Logos a écrit :Je comprends ton approche, mon ami, et je la respecte bien que je ne la partage pas.
Tu évoques néanmoins un "sort ultime et terrible" et je suis d'accord sur ce point.
Crois-tu que tes "bonnes oeuvres" peuvent contribuer à te faire échapper à ce sort peu enviable ? Voilà la question essentielle.
Je ne sais pas si Logos le fait exprès où si c'est une difficulté pathologique pour lui, mais il semble incapable d'éviter les jugements on ou off.
Si vous lui expliquez, ou plutôt si vous lui démontrez que la bible entière lui dit qu'il faut à minima un comportement digne, respectueux des lois de Dieu pour que ce dernier valide son choix nous concernant, Logos s'empresse d'affirmer que nous voulons être sauvés par nos oeuvres.
Non seulement c'est faux, mais c'est même insultant car beaucoup ici savent que telle n'est pas leur sentiment le plus profond.
Notre salut, nous le devons à Dieu et si seule la foi pourrait nous sauver, alors c'est Dieu qui finirait par nous le devoir.
Quand nous lisons que les fornicateurs, idolâtres n'hériteront pas du salut, Logos nous répond qu'il s'agit de non-appelés.
Il établit donc une différence de traitement de Dieu face à des péchés qui banniraient certains alors que d'autres seraient quoi qu'il arrive sauvés.
Si donc, naturellement, Dieu bannit un humain pour une oeuvre mauvaise et si, malgré un péché identique un appelé ne risque rien, alors, quoi que puisse inventer Logos, sa théorie rend Dieu obligé de sauver un homme qui aurait eu foi un jour.
C'est affirmer que Dieu est obligé, contraint, forcé, de sauver quelqu'un qui aurait eu foi en lui, quand bien même cet homme serait devenu un pratiquant volontaire de péchés gravissimes.
C'est donc affirmer que la faveur imméritée n'est plus imméritée mais qu'elle est due par Dieu.
Logos affirme que Dieu lui doit le salut....