Re: Le Nom de Dieu YHWH dans le Nouveau Testament.
Posté : 06 sept.15, 16:45
Je voudrais recentrer sur le sujet qui est très intéressant.
Dans le Nouveau Testament, nous n'avons, hélas ô combien, aucun exemplaire authentique original. AUCUN.
Nous aimerions avoir une lettre de Paul pour connaitre son écriture, mais malheureusement nous n'avons rien. Nous aurions aimé avoir un seul original en araméen, langue parlée et ecrite par les Douze et les premiers chrétiens. Rien de rien.
Pourquoi ? Parce que ce qui comptait alirs, c'était la Parole, la transmission orale. Ce qu'il y a de plus ancien est de Jean et en codex, le Bezae Catabrigiensis dans sa copie grecque qui est la plus proche traduction, la première d'un original araméen, donc du début du 2e siècle.
avec
et
Théodore de Bèze en atteste lui-même !!
Au passage, la Watchtower rejette avec une grave erreur ce codex, mais cela n'est pas notre problème.
C'est ce codex justement qui prouve que la structure originale araméenne d'un texte du Nouveau Testament n'était pas dans sa forme grecque de traduction. Et que la contenance était quelque peu différente, plus hébraïque, plus précise aussi.
Dans le codex Bezae Catabrigiensis, nous avons la distance précise de la pierre qui a roulé loin du tombeau tout neuf où le corps sans vie de Jésus avait été déposé. C'est dans l'évangile selon Luc. C'est déjà extraordinaire.
On a aussi la surprise avec le codex Bezae catabrigiensis, de découvrir qu'ils étaient vraiment juifs, tous, et très pratiquants dans l'orthodoxie juive. On n'a plus ça dans les traductions modernes. Ni la forme du texte qui est très différente.
Donc, dans nos textes grecs, nous savons qu'il nous en manque, que le grec par nature n'a jamais toléré qu'on y mette des termes non grecs, dit "bar-bar", "fils de-fils de" autrement dit des termes sémitiques principalement. De "bar-bar" nous est venu le terme barbare ! Ne l'oublions pas, le mépris des grecs et les obligations d'écrire en grec, est toujours passé par l'obligation de renier les autres langues et écritures ! Cela, aucun traducteur ne vous le dira.
Il est donc certain que nos premiers chrétiens, parlaient non seulement leur langue, l'araméen, et non le grec, mais qu'également ils étaient juifs pratiquants, et observaient des tendances quelques peu différentes dans leur liturgie. Il faut attendre 110 environ pour que leschrétiens sont expulsés hors synagogue, le terme le plus ancien nous vient du reste de Jean ! C'est écrit en grec. Les juifs, après la destruction du Temple d'Hérode le grand en 70, vont progressivement voir s'imposer par les pharisiens leur seule elcture et compréhension possible de la Torah, laquelle va être liée à l'obligation de lire en ouverture un texte infâment signalant que tout chrétien est vil, banni, maudit de Dieu, et c'est la naissance de la haine talmudique que nous connaissons bien au travers des plus vieux corans qui sont d'essence tous juifs. Isa, Jésus dans le Coran, est bien une insulte juive talmudique, le "bâtard", le fils de p... et sa mère Marie la p... Oui, c'est ainsi.
Cela ne va faire que s'amplifier, jusqu'au 7e siècle où un pape va enfin interdire dans la chrétienté qu'un seul ouvrage ou propos talmudique soit prononcé. Il faut lire les horreurs talmudiques qui nous sont conservées des premiers siècles contre les chrétiens et cet imposteur juif que fut selon eux Jésus, c'est vraiment très méchant, quand on songe que cela se disait dans les synagogues.
Il est donc évident que nous n'avons que des traductions châtiées du NT, en grec, langue que ni Jésus, ni les siens, n'ont jamais parlé naturellement. Theos, Dieu, n'est pas un terme araméen. Qui a traduit ainsi, n'a pas traduit de l'araméen te quel, en gardant l'expression juive.
Je conçois mal que des termes permis d'écrire, mais non de prononcer, n'ait pas été connus des juifs au 1 siècle, et des juifs chrétiens en premier. Non, c'est assez inconcevable quand on y réfléchit bien.
Ce ne sont pas les TJ qui ont eu cette idée restaurationiste, mais les catholiques au 13e siècle. Malheureusement nous avons pris entre les dents Vatican I, puis Vatican II, et aujourd'hui, on a l'impression que 2000 ans de catholicisme seraient faux, pour tomber dans un effacement complet de tout l'héritage, au profit d'une modernité dont on peut douter.
Le Nom divin était connu; il est fort probable que c'est ce qu'écrvait justement par terre Jésus dans l'épisode de la femme adultère dans Jean, chapitre 8. Pour la première fois, en effet, une femme ne sera plus lapidée.
Cela va revenir avec les corans si judaïsants 6 siècles plus tard, hélas, avec de nouveau ces chrétiens aux édifices brûlés par ces mahométans sous grande influence talmudique :
Curieusement, ce passage considéré comme un des plus authentiques et ancien transmis depuis le départ, en marge de collection de logias, de paroles du Christ, soit rejeté par les TJ ! C'est un comble ! Mais enfin, comme les TMN changent, cela changera encore, les TJ sont une organisation encore très jeune.
