comme je l'ai déjà dit et expliqué je ne sais plus combien de fois : c'est par commodité de langage uniquement.
Quelqu'un soit ce que nous qualifions de mouvement, il n'y en a aucun dans un espace géométrique physique de dimension 4, avec pour 4 ième dimension spatiale : le temps.
J'm'interroge a écrit :Je distingue 3 et seulement 3 grands domaines d'objets qui incluent tous les autres : Le domaine des possibles en soi (Niveau I fondamental),
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
1 ) Y a quoi dedans ?
Y trouve-t-on des désintégrations de protons, par exemple ?
On n'observe du domaine fondamental (domaine d'objets I) que ce qu'on observe, ce qu'on observe appartenant à ce domaine (domaine d'objets I), celui-ci contenant les objets du domaine d'objets II, du fait que l'on observe que nos observations (domaine d'objets II).
Une désintégration de proton c'est essentiellement un objet du domaine d'objets théoriques (domaine d'objets III).
Après, l'on peut bien sûr s'imaginer une telle désintégration, la visualiser en couleurs par exemple, et en cela il s'agit aussi d'objets du domaine d'objets subjectifs (domaine d'objets II).
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
2 ) Est-ce qu'un "possible en soi" est un "objet" ? (mot dont vous usez
seulement pour les deux autres domaines)
C'est une bonne question. La réponse est oui quand ces possibles en soi sont objectivés conceptuellement. Soit en passant par le domaine d'objets de niveau III, dont les objets sont abstraits, langagiers, théoriques.
Rappel : Les objets d'un domaine d'objet qu'il soit de niveau I, II ou III, du moment que nous en parlons et y réfléchissons, est toujours logiquement connecté à au moins un objet du domaine d'objet de niveau III, car comme je le fais ici, on les aborde par le concept et de manière théorique et langagière.
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
3 ) Parlez-vous de réalité
en soi ? Sinon, que voulez-vous dire par "
possible en soi", pouvez-vous donner des exemples, contre-intuitifs si possible ?
J'en ai déjà donné plus haut. Il te suffit de remonter et de relire plus attentivement, si le sujet t'intéresse.
Tu peux prends n'importe quoi. Une pomme sur une branche dans le jardin du voisin, par exemple. La licorne aillée illustrée, le monstre vert magique du placard de la chambre de la petite Emilie, la démonstration du théorème , mais d'incomplétude de Gödel, etc.. etc... Et tout ce que nous ne saurons ni n'imaginerons jamais étant inimaginable et inconcevable, mais non moins réel pour autant, du moment que c'est possible en soi.
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
4 ) Les deux autres domaines sont peuplés d'objets "subjectifs", voulez-vous dire que le domaine I n'est pas "subjectif" mais pas non plus "objectif" ?
Ce n'est pas ce que j'ai dit.
Seul les domaines d'objets II et donc I contiennent des objets de nature subjectives comme je l'ai expliqué : des perceptions, des affects (des ressentis) et des représentations imaginales, non le domaine d'objets III.
Le domaine d'objets I abordé en théorie, est théorique (ses objets appartiennent au domaine d'objets III) en ce que nous le théorisons, mais il est distinct de la théorie dont il est l'objet, tout en l'intégrant.
J'm'interroge a écrit :le domaine des objets subjectifs (perceptions, ressentis, représentations imaginales) (Niveau II subjectif) et le domaine des objets conceptuels et théoriques (Niveau III langagier).
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
Où se situent-ils dans votre espace de dimension 4 ?
Ils ne sont pas "localisables" dans un espace géométrique physique.
Les espaces géométriques physiques (y compris celui de dimension 4) étant par nature théoriques, ils n'existent que dans le domaine d'objets III, et comme représentations ou visualisations imaginales, mais pas toujours, dans le domaine d'objets II subjectifs.
pauline.px a écrit :Vous avez parlé de stimuli... peut-être en déduisez-vous que les stimuli existent, mais après ? que dire de l'existence d'une perception ? d'une image mentale ?
J'm'interroge a écrit :Elle existe aussi dans son propre espace.
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
Voulez-vous dire que l'univers bloc à 4 dimensions contient plusieurs sous-espaces ? Ou qu'il superpose les trois niveaux ?
Non, je ne parlais pas nécessairement d'espace physique ou géométrique. Comment définir un espace subjectif ? Si tu le sais, ça m'intéresse.
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
Enfin...
Où j'en suis de vos explications fort bienvenues, je ne perçois pas en quoi un·e croyant·e pourrait se sentir le moins du monde ébranlé·e par la théorie de l'Univers-bloc.
Mais je n'ai sûrement pas tout compris.
Un croyant n'en à rien à faire que sa croyance soit irrationnelle, il s'en accommode toujours, jusqu'à la dissonance.
Perso, ce que les gens peuvent bien croire, m'indiffère complètement, du moment qu'ils ne viennent pas m'imposer ce qu'ils croient.
L'objet de cette présente discussion n'a pas pour but de réagir à telle ou telle croyance religieuse.
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
Imaginez un créationniste naïf qui vous dit : "
Eh bien ! c'est le Créateur qui a fabriqué votre Univers-bloc car la génération spontanée n'existe pas et que rien n'indique qu'il a toujours existé."
Imaginez un tenant de l'intelligent design qui vous dit : "
Eh bien c'est le Créateur qui a conçu les lois de votre Univers-bloc."
Les bras m'en tomberaient, tellement ce serait incohérent et débi
.le.
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
Et puisque je ne suis que pauline, imaginez une discussion avec Hegel ou Heidegger...
Quel rapport avec toi ou avec le sujet ?
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
En quoi votre univers-bloc permet une avancée argumentative décisive contre les croyant·e·s de tout poil ?
Ils peuvent bien penser et dire ce qu'ils veulent. Ce que j'aborde ici ne s'adresse pas aux déb
.iles mentaux.
J'm'interroge a écrit : ↑14 août24, 02:18
Le mouvement d'un objet A en physique, peut-être défini comme différentes observations où l'on identifie un A en différentes positions en rapport à un référentiel spatial convenu.
Tous les mots sont importants.
...
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
parle t-on d'une entité physique ou spéculative ?
C'est une entité physique, donc théorique. Spéculative en partie.
pauline.px a écrit : ↑14 août24, 21:31
En effet, qu'entendez-vous par "objet" ?
Quelque chose que l'on identifie en le distinguant du reste, et ici, c'est quelque chose dont on parle, autrement dit : une réalité I, II ou III.
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Ajouté 9 minutes 14 secondes après :
Pollux a écrit : ↑15 août24, 00:43
En relativité le temps est traité comme une mesure de la longueur sur le 4e axe de l'espace-temps, tout comme l'espace se mesure sur les 3 premiers.
C'est ça.
l_leo a écrit : ↑14 août24, 01:17
La nature du temps est une saugrenue de la pensée, une déviation de l’esprit.
Pollux a écrit : ↑15 août24, 00:43
Pas plus saugrenu que l'espace.
Tout à fait.
Ce sont des constructions théoriques, un peu comme l'impression de profondeur dans le champ visuel, non pas vue mais interprétée.
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