BenFis a écrit : ↑18 févr.20, 03:43
Personnellement je n'avais pas cité ce texte de 1 Thessaloniciens 5:23 pour prouver que l'âme était immortelle, mais pour indiquer que selon Paul,
l'âme, l'esprit et le corps sont différentiables.
Que l'âme,
sous un certain aspect de ses définitions, qui sont multiples, soit différentiable des autres éléments cités, c'est évidemment un fait et je te rejoins pour dire que ce texte n'affirme ni de près, ni de loin qu'elle serait immortelle ou qu'elle pourrait vivre indépendamment des autres composants cités ici, l'esprit ou le corps.
Je trouve malhonnête, chez certains ici, l'exploitation de ce texte et leur affirmation qu'il démontrerait la survie de l'âme après la mort.
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Benfis a écrit :
Pour donner suite à ton précédent message, ce qui intéresse en général les gens, est d’avoir la possibilité de revivre après la mort. Que ce soit sur terre ou ailleurs, pourvu que ce soit dans de bonnes conditions, en cela peu importe la méthode utilisée par Dieu.
Il me semble que vu sous cet angle, Paul pouvait très bien se dispenser de parler de l’âme pour se concentrer sur la finalité qui reste la résurrection d’entre les morts.
Si tu étais gravement malade, en souffrance absolue, qu'est ce qui te soulagerait le plus ?
Que je te dise que tu ne souffriras plus dans 30 ans parce qu'un savant aura trouvé un remède infaillible ?
Ou alors préférerais tu entendre que pendant ces 30 années, un médicament de permettra d'annuler toute douleur et d'attendre calmement et heureux que le remède attendu soit disponible ?
C'est ce qui se passe avec I Thess 4. Paul sait que ses frères de Thessalonique sont en détresse et s'inquiètent à force de voir les leurs mourir les uns après les autres.
Que sont-ils devenus et quel est le projet de Dieu, souffrent ils et surtout qu'en est-il de leur espoir chrétien ?
Dans un tel cas, il est impossible que Paul, s'il croyait à la survie de l'âme, ne l'ait pas mentionnée.. Car cette survie aurait pu calmer immédiatement ses frères. Après seulement Paul aurait pu parler de la résurrection future.
C'est comme si tu savais l'existence du médicament qui supprime la douleur et que, le possédant, tu ne le donnerais pas à tes frères en leur disant simplement : attendez 30 années, ça ira mieux alors.
Il m'arrive trop souvent de devoir consoler des amis dans le deuil, crois moi que si je croyais que leur proche sont immédiatement soulagé de la mort, je n'hésiterais pas une seconde à en parler d'abord. J'estime que Paul avait au moins autant de cœur que moi.
N'oublie pas que les chrétiens étaient comme toi et moi, quand l'un des leurs mourait, ils étaient abattus et extrêmement malheureux. La survie de l'âme les aurait immédiatement soulagé.
Maintenant, admettons que tu ais raison, c'est la répétition de cette anomalie qui est anormal. Paul ne cite le mot âme dans ses lettres que 23 fois.
C'est absolument négligeable, et surtout pas assez suffisant s'il s'agissait de la partie d'un individu qui survie à la mort.
Et si encore ces 23 fois se retrouvaient dans des chapitres traitant de la survie ou de la résurrection, mais non, jamais à ces moments là.
Si tu veux je t'en fais la liste, c'est vraiment anecdotique..
Benfis, j'apprécie ton respect et ton absence de jugement sur ma personne. Ils sont peu nombreux sur ce site à être aussi corrects que toi. Merci.