En 1963, ils considéraient bien le Bezae :
Et leur traduction a tellement changé en 2013, soit exactement 50 ans plus tard :
Dans le Nouveau Testament, nous n'avons, hélas ô combien, aucun exemplaire authentique original. AUCUN.
Nous aimerions avoir une lettre de Paul pour connaitre son écriture, mais malheureusement nous n'avons rien. Nous aurions aimé avoir un seul original en araméen, langue parlée et ecrite par les Douze et les premiers chrétiens. Rien de rien.
Pourquoi ? Parce que ce qui comptait alirs, c'était la Parole, la transmission orale. Ce qu'il y a de plus ancien est de Jean et en codex, le Bezae Catabrigiensis dans sa copie grecque qui est la plus proche traduction, la première d'un original araméen, donc du début du 2e siècle.
avec
et
Théodore de Bèze en atteste lui-même !!
Au passage, la Watchtower rejette avec une grave erreur ce codex, mais cela n'est pas notre problème.
C'est ce codex justement qui prouve que la structure originale araméenne d'un texte du Nouveau Testament n'était pas dans sa forme grecque de traduction. Et que la contenance était quelque peu différente, plus hébraïque, plus précise aussi.
Dans le codex Bezae Catabrigiensis, nous avons la distance précise de la pierre qui a roulé loin du tombeau tout neuf où le corps sans vie de Jésus avait été déposé. C'est dans l'évangile selon Luc. C'est déjà extraordinaire.
On a aussi la surprise avec le codex Bezae catabrigiensis, de découvrir qu'ils étaient vraiment juifs, tous, et très pratiquants dans l'orthodoxie juive. On n'a plus ça dans les traductions modernes. Ni la forme du texte qui est très différente.
Donc, dans nos textes grecs, nous savons qu'il nous en manque, que le grec par nature n'a jamais toléré qu'on y mette des termes non grecs, dit "bar-bar", "fils de-fils de" autrement dit des termes sémitiques principalement. De "bar-bar" nous est venu le terme barbare ! Ne l'oublions pas, le mépris des grecs et les obligations d'écrire en grec, est toujours passé par l'obligation de renier les autres langues et écritures ! Cela, aucun traducteur ne vous le dira.
Il est donc certain que nos premiers chrétiens, parlaient non seulement leur langue, l'araméen, et non le grec, mais qu'également ils étaient juifs pratiquants, et observaient des tendances quelques peu différentes dans leur liturgie. Il faut attendre 110 environ pour que leschrétiens sont expulsés hors synagogue, le terme le plus ancien nous vient du reste de Jean ! C'est écrit en grec. Les juifs, après la destruction du Temple d'Hérode le grand en 70, vont progressivement voir s'imposer par les pharisiens leur seule elcture et compréhension possible de la Torah, laquelle va être liée à l'obligation de lire en ouverture un texte infâment signalant que tout chrétien est vil, banni, maudit de Dieu, et c'est la naissance de la haine talmudique que nous connaissons bien au travers des plus vieux corans qui sont d'essence tous juifs. Isa, Jésus dans le Coran, est bien une insulte juive talmudique, le "bâtard", le fils de p... et sa mère Marie la p... Oui, c'est ainsi.
Cela ne va faire que s'amplifier, jusqu'au 7e siècle où un pape va enfin interdire dans la chrétienté qu'un seul ouvrage ou propos talmudique soit prononcé. Il faut lire les horreurs talmudiques qui nous sont conservées des premiers siècles contre les chrétiens et cet imposteur juif que fut selon eux Jésus, c'est vraiment très méchant, quand on songe que cela se disait dans les synagogues.
Il est donc évident que nous n'avons que des traductions châtiées du NT, en grec, langue que ni Jésus, ni les siens, n'ont jamais parlé naturellement. Theos, Dieu, n'est pas un terme araméen. Qui a traduit ainsi, n'a pas traduit de l'araméen te quel, en gardant l'expression juive.
Je conçois mal que des termes permis d'écrire, mais non de prononcer, n'ait pas été connus des juifs au 1 siècle, et des juifs chrétiens en premier. Non, c'est assez inconcevable quand on y réfléchit bien.
Ce ne sont pas les TJ qui ont eu cette idée restaurationiste, mais les catholiques au 13e siècle. Malheureusement nous avons pris entre les dents Vatican I, puis Vatican II, et aujourd'hui, on a l'impression que 2000 ans de catholicisme seraient faux, pour tomber dans un effacement complet de tout l'héritage, au profit d'une modernité dont on peut douter.
Le Nom divin était connu; il est fort probable que c'est ce qu'écrvait justement par terre Jésus dans l'épisode de la femme adultère dans Jean, chapitre 8. Pour la première fois, en effet, une femme ne sera plus lapidée.
Cela va revenir avec les corans si judaïsants 6 siècles plus tard, hélas, avec de nouveau ces chrétiens aux édifices brûlés par ces mahométans sous grande influence talmudique :
Curieusement, ce passage considéré comme un des plus authentiques et ancien transmis depuis le départ, en marge de collection de logias, de paroles du Christ, soit rejeté par les TJ ! C'est un comble ! Mais enfin, comme les TMN changent, cela changera encore, les TJ sont une organisation encore très jeune.
En 1963, ils considéraient bien le Bezae :
Et leur traduction a tellement changé en 2013, soit exactement 50 ans plus tard